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来源:驻几内亚共和国大使馆经济商务处 类型:编译 分类:调研

2020-07-09 02:09

比利时援外署驻几内亚代表处 60公顷农田灌溉和排水系统国际公开招标公告

比利时援外署驻几内亚代表处

60公顷农田灌溉和排水系统国际公开招标公告

 

业主:   比利时援外署驻几内亚代表处   


资金来源:   比利时援外署提供给几方的无偿经援赠款   


项目内容:   Daboya-Kindia一带60公顷农田修建灌溉和排水系统   


投标截止日期:   8月16日   


货币:    欧元

           投标书报价必须使用欧元作为货币单位   

 

 


比利时援外署驻几内亚代表处联系方式


名称:   Enabel GUINEA   


办公地点:   Immeuble Koubia

                 3ème étage

                 Corniche Nord

                 CamayenneConakry

                 备注:距离Camayenne酒店不远   


联系电话   + 224 -- 625 25 64 44   

 

驻几内亚使馆经商处

2020年7月8日

 

 

 

 

Marché de travaux relatif aux « aménagements hydro-agricoles sur 60,3 hectares pour une superficie nette irriguée de 51,7 hectares sur le site de Daboya-Kindia en faveur de la FEPAF »

 

Pays: Guinée

 

Date de clôture : 16-08-2020

 

Type de marché:  Marché de travaux

 

Status:  Open

 

Législation applicable: Belge

 

Description: Marché de travaux relatif aux « aménagements hydro-agricoles sur 60,3 hectares pour une superficie nette irriguée de 51,7 hectares sur le site de Daboya-Kindia en faveur de la FEPAF »

 

 

2 Objet et portée du marché

1.2.1 Nature du marché

Le présent marché est un marché de travaux.

1.2.2 Objet du marché

Ce marché de travaux consiste en « aménagements hydro-agricoles sur 60,3 hectares

pour une superficie nette irriguée de 51,7 hectares sur le site de Daboya-Kindia en

faveur de la FEPAF », conformément aux conditions du présent CSC.

1.2.3 Lots

Le marché n’est pas subdivisé en lots

1.2.4 Postes

Le marché n’est pas subdivisé en postes.

1.2.5 Durée du marché

Le marché débute à la notification de l’ordre de service de

commencement des travaux pour une durée de 450 jours calendrier.

1.2.6 Variantes

Les variantes ne sont pas admises.

1.2.7 Options

Les options ne sont pas admises.

1.2.8 Quantités

Voir spécifications techniques et offre de prix.

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1.3 Procédure

1.3.1 Mode de passation

Le présent marché est attribué, en application de l’article 41 la loi du 17 juin 2016, via

une la procédure négociée directe avec publication préalable.

1.3.2 Publication

1.3.2.1 Publication officielle

Le présent marché fait l’objet d’une publication officielle au Bulletin des

Adjudications et sur le site de l’OCDE.

1.3.2.2 Publication complémentaire

Le présent CSC est publié sur le site Web Enabel (www.enabel.be) et sur le site du

JAO.

1.3.3 Informations

L’attribution de ce marché est coordonnée par M. Geert KINDT, Expert en

Contractualisation et Administration. Aussi longtemps que court la procédure,

tous les contacts entre le pouvoir adjudicateur et les soumissionnaires

(éventuels) concernant le présent marché se font exclusivement via cette

personne et il est interdit aux soumissionnaires (éventuels) d’entrer en

contact avec le pouvoir adjudicateur d’une autre manière au sujet du

présent marché, sauf disposition contraire dans le présent CSC.

Une visite facultative du site est organisée le 23/07/2020 à 09h00. Rendez-vous :

Bureau Enabel, en face du BTGR, Sinanya, Commune urbaine de Kindia,

Jusqu’au 05/08/2020 inclus, les candidats-soumissionnaires peuvent poser

des questions concernant le CSC et le marché. Les questions seront posées par

écrit à M. Geert KINDT, via l’adresse geert.kindt@enabel.be et il y sera

répondu au fur et à mesure de leur réception. L’aperçu complet des questions

posées sera disponible à partir du 06/08/2020 à l’adresse ci-dessus.

Jusqu’à la notification de la décision d’attribution, il ne sera donné

aucune information sur l’évolution de la procédure.

Les documents du marché seront accessibles gratuitement à l’adresse internet

suivante : www.enabel.be

Le soumissionnaire est censé introduire son offre en ayant pris connaissance et en

tenant compte des rectifications éventuelles concernant l’avis de marché ou le CSC

qui sont publiées au JOUE, au Bulletin des Adjudications ou qui lui sont envoyées par

courrier électronique. À cet effet, s’il a téléchargé le CSC sous forme électronique, il

lui est vivement conseillé de transmettre ses coordonnées au gestionnaire de marchés

publics mentionné ci-dessus et de se renseigner sur les éventuelles modifications ou

informations complémentaires.

Conformément à l’article 81 de l’A.R du 18 Avril 2017, le soumissionnaire est tenu

de dénoncer immédiatement toute lacune, erreur ou omission dans les

documents du marché qui rende impossible l’établissement de son prix ou la

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 15

comparaison des offres, au plus tard dans un délai de 10 jours avant la date limite de

réception des offres.

1.3.4 Offre

1.3.4.1 Données à mentionner dans l’offre

Le soumissionnaire est tenu d’utiliser le formulaire d’offre joint au CSC, défaut

d'utiliser ce formulaire, il supporte l'entière responsabilité de la parfaite concordance

entre les documents qu'il a utilisés et le formulaire.

L’offre et les annexes jointes au formulaire d’offre sont rédigées en français.

Par le dépôt de son offre, le soumissionnaire renonce automatiquement à ses

conditions générales ou particulières de vente, même si celles-ci sont mentionnées

dans l’une ou l’autre annexe à son offre.

Le soumissionnaire indique clairement dans son offre quelle information est

confidentielle et/ou se rapporte à des secrets techniques ou commerciaux et ne peut

donc pas être divulguée par le pouvoir adjudicateur.

1.3.4.2 Durée de validité de l’offre

Les soumissionnaires restent liés par leur offre pendant un délai de 120 jours

calendrier, à compter de la date limite de réception.

En cas de dépassement du délai visé ci-dessus, la validité de l’offre sera traitée lors

des négociations.

1.3.4.3 Détermination des prix

Tous les prix mentionnés dans le formulaire d’offre doivent être obligatoirement

libellés en EURO.

Le présent marché est un marché à bordereau de prix, ce qui signifie que seul le prix

unitaire est forfaitaire. Le prix à payer sera obtenu en appliquant les prix unitaires

mentionné dans l’inventaire aux quantités réellement exécutées.

En application de l’article 37 de l’Arrêté Royal du 18 Avril 2017, le pouvoir

adjudicateur peut effectuer toutes les vérifications sur pièces comptables et tous

contrôles sur place de l’exactitude des indications fournis dans le cadre de la

vérification des prix.

1.3.4.4 Eléments inclus dans le prix

Le soumissionnaire est censé avoir inclus dans ses prix tant unitaires que globaux

tous les frais et impositions généralement quelconques grevant les travaux, à

l’exception de la taxe sur la valeur ajoutée.

Sont inclus dans les prix tant unitaires que globaux des marchés de travaux : Voir

Spécifications Techniques et détail estimatif et quantitatif.

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1.3.4.5 Droit d’introduction et ouverture des offres

Droit et mode d’introduction des offres

Sans préjudice des variantes éventuelles, le soumissionnaire ne peut remettre qu’une

seule offre par marché.

Le soumissionnaire introduit son offre de la manière suivante (ne pas respecter cette

règle constitue une irrégularité et peut entraîner la non sélection de l’offre) :

a) Un exemplaire de l’offre technique en 1 fichier sera introduit par voie

électronique exclusivement et exclusivement à l’adresse :

geert.kindt@enabel.be

b) Un exemplaire de l’offre financière en 1 fichier sera introduit par voie

électronique : exclusivement et exclusivement à l’adresse :

geert.kindt@enabel.be

c) Les offres doivent être reçues à l’adresse mail au plus-tard le 17

août 2020 à 16 h00. Une confirmation de la réception sera renvoyée.

Les offres transmises sous une autre façon ou à d’autres destinataires seront

écartées de la procédure.

Attention :

Les offres doivent être introduites selon la forme prescrite dans la partie

1.3.4.5

Ne pas respecter ce canevas peut engendrer l’exclusion

au marché.

.

1.3.4.6 Date limite pour le dépôt des offres

Les offres doivent être en possession du pouvoir adjudicateur avant le 17/08/2020

à 16h00 (heure Conakry).

L’ouverture des offres se fera à huis clos.

1.3.4.7 Modification ou retrait d’une offre déjà

introduite

Lorsqu’un soumissionnaire souhaite modifier ou retirer une offre déjà envoyée ou

introduite, ceci doit se dérouler conformément aux dispositions des articles 43 et 85

de l’arrêté royal du 18 avril 2017.

Afin de modifier ou de retirer une offre déjà envoyée ou introduite, une déclaration

écrite est exigée, correctement signée par le soumissionnaire ou par son mandataire.

L’objet et la portée des modifications doivent être mentionnés de façon précise. Le

retrait doit être inconditionnel.

Le retrait peut également être communiqué par téléfax, ou via un moyen

électronique, pour autant qu’il soit confirmé par lettre recommandée déposée à la

poste ou contre accusé de réception au plus tard le jour avant la date limite de

réception des offres.

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Ainsi, les modifications à une offre qui interviennent après la signature du rapport de

dépôt, ainsi que son retrait donnent lieu à l'envoi d'un nouveau rapport de dépôt qui

doit être signé conformément au paragraphe 1er.

L'objet et la portée des modifications doivent être indiqués avec précision.

Le retrait doit être pur et simple.

Lorsque le rapport de dépôt dressé à la suite des modifications ou du retrait visé à

l'alinéa 1er, n'est pas revêtu de la signature visée au paragraphe 1er, la modification

ou le retrait est d'office entaché de nullité. Cette nullité ne porte que sur les

modifications ou le retrait et non sur l'offre elle-même.

1.3.5 Sélection des soumissionnaires

1.3.5.1 Motifs d’exclusion

Les motifs d’exclusion obligatoires et facultatifs sont renseignés en annexe du présent

cahier spécial des charges.

Par le dépôt de son offre, le soumissionnaire atteste qu’il ne se trouve pas dans un des

cas d’exclusion figurant aux articles 67 à 69 de la loi du 17 juin 2016 et aux articles 61

à 64 de l’A.R. du 18 avril 2017.

1.3.5.2 Critères de sélection

Le soumissionnaire est, en outre, tenu de démontrer à l’aide des documents

demandés dans le « Dossier de sélection » qu’il est suffisamment capable, tant du

point de vue économique et financier que du point de vue technique, de mener à bien

le présent marché public.

1.3.5.3 Aperçu de la procédure

Dans une première phase, les offres introduites par les soumissionnaires sélectionnés

seront examinées sur le plan de la régularité formelle et matérielle. Les offres

irrégulières seront rejetées.

Le pouvoir adjudicateur se réserve le droit de faire régulariser les irrégularités dans

l’offre des soumissionnaires durant les négociations.

Dans une seconde phase, les offres régulières formellement et matériellement seront

examinées sur le plan du fond par une commission d’évaluation. Seules les offres

ayant un score moyen d'au moins 75 % pour l’évaluation technique seront

retenues pour la suite du processus (grille d’évaluation en annexe A).

Le pouvoir adjudicateur limitera le nombre d’offres à négocier en appliquant les

critères d’attribution précisés dans les documents du marché. Cet examen sera réalisé

sur la base des critères d'attribution mentionnés dans le présent cahier spécial des

charges et a pour but de composer une shortlist de soumissionnaires avec lesquels

des négociations seront menées.

Ensuite vient la phase des négociations. Le pouvoir adjudicateur peut négocier avec

les soumissionnaires les offres initiales et toutes les offres ultérieures que ceux-ci ont

présentées, à l’exception des offres finales, en vue d’améliorer leur contenu. Les

exigences minimales et les critères d’attribution ne font pas l’objet de négociations.

Cependant, le pouvoir adjudicateur peut également décider de ne pas négocier. Dans

ce cas l’offre initiale vaut comme offre définitive.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 18

Lorsque le pouvoir adjudicateur entend conclure les négociations, il en informera les

soumissionnaires restant en lice et fixera une date limite commune pour la

présentation d’éventuelles offres : Best and Final Offer (BAFO). Après la

clôture des négociations, les BAFO seront confrontées aux critères d’exclusion, aux

critères de sélection ainsi qu’aux critères d’attribution. Le soumissionnaire dont la

BAFO présente le meilleur rapport qualité/prix (donc celui qui obtient le meilleur

score sur la base des critères d’attribution mentionnés ci-après) sera désigné comme

adjudicataire pour le présent marché.

Les BAFO des soumissionnaires avec lesquels des négociations ont été menées seront

examinées du point de vue de leur régularité. Les BAFO irrégulières seront exclues.

Seules les BAFO régulières seront prises en considération pour être confrontées aux

critères d’attribution.

Le pouvoir adjudicateur se réserve le droit de revoir la procédure énoncée ci-dessus

dans le respect du principe d’égalité de traitement et de transparence.

1.3.5.4 Critères d’attribution

Le pouvoir adjudicateur choisira la BAFO régulière qu’il juge la plus avantageuse en

tenant compte des critères suivants :

· Attribution sur la base du prix (offre financière): 70%

Cotation financière= 70-{(Prix de l’offre concernée-Prix de l’offre la plus basse)/Prix

de l’offre la plus basse}*70

· Attribution sur la base de la qualité technique : 30%

Cotation Technique = 30 %*(le score de l’évaluation technique)

Seules les offres ayant un score moyen d'au moins 75 % pour l’évaluation

technique (grille d’évaluation en annexe A) seront retenues pour la suite

du processus.

Cotation finale

Les cotations pour les critères d’attribution seront additionnées. Le marché sera

attribué au soumissionnaire qui obtient la cotation finale la plus élevée, après que le

pouvoir adjudicateur aura vérifié, à l’égard de ce soumissionnaire, l’exactitude de la

déclaration sur l’honneur et à condition que le contrôle ait démontré que la

déclaration sur l’honneur corresponde à la réalité.

1.3.5.5 Attribution du marché

Les lots du marché seront attribués aux soumissionnaires qui ont remis l’offre

régulière la plus avantageuse tenant compte des critères d’attribution.

Il faut néanmoins remarquer que, conformément à l’art. 85 de la Loi du 17 juin 2016,

il n’existe aucune obligation pour le pouvoir adjudicateur d’attribuer le marché.

Le pouvoir adjudicateur peut soit renoncer à passer le marché, soit refaire la

procédure, au besoin suivant un autre mode.

1.3.5.6 Conclusion du contrat

Conformément à l’art. 88 de l’A.R. du 18 avril 2017, le marché a lieu par la

notification au soumissionnaire choisi de l’approbation de son offre.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 19

La notification est effectuée par les plateformes électroniques, par courrier

électronique ou par fax et, le même jour, par envoi recommandé.

Le contrat intégral consiste dès lors en un marché attribué par Enabel au

soumissionnaire choisi conformément au :

· Le présent CSC et ses annexes ;

· La BAFO approuvée de l’adjudicataire et toutes ses annexes ;

· La lettre recommandée portant notification de la décision d’attribution ;

· Le cas échéant, les documents éventuels ultérieurs, acceptés et signés par les

deux parties.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 20

1.4 Conditions contractuelles et administratives

particulières

Le présent chapitre de ce CSC contient les clauses particulières applicables au présent

marché public par dérogation aux ‘Règles générales d’exécution des marchés publics

et des concessions de travaux publics’ de l’AR du 14 janvier 2013, ci-après ‘RGE’ ou

qui complètent ou précisent celui-ci. Les articles indiqués ci-dessus (entre

parenthèses) renvoient aux articles des RGE. En l’absence d’indication, les

dispositions pertinentes des RGE sont intégralement d’application.

Dans ce CSC, il est dérogé à l’article 26 des RGE.

1.4.1 Définitions (art. 2)

Dans le cadre de ce marché, il faut comprendre par :

- acompte : paiement d’une partie du marché après service fait et accepté;

- avance : paiement d’une partie du marché avant service fait et accepté;

- avenant : convention établie entre les parties liées par le marché en cours

d’exécution du marché et ayant pour objet une modification des documents

qui y sont applicables;

- cautionnement : garantie financière donnée par l’adjudicataire de ses

obligations jusqu’à complète et bonne exécution du marché;

- fonctionnaire dirigeant : le fonctionnaire, ou toute autre personne, chargé de

la direction et du contrôle de l’exécution du marché;

- réception : constatation par le pouvoir adjudicateur de la conformité aux

règles de l’art ainsi qu’aux conditions du marché de tout ou partie des

travaux, fournitures ou services exécutés par l’adjudicataire;

1.4.2 Utilisation des moyens électroniques (art. 10)

L’utilisation des moyens électroniques pour les échanges durant l’exécution du

marché est permise sauf quand indiqué différemment dans le présent CSC.

Dans ces derniers cas, les notifications du pouvoir adjudicateur sont adressées au

domicile ou au siège social mentionné dans l’offre.

1.4.3 Fonctionnaire dirigeant (art. 11)

La direction et le contrôle de l’exécution du marché sont confiés au fonctionnaire

dirigeant qui sera communiqué ultérieurement par le pouvoir adjudicateur

Une fois le marché conclu, le fonctionnaire dirigeant est l’interlocuteur principal de

l’entrepreneur. Toute la correspondance et toutes les questions concernant

l’exécution du marché lui seront adressées, sauf mention contraire expresse dans ce

CSC.

Le fonctionnaire dirigeant a pleine compétence pour ce qui concerne le suivi de

l’exécution du marché, y compris la délivrance d’ordres de service, l’établissement de

procès-verbaux et d’états des lieux, l’approbation des services, des états

d’avancements et des décomptes. Il peut ordonner toutes les modifications au marché

qui se rapportent à son objet et qui restent dans ses limites.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 21

Ne font toutefois pas partie de sa compétence : la signature d’avenants

ainsi que toute autre décision ou accord impliquant une dérogation aux

clauses et conditions essentielles du marché. Pour de telles décisions, le

pouvoir adjudicateur est représenté comme stipulé au point Le pouvoir

adjudicateur.

Le fonctionnaire dirigeant n’est en aucun cas habilité à modifier les

modalités (p. ex., délais d’exécution, …) du contrat, même si l’impact

financier devait être nul ou négatif. Tout engagement, modification ou

accord dérogeant aux conditions stipulées dans le CSC et qui n’a pas été

notifié par le pouvoir adjudicateur doit être considéré comme nul.

1.4.4 Sous-traitants (art. 12 à 15)

Le fait que l’adjudicataire confie tout ou partie de ses engagements à des soustraitants ne dégage pas sa responsabilité envers le pouvoir adjudicateur. Celui-ci ne se

reconnaît aucun lien contractuel avec ces tiers.

L’adjudicataire reste, dans tous les cas, seul responsable vis-à-vis du pouvoir

adjudicateur.

L’entrepreneur s’engage à faire exécuter le marché par les personnes indiquées dans

l’offre, sauf cas de force majeure. Les personnes mentionnées ou leurs remplaçants

sont tous censés participer effectivement à la réalisation du marché. Les remplaçants

doivent être agréés par le pouvoir adjudicateur.

1.4.5 Confidentialité (art. 18)

L’entrepreneur et ses collaborateurs sont liés par un devoir de réserve concernant les

informations dont ils ont connaissance lors de l’exécution de ce marché. Ces

informations ne peuvent en aucun cas être communiquées à des tiers sans

l’autorisation écrite du pouvoir adjudicateur. L’entrepreneur peut toutefois faire

mention de ce marché en tant que référence, à condition qu’il en indique l’état avec

véracité (p.ex. ‘en exécution’), et pour autant que le pouvoir adjudicateur n’ait pas

retiré cette autorisation pour cause de mauvaise exécution du marché.

1.4.6 Droits intellectuels (art. 19 à 23)

Le pouvoir adjudicateur acquiert les droits de propriété intellectuelle nés, mis au

point ou utilisés à l'occasion de l'exécution du marché.

Sans préjudice de l'alinéa 1er et sauf disposition contraire dans les documents du

marché, lorsque l'objet de celui-ci consiste en la création, la fabrication ou le

développement de dessins et modèles, de signes distinctifs, le pouvoir adjudicateur en

acquiert la propriété intellectuelle, ainsi que le droit de les déposer, de les faire

enregistrer et de les faire protéger.

En ce qui concerne les noms de domaine créés à l'occasion d'un marché, le pouvoir

adjudicateur acquiert également le droit de les enregistrer et de les protéger, sauf

disposition contraire dans les documents du marché.

1.4.7 Assurances (art. 24)

L'adjudicataire contracte les assurances couvrant sa responsabilité en matière

d'accidents de travail et sa responsabilité civile vis-à-vis des tiers lors de l'exécution

du marché.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 22

L'adjudicataire contracte également toute autre assurance imposée par les documents

du marché.

 § 2. Dans un délai de trente jours à compter de la conclusion du marché,

l'adjudicataire justifie qu'il a souscrit ces contrats d'assurances, au moyen d'une

attestation établissant l'étendue de la responsabilité garantie requise par les

documents du marché.

 A tout moment durant l'exécution du marché, l'adjudicataire produit cette

attestation, dans un délai de quinze jours à compter de la réception de la demande du

pouvoir adjudicateur.

1.4.8 Cautionnement (art. 25 à 33)

Le cautionnement est fixé à 5% du montant total, hors TVA, du marché. Le montant

ainsi obtenu est arrondi à la dizaine d’euro supérieure.

Le cautionnement peut être constitué conformément aux dispositions légales et

réglementaires, soit en numéraire, ou en fonds publics, soit sous forme de

cautionnement collectif.

Le cautionnement peut également être constitué par une garantie accordée par un

établissement de crédit satisfaisant au prescrit de la législation relative au statut et au

contrôle des établissements de crédit ou par une entreprise d'assurances satisfaisant

au prescrit de la législation relative au contrôle des entreprises d'assurances et agréée

pour la branche 15 (caution).

Par dérogation à l’article 26, le cautionnement peut être établi via un établissement

dont le siège social se situe dans un des pays de destination des services. Le pouvoir

adjudicateur se réserve le droit d’accepter ou non la constitution du cautionnement

via cet établissement. L’adjudicataire mentionnera le nom et l’adresse de cet

établissement dans l’offre.

La dérogation est motivée pour laisser l’opportunité aux éventuels soumissionnaires

locaux d’introduire une offre. Cette mesure est rendue indispensable par les exigences

particulières du marché.

L’adjudicataire doit, dans les trente jours calendrier suivant le jour de la conclusion

du marché, justifier la constitution du cautionnement par lui-même ou par un tiers,

de l’une des façons suivantes :

1° lorsqu’il s’agit de numéraire, par le virement du montant au numéro de

compte bpost banque de la Caisse des Dépôts et Consignations [compte bpost banque

n° BE58 6792 0040 9979 (IBAN), PCHQBEBB (BIC)] ou d’un organisme public

remplissant une fonction similaire à celle de ladite Caisse, ci-après dénommé

organisme public remplissant une fonction similaire

2° lorsqu’il s’agit de fonds publics, par le dépôt de ceux-ci entre les mains du

caissier de l’Etat au siège de la Banque nationale à Bruxelles ou dans l’une de ses

agences en province, pour compte de la Caisse des Dépôts et Consignations, ou d’un

organisme public remplissant une fonction similaire

3° lorsqu’il s’agit d’un cautionnement collectif, par le dépôt par une société

exerçant légalement cette activité, d’un acte de caution solidaire auprès de la Caisse

des Dépôts et Consignations ou d’un organisme public remplissant une fonction

similaire

4° lorsqu’il s’agit d’une garantie, par l’acte d’engagement de

l’établissement de crédit ou de l’entreprise d’assurances pour un

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 23

cautionnement de ce type le formulaire en annexe H est obligatoirement

utilisé, le cautionnement ne peut pas contenir une date finale à

l’exception de la tombée en annulation d’office prévue après 18 mois

(exemple : les cas de décès, faillite).

Cette justification se donne, selon le cas, par la production au pouvoir adjudicateur :

1° soit du récépissé de dépôt de la Caisse des Dépôts et Consignations ou d’un

organisme public remplissant une fonction similaire

2° soit d’un avis de débit remis par l’établissement de crédit ou l’entreprise

d’assurances

3° soit de la reconnaissance de dépôt délivrée par le caissier de l’Etat ou par un

organisme public remplissant une fonction similaire

4° soit de l’original de l’acte de caution solidaire visé par la Caisse des Dépôts et

Consignations ou par un organisme public remplissant une fonction similaire

5° soit de l’original de l’acte d’engagement établi par l’établissement de crédit ou

l’entreprise d’assurances accordant une garantie.

Ces documents, signés par le déposant, indiquent au profit de qui le cautionnement

est constitué, son affectation précise par l’indication sommaire de l’objet du marché

et de la référence des documents du marché, ainsi que le nom, le prénom et l’adresse

complète de l’adjudicataire et éventuellement, du tiers qui a effectué le dépôt pour

compte, avec la mention "bailleur de fonds" ou "mandataire", suivant le cas.

Le délai de trente jours calendrier visé ci-avant est suspendu pendant la période de

fermeture de l’entreprise de l’adjudicataire pour les jours de vacances annuelles payés

et les jours de repos compensatoires prévus par voie réglementaire ou dans une

convention collective de travail rendue obligatoire.

La preuve de la constitution du cautionnement doit être envoyée à l’adresse qui sera

mentionnée dans la notification de la conclusion du marché.

La demande de l’adjudicataire de procéder à la réception :

1° en cas de réception provisoire : tient lieu de demande de libération de la

première moitié du cautionnement

2° en cas de réception définitive : tient lieu de demande de libération de la

seconde moitié du cautionnement, ou, si une réception provisoire n’est pas prévue, de

demande de libération de la totalité de celui-ci.

1.4.9 Conformité de l’exécution (art. 34)

Les travaux doivent être conformes sous tous les rapports aux documents du marché.

Même en l'absence de spécifications techniques mentionnées dans les documents du

marché, ils répondent en tous points aux règles de l'art.

1.4.10 Plans, documents et objets établis par le

pouvoir adjudicateur (art. 35)

S'il le demande, l'adjudicataire reçoit gratuitement et dans la mesure du possible de

manière électronique, une collection complète de copies des plans qui ont servi de

base à l'attribution du marché. Le pouvoir adjudicateur est responsable de la

conformité de ces copies aux plans originaux.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 24

L'adjudicataire conserve et tient à la disposition du pouvoir adjudicateur tous les

documents et la correspondance se rapportant à l'attribution et à l'exécution du

marché jusqu'à la réception définitive.

1.4.11 Plans de détail et d’exécution établis par

l’adjudicataire (art. 36)

L'adjudicataire établit à ses frais les plans d'exécution de détail, s’il est constaté qu’il y

a des modifications topographiques, géométriques du tracé, des plans compris dans

le présent CSC. Les documents du marché indiquent les plans qui sont à approuver

par l’adjudicateur, lequel dispose d'un délai de dix (10) jours pour l'approbation ou le

refus des plans à compter de la date à laquelle ceux-ci lui sont présentés.

Les documents éventuellement corrigés sont représentés à l’adjudicateur qui dispose

d'un délai de cinq (5) jours pour leur approbation, pour autant que les corrections

demandées ne résultent pas d'exigences nouvelles de sa part.

1.4.11.1 Planning de chantier

La façon d'introduire le planning est à convenir avec le fonctionnaire dirigeant.

Le premier planning est à introduire dans les 20 jours calendrier qui suivent la

notification de l'approbation de l'offre et une mise à jour mensuelle est obligatoire en

cours de chantier.

Ce projet de planning de chantier renseigne, outre les délais nécessaires aux travaux

proprement dits "in situ", la durée des diverses prestations préalables telles que

notamment l'établissement des documents prescrits dans les clauses techniques,

plans d'exécution et de détails, notes de calculs, sélection des matériels et matériaux,

y compris l'approbation des documents correspondants, les approvisionnements, le

travail en atelier ou en usine, les essais préalables et de conformité, etc.

Après étude, remarques et approbation de l’adjudicateur, le planning devient

contractuel.

1.4.11.2 Planning directeur

L’entrepreneur s'oblige à fournir un planning directeur à l'approbation de

l’adjudicateur et à ses conseils, dans les 20 jours calendrier qui suivent la notification

de conclusion du marché.

Ce planning devra anticiper suffisamment les situations pour permettre à

l’adjudicateur de prendre les décisions ou donner les réponses ou fournir les

documents qui lui incombent.

Le planning directeur sera mis à jour au minimum mensuellement et devra rester

cohérent avec le planning de chantier. Il sera coordonné avec le planning de chantier

et sera établi sur le même document.

L’adjudicataire assure seul la gestion du planning de toutes les activités nécessaires à

la réalisation du présent marché.

1.4.12 Documents d’exécution

Ces plans tiennent compte du cahier spécial des charges et des prescriptions

techniques, des esquisses d'intention de l'auteur de projet et des plans généraux

d'architecture, de stabilité et de techniques spéciales annexées au présent cahier

spécial des charges.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 25

Tous les plans d'exécution et de détails sont à soumettre à l'approbation de

l’adjudicateur accompagnés des notes de calculs, agréments et fiches techniques.

a. Disposition préparatoire

Avant de commencer l’exécution des travaux, l’Entreprise devra à ses frais :

· Vérifier les plans du CSC et établir un dossier d’exécution. Cette vérification

se fera pour tous les ouvrages à construire.

· Etablir un plan d’installation de chantier.

· Etablir un planning détaillé d’exécution

L’entrepreneur prévoira de remettre au fonctionnaire dirigeant ou son délégué les

dossiers d’exécution, au fur et à mesure de leur achèvement. Il pourra entreprendre la

phase "travaux" sur tous les dossiers d’exécution qui auront été agréés par le

fonctionnaire dirigeant ou son délégué sans attendre que l'ensemble des travaux ait

été agréé.

Pour la réalisation de ces prestations, l’Entrepreneur devra mettre en place les

moyens et le personnel spécialisé prévu dans sa soumission. Il aura à installer au lieu

de ses installations de chantier, un bureau où seront élaborés et établis les

documents. Compte tenu du délai de mobilisation de 10 jours prévus pour le

démarrage de ces études, l’Entrepreneur devra, si nécessaire, envisager une location

temporaire de locaux au lieu de ses installations pour installer ce bureau.

Si l’entrepreneur reconnaît une erreur dans les documents de base fournis, il doit le

signaler immédiatement par écrit au fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

Les plans, notes de calcul, études de détail et autres documents établis par

l’Entreprise sont fournis au fonctionnaire dirigeant ou son délégué pour approbation

en deux (02) exemplaires et en quatre (04) exemplaires en version finale avec à

chaque fois une copie électronique sous format AutoCad C3D et PDF pour les plans et

sous Excel pour les notes de calcul accompagnés des métrés y relatifs.

L’Entrepreneur ne pourra commencer l’exécution d’un ouvrage qu’après avoir reçu

l’approbation du fonctionnaire dirigeant ou son délégué sur les documents

nécessaires à cette exécution. Le plan ou le dossier approuvé portera la mention «

Approuvé et BON POUR EXECUTION »

En outre, l’Entreprise devra procéder à la prospection d’emprunts et fournir les

résultats des essais effectués avant le début des travaux.

b. Démarrage du chantier

Dans un délai de 20 jours à dater de l’ordre de commencer les travaux, l’Entrepreneur

devra fournir :

· L’organigramme de la direction du personnel de maîtrise du chantier avec les

noms, qualifications et fonctions des divers agents.

· Le programme détaillé d’exécution de l’ensemble des travaux, traduits sous

forme de graphique de GANTT (planning à barres) afin de faciliter sa tenue à

jour et son utilisation.

· Ce programme prévisionnel comportera notamment toutes les indications

relatives :

o Aux installations de chantier.

o Aux déplacements ou aux préservations des réseaux existants.

o Aux dispositions prises relativement à la circulation.

o A l’ensemble des travaux de terrassement, avec indication des moyens

en personnel et en équipement utilisé, des mouvements de terre, et de

gisements des matériaux ou de sites de dépôt.

o A l’ensemble des ouvrages de drainage et de tout ouvrage en béton

armé.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 26

Il précisera :

· Les dispositions, méthodes et modes d’exécution que l’Entrepreneur propose

d’adopter pour la réalisation des travaux.

· L’organisation, les moyens et les procédures dans le temps et les phasages

entre les travaux ;

· Les cadences d’exécution.

· L’évolution des effectifs sur chantier.

Le fonctionnaire dirigeant ou son délégué dispose d’un délai de quinze (15) jours

pour présenter ses observations sur les programmes qui lui sont soumis par

l’Entrepreneur.

Le démarrage effectif des travaux sera subordonné à la présentation du planning

détaillé au fonctionnaire dirigeant ou son délégué sans que les délais soient de ce fait

prolongés.

Ce programme aura pour origine la date de notification de l'ordre de service de

commencer les travaux.

L'entrepreneur établira des programmes détaillés d'exécution mois par mois et les

transmettra au fonctionnaire dirigeant ou son délégué. Ces programmes seront

constamment tenus à jour de manière à être conforme au déroulement effectif des

travaux.

Etablissement des Plans "As Built" :

En cours d'exécution, les plans sont corrigés et mis à jour par l’entrepreneur dans les

moindres détails de manière à reproduire avec exactitude les ouvrages et installations

ainsi que leurs particularités tels qu'ils ont été réellement exécutés.

Après l'achèvement des travaux, et en vue de la réception provisoire des ouvrages,

l’entrepreneur est tenu de remettre les plans et schémas complets des ouvrages et

installations tels qu'ils auront été réalisés.

1.4.13 Modifications du marché (art. 37 à 38/19 et 80)

Applicable

1.4.13.1 Remplacement de l’adjudicataire (art. 38/3)

Pour autant qu’il remplisse les critères de sélection ainsi que les critères d’exclusions

repris dans le présent document, un nouvel adjudicataire peut remplacer

l’adjudicataire avec qui le marché initial a été conclu dans les cas autres que ceux

prévus à l’art. 38/3 des RGE.

L’adjudicataire introduit sa demande le plus rapidement possible par envoi

recommandé, en précisant les raisons de ce remplacement, et en fournissant un

inventaire détaillé de l’état des fournitures déjà faites, les coordonnées relatives au

nouvel adjudicataire, ainsi que les documents et certificats auxquels le pouvoir

adjudicateur n’a pas accès gratuitement.

Le remplacement fera l’objet d’un avenant daté et signé par les trois parties.

L’adjudicataire initial reste responsable vis à vis du pouvoir adjudicateur pour

l’exécution de la partie restante du marché.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 27

1.4.13.2 Révision des prix (art. 38/7)

Pour le présent marché, aucune révision des prix n’est possible.

1.4.13.3 Indemnités suite aux suspensions ordonnées

par l’adjudicateur durant l’exécution (art. 38/12)

L’adjudicateur se réserve le droit de suspendre l’exécution du marché pendant une

période donnée, notamment lorsqu’il estime que le marché ne peut pas être exécuté

sans inconvénient à ce moment-là.

Le délai d’exécution est prolongé à concurrence du retard occasionné par cette

suspension, pour autant que le délai contractuel ne soit pas expiré. Lorsque ce délai

est expiré, une remise d'amende pour retard d'exécution sera consentie.

Lorsque les prestations sont suspendues, sur la base de la présente clause,

l’adjudicataire est tenu de prendre, à ses frais, toutes les précautions nécessaires pour

préserver les prestations déjà exécutées et les matériaux, des dégradations pouvant

provenir de conditions météorologiques défavorables, de vol ou d'autres actes de

malveillance.

L’adjudicataire a droit à des dommages et intérêts pour les suspensions ordonnées

par l’adjudicateur lorsque :

- la suspension dépasse au total un vingtième du délai d’exécution et au moins

dix jours ouvrables ou quinze jours de calendrier, selon que le délai

d’exécution est exprimé en jours ouvrables ou en jours de calendrier;

- la suspension n’est pas due à des conditions météorologiques défavorables ;

- la suspension a lieu endéans le délai d’exécution du marché.

Dans les trente jours de leur survenance ou de la date à laquelle l’adjudicataire ou le

pouvoir adjudicateur aurait normalement dû en avoir connaissance, l’adjudicataire

dénonce les faits ou les circonstances de manière succincte au pouvoir adjudicateur et

décrit de manière précise leur sur le déroulement et le coût du marché.

Il est rappelé que conformément à l’article 80 de l’AR du 14/01/2013, l’entrepreneur

est tenu de poursuivre les travaux sans interruption, nonobstant les contestations

auxquelles peut donner lieu la détermination de prix nouveaux.

Tout ordre modifiant le marché, en cours d’exécution du contrat, est donné par écrit.

Toutefois, les modifications de portée mineure peuvent ne faire l'objet que

d'inscriptions au journal des travaux.

Les ordres ou les inscriptions indiquent les changements à apporter aux clauses

initiales du marché ainsi qu'aux plans.

1.4.13.4 Fixation des prix unitaires ou globaux – Calcul

du prix

Les prix unitaires ou globaux des travaux modifiés, que l’entrepreneur est tenu

d’exécuter, sont déterminés dans l’ordre de priorité suivant :

1. Selon les prix unitaires ou globaux de l’offre approuvée ;

2. A défaut, selon des prix unitaires ou globaux déduits de l’offre approuvée ;

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 28

3. A défaut, selon des prix unitaires ou globaux d’un autre marché d’Enabel ;

4. A défaut, selon des prix unitaires ou globaux à convenir pour l’occasion.

Dans ce dernier cas, L’entrepreneur doit justifier le nouveau prix unitaire en le

détaillant en fournitures, homme-heures, heures de matériel et frais généraux et

bénéfices.

1.4.13.5 Fixation des prix unitaires ou globaux –

Procédure à respecter

L’entrepreneur introduit sa proposition pour la réalisation des prestations

complémentaires ou ses nouveaux prix au plus tard dans les 10 jours calendrier de la

demande du fonctionnaire dirigeant (à moins que ce dernier ne spécifie un délai plus

court) et, avant l’exécution des travaux considérés. Cette proposition est introduite

sur base d’une fiche type qui lui sera fournie par le fonctionnaire dirigeant et sera

accompagnée de toutes les annexes et justifications nécessaires.

Cette fiche de prix convenus est établie sur base du modèle établi par Enabel.

L’entrepreneur y joint au minimum les annexes et documents suivants :

· La demande de modification faite par le pouvoir adjudicateur et plus

généralement la justification de la modification des travaux,

· le calcul des nouveaux prix unitaires ou globaux

· les quantités à mettre en œuvre pour les postes existants et les nouveaux

postes,

· le cas échéant, les offres des sous-traitants ou fournisseurs consultés,

· les autres documents qu’il estime pertinent.

Après exécution de la prestation, et au plus tard, lors de l’établissement du décompte

final, l’entrepreneur transmet au fonctionnaire dirigeant les factures que lui ont

adressées les sous-traitants et fournisseurs. Il atteste sur ces factures qu’il n’a reçu

pour celles-ci aucune note de crédit ou compensation du fournisseur ou du soustraitant.

Lorsque l’entrepreneur reste en défaut de fournir une proposition acceptable de

nouveaux prix ou si le pouvoir adjudicateur estime que la proposition fournie est

inacceptable, le pouvoir adjudicateur fixe d’office le nouveau prix unitaire ou global,

tous les droits de l’entrepreneur restant saufs.

1.4.13.6 Circonstances imprévisibles

L'adjudicataire n'a droit en principe à aucune modification des conditions

contractuelles pour des circonstances quelconques auxquelles le pouvoir adjudicateur

est resté étranger.

Une décision de l’Etat belge de suspendre la coopération avec le pays partenaire est

considérée être des circonstances imprévisibles au sens du présent article. En cas de

rupture ou de cessation des activités par l’Etat belge qui implique donc le

financement de ce marché, Enabel mettra en œuvre les moyens raisonnables pour

convenir d'un montant maximum d'indemnisation.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 29

1.4.14 Contrôle et surveillance du marché

Applicable

1.4.14.1 Etendue du contrôle et de la surveillance (art.

39)

Le pouvoir adjudicateur peut faire surveiller ou contrôler partout la préparation ou la

réalisation des prestations par tous moyens appropriés.

L’adjudicataire est tenu de donner aux délégués du pouvoir adjudicateur tous les

renseignements nécessaires et toutes les facilités pour remplir leur mission.

L’adjudicataire ne peut se prévaloir du fait qu’une surveillance ou un contrôle a été

exercé par le pouvoir adjudicateur pour prétendre être dégagé de sa responsabilité

lorsque les prestations sont refusées ultérieurement pour défauts quelconques.

1.4.14.2 Modes de réception technique (art. 41)

En matière de réception technique, il y a lieu de distinguer :

1° la réception technique préalable au sens de l’article 42 ;

2° la réception technique a posteriori au sens de l’article 43 ;

Le pouvoir adjudicateur peut renoncer à tout ou partie des réceptions techniques

lorsque l’adjudicataire prouve que les produits ont été contrôlés par un organisme

indépendant lors de leur production, conformément aux spécifications des

documents du marché. Est à cet égard assimilée à la procédure nationale d’attestation

de conformité toute autre procédure de certification instaurée dans un Etat membre

de l’Union européenne et jugée équivalente.

1.4.14.3 Réception technique préalable (art. 42)

En règle générale, les produits ne peuvent être mis en œuvre s’ils n’ont été, au

préalable, réceptionnés par le fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

Tout le matériel proposé fait l'objet d'une approbation du pouvoir adjudicateur. Cette

approbation est obtenue sur base de fiches techniques préalables qui sont élaborées

par l’entrepreneur et transmises au fonctionnaire dirigeant.

Les fiches techniques présentent globalement le matériel et donnent les spécifications

et les sélections retenues dans le cadre du projet.

Le pouvoir adjudicateur refuse de recevoir des fiches techniques, partielles,

incomplètes n'apportant pas les renseignements techniques nécessaires à l'examen et

à l'approbation.

Dès que les remarques sont en possession de l’entrepreneur celui-ci en tient compte

et complète la fiche technique dans le but de la faire approuver.

La réception technique peut être opérée à différents stades de la production.

Les produits qui, à un stade déterminé, ne satisfont pas aux vérifications imposées,

sont déclarés ne pas se trouver en état de réception technique.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 30

L'adjudicataire est responsable de la garde et de la conservation de ces divers

produits eu égard aux risques encourus par son entreprise et ce, jusqu'à la réception

provisoire des travaux.

Sauf pour les produits agréés, les coûts liés à la réception technique préalable sont à

charge de l'entrepreneur.

En tous cas, ces coûts englobent :

- les frais liés aux prestations des réceptionnaires ; ceux-ci englobent les indemnités

de déplacement et de séjour des réceptionnaires.

- les frais liés au prélèvement d'échantillons, à l'emballage et au transport des

échantillons, quel que soit l'endroit où a lieu le contrôle,

- les frais liés aux essais (préparatifs, fabrication des pièces d'épreuve, coût des essais

à proprement parler (à cet effet, les circulaires relatives à la fixation des tarifs des

essais sont d'application)).

- les frais liés au remplacement des produits présentant des défauts ou avaries.

1.4.14.4 Réception technique à posteriori (art. 43)

Une réception technique a posteriori sera impérativement organisée pour les travaux

ou parties d’équipement qui seraient cachés après l’achèvement des travaux.

1.4.15 Délai d’exécution (art 76)

L’entrepreneur doit terminer les travaux dans un délai de 450 jours calendrier à

compter de la date fixée dans l’ordre de service écrit de commencement des travaux.

Les délais susmentionnés sont impératifs et de rigueur.

1.4.16 Mise à disposition de terrains (art 77)

L'entrepreneur s'assure à ses frais, de la disposition de tous les terrains qui lui sont

nécessaires pour l'installation de ses chantiers, les approvisionnements, la

préparation et la manutention des matériaux de même que ceux nécessaires à la mise

en dépôt de terres arables, des terres provenant des déblais reconnus impropres à

leur réutilisation en remblai, des produits de démolition, des déchets généralement

quelconques et des terres en excès.

Il est responsable, vis-à-vis des riverains, de tout dégât occasionné aux propriétés

privées lors de l'exécution des travaux ou de la mise en dépôt des matériaux.

Les palissades ne peuvent être utilisées comme support de publicité.

Aucune publicité n'est admise sur l'emprise des chantiers, hormis les panneaux "InfoChantier".

1.4.17 Conditions relatives au personnel (art. 78)

Toutes les dispositions légales, réglementaires ou conventionnelles relatives aux

conditions générales de travail, à la sécurité et à l'hygiène sont applicables à tout le

personnel du chantier.

L'entrepreneur, toute personne agissant en qualité de sous-traitant à quelque stade

que ce soit et toute personne mettant du personnel à disposition, sont tenus de payer

à leur personnel respectif les salaires, suppléments de salaires et indemnités aux taux

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 31

fixés, soit par la loi, soit par des conventions collectives conclues par des conventions

d'entreprises.

En permanence, l'entrepreneur tient à la disposition de l'adjudicateur, à un endroit

du chantier que celui-ci désigne, la liste mise à jour quotidiennement de tout le

personnel qu'il occupe sur le chantier.

Cette liste contient au moins les renseignements individuels suivants :

le nom; le prénom; l’occupation réelle par journée effectuée sur le chantier; la date de

naissance; le métier; la qualification;

La personne de contacte et les responsables désignés par l’entrepreneur dans le cadre

de l’exécution du présent contrat avec le pouvoir adjudicateur devra maîtriser le

langue suivante française

1.4.18 Organisation du chantier (art 79)

L’entrepreneur se conforme aux dispositions légales et réglementaires locales

régissant notamment la bâtisse, la voirie, l'hygiène, la protection du travail, ainsi

qu'aux dispositions des conventions collectives, nationales, régionales, locales ou

d'entreprises

Lors de l'exécution des travaux, l'entrepreneur est tenu d'assurer la police du chantier

pendant la durée des travaux et de prendre, dans l'intérêt tant de ses préposés que

des délégués du pouvoir adjudicateur et des tiers, toutes les mesures requises en vue

de garantir leur sécurité.

L'entrepreneur prend, sous son entière responsabilité et à ses frais, toutes les

mesures indispensables pour assurer la protection, la conservation et l'intégrité des

constructions et ouvrages existants. Il prend aussi toutes les précautions requises par

l'art de bâtir et par les circonstances spéciales pour sauvegarder les propriétés

voisines et éviter que, par sa faute, des troubles y soient provoqués.

L'entrepreneur prend, à ses frais, toutes les mesures voulues pour signaler tant de

jour que de nuit ou par temps de brouillard, les chantiers et les dépôts qui empiètent

sur les endroits normalement livrés à la circulation tant des véhicules que des

piétons. Il est tenu de clôturer complètement ses chantiers tant le long des trottoirs

provisoires ou définitifs, que le long des voies provisoires ou définitives réservées à la

circulation automobile. Ces clôtures et palissades assureront également la protection

du chantier pendant toute la durée de celui-ci, contre toute intrusion étrangère aux

besoins du chantier.

L'entrepreneur sera en particulier, responsable des dégâts de toutes sortes qui

pourraient résulter de l'emploi des mines ou explosifs, utilisés pour les terrassements

ou les démolitions, ainsi que des éboulements qui pourraient survenir dans les

fouilles. Avant tout commencement d'exécution de tout ou partie de son chantier,

l'entrepreneur doit aviser les autorités et services intéressés ainsi que les

propriétaires des parcelles traversées et occupées du début des travaux et ceci au

moins dix jours à l'avance

L’entrepreneur fournira un panneau d'information spécifiquement réalisé dans le

cadre de ce chantier aux dimensions et selon le modèle fournit par le Pouvoir

Adjudicateur préalablement au démarrage des travaux.

Le panneau d’information sera posé au début du chantier, le long de la voie publique

à un endroit à définir par le pouvoir adjudicateur.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 32

1.4.19 Moyens de contrôle (art. 82)

L'entrepreneur informe le pouvoir adjudicateur du lieu précis de l'exécution des

travaux en cours sur le chantier, dans ses ateliers et usines ainsi que chez ses soustraitants ou fournisseurs.

Sans préjudice des réceptions techniques à effectuer sur chantier, l'entrepreneur

assure en tout temps au fonctionnaire dirigeant et aux délégués désignés par le

pouvoir adjudicateur le libre accès aux lieux de production, en vue du contrôle de la

stricte application du marché, notamment en ce qui concerne l'origine et les qualités

des produits.

Si l'entrepreneur met en œuvre des produits n'ayant pas été réceptionnés ou ne

satisfaisant pas aux prescriptions du cahier des charges, le fonctionnaire dirigeant ou

son délégué peut interdire la poursuite des travaux en cause, jusqu'à ce que ces

produits refusés soient remplacés par d'autres qui satisfont aux conditions du

marché, sans que cette décision engendre une prolongation du délai d'exécution ou

un droit quelconque à indemnisation. La décision est notifiée à l'entrepreneur par

procès-verbal.

1.4.20 Journal des travaux (art. 83)

Dès la réception de la notification de la conclusion du marché, l'entrepreneur met les

Journaux de Travaux nécessaires à la disposition d’Enabel.

Dès le début des travaux, l'entrepreneur est tenu de fournir quotidiennement et en 2

exemplaires aux délégués du pouvoir adjudicateur, tous les renseignements

nécessaires à l’établissement du journal des travaux. Il s’agit notamment :

· conditions atmosphériques ;

· interruptions de chantier dues à des conditions météorologiques défavorables

· les heures de travail;

· le nombre et la qualité des ouvriers et manœuvres occupés sur chantier, leurs

catégories, le genre et les ouvrages auxquels ils sont affectés.

· les matériaux approvisionnés;

· le matériel effectivement utilisé et le matériel hors service ;

· les événements imprévus ;

· les ordres modificatifs de portées mineures du fonctionnaire dirigeant ou son

délégué et les réponses éventuelles de l’entrepreneur

· les attachements et quantités réalisées pour chacun des postes et dans

chacune des zones de chantier. Les attachements constituent la

représentation exacte et détaillée de tous les ouvrages exécutés, en quantité,

dimension et poids.

Des retards dans la mise à disposition des documents susmentionnés peuvent donner

lieu à l'application des pénalités.

A défaut d'avoir formulé ses observations dans la forme et le délai précités,

l'entrepreneur est censé être d'accord avec les mentions du journal des travaux et des

attachements détaillés.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 33

Lorsque ses observations ne sont pas jugées fondées, l'entrepreneur en est informé

par lettre recommandée.

1.4.21 Responsabilité de l’entrepreneur (art. 84)

L'entrepreneur est responsable de la totalité des travaux exécutés par lui-même ou

par ses sous-traitants jusqu'à la réception définitive de leur ensemble.

L'entrepreneur assurera à ses frais la mise en service des ouvrages en prenant les

précautions voulues, en accord avec le fonctionnaire dirigeant ou son délégué et en

présence du/des représentants des agriculteurs.

Pendant la durée du délai de garantie, l'entrepreneur demeurera responsable des

ouvrages et sera tenu de les entretenir. Il sera responsable des travaux de réfection

qui se révéleraient nécessaires, des dégâts occasionnés par la rupture des conduites et

des appareils.

Il devra entreprendre les réparations dont la nécessité lui serait notifiée par le

fonctionnaire dirigeant ou son délégué dans les délais prévus par cette notification.

S'il ne se conforme pas aux prescriptions, il sera pourvu d'office aux remplacements

et réparations par le fonctionnaire dirigeant ou son délégué, aux frais de

l'entrepreneur, après mise en demeure par lettre recommandée restée sans effet.

Les obligations, ainsi imposées, se prolongeront s'il est nécessaire au-delà du terme

fixé jusqu'à ce que les ouvrages aient été mis en état de réception définitive.

Les réparations des dégradations se font conformément aux instructions du pouvoir

adjudicateur.

L'entrepreneur ne pourra s'opposer à ce que d'autres entrepreneurs chargés

d'exécuter d'autres travaux différents de ceux qu'il a été chargé d'exécuter, s'installent

avec lui sur les terrains des aménagements.

1.4.22 Moyens d’action du Pouvoir Adjudicateur (art.

44-51 et 85-88)

Le défaut de l’adjudicataire ne s’apprécie pas uniquement par rapport aux travaux

mêmes, mais également par rapport à l’ensemble de ses obligations.

Afin d’éviter toute impression de risque de partialité ou de connivence dans le suivi et

le contrôle de l’exécution du marché, il est strictement interdit à l’entrepreneur

d’offrir, directement ou indirectement, des cadeaux, des repas ou un quelconque

autre avantage matériel ou immatériel, quelle que soit sa valeur, aux préposés du

pouvoir adjudicateur concernés directement ou indirectement par le suivi et/ou le

contrôle de l’exécution du marché, quel que soit leur rang hiérarchique.

En cas d’infraction, le pouvoir adjudicateur pourra lui infliger une pénalité forfaitaire

par infraction allant jusqu’au triple du montant obtenu par la somme des valeurs

(estimées) de l’avantage offert au préposé et de l’avantage que l’adjudicataire espérait

obtenir en offrant l’avantage au préposé. Le pouvoir adjudicateur jugera

souverainement de l’application de cette pénalité et de sa hauteur.

De plus, lorsqu’ il y a soupçon d'une fraude ou d'une malfaçon en cours d’exécution,

l'entrepreneur peut être requis de démolir tout ou partie de l'ouvrage exécuté et de le

reconstruire. Les frais de cette démolition et de cette reconstruction sont à la charge

de l'entrepreneur ou de l'adjudicateur, suivant que le soupçon se trouve vérifié ou

non.

Cette clause ne fait pas préjudice à l’application éventuelle des autres mesures d’office

prévues au RGE, notamment la résiliation unilatérale du marché et/ou l’exclusion des

marchés du pouvoir adjudicateur pour une durée déterminée.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 34

1.4.22.1 Défaut d’exécution (art. 44)

L'adjudicataire est considéré en défaut d'exécution du marché :

1° lorsque les prestations ne sont pas exécutées dans les conditions définies par les

documents du marché ;

2° à tout moment, lorsque les prestations ne sont pas poursuivies de telle manière

qu'elles puissent être entièrement terminées aux dates fixées ;

3° lorsqu'il ne suit pas les ordres écrits, valablement donnés par le pouvoir

adjudicateur.

Tous les manquements aux clauses du marché, y compris la non-observation des

ordres du pouvoir adjudicateur, sont constatés par un procès-verbal dont une copie

est transmise immédiatement à l'adjudicataire par lettre recommandée ou par

équivalent.

L'adjudicataire est tenu de réparer sans délai ses manquements. Il peut faire valoir

ses moyens de défense par lettre recommandée ou par équivalent adressée au pouvoir

adjudicateur dans les quinze jours suivant le jour déterminé par la date de l'envoi du

procès-verbal. Son silence est considéré, après ce délai, comme une reconnaissance

des faits constatés.

Les manquements constatés à sa charge rendent l'adjudicataire passible d'une ou de

plusieurs des mesures prévues aux articles 45 à 49, 86 et 87.

1.4.22.2 Pénalités (art. 45)

Pénalités spéciales

En raison de l’importance des travaux, sont affectés, sans mise en demeure et par la

seule infraction, d’une pénalité journalière de 250 EUR par jour calendrier de nonexécution :

· Non-fourniture des documents administratifs et techniques tel que le

planning d’exécution des travaux, le plan d’exécution des ouvrages et ses

notes de calcul, les rapports de la formulation du béton de convenance et

d’essai géotechnique pour les remblais et les fiches technique des matériaux à

défaut d'avoir remis, dans le délai fixé lors des réunions de chantier ou par

ordre de services, tous les documents indiqués.

· Absence aux réunions de chantier ou de coordination : une pénalité par

absence sera appliquée à l'entrepreneur qui n'assiste pas ou ne se fait pas

valablement représenter à toutes les réunions auxquelles il est prié d'assister.

· Retard dans l'exécution des observations ou ordre de service du pouvoir

adjudicateur par le biais du fonctionnaire dirigeant : dans les cas où les listes

d'observation résultant des visites de chantier, notamment lors de « bon à

peindre », ou réception, ne seraient pas satisfaites dans le délai prescrit par le

fonctionnaire dirigeant, l’adjudicataire sera pénalisé par jour calendaire de

retard jusqu'à exécution.

· Modification d’un des membres du personnel clé sans accord préalable du

Pouvoir Adjudicateur : une pénalité forfaitaire par jour de défaut est

appliquée, prenant fin lorsque, soit le fonctionnaire dirigeant obtient l’accord

du pouvoir adjudicateur sur le nouveau membre mis en place, soit le membre

remplacé est rétabli dans ses fonctions, soit les deux parties se mettent

d’accord sur une nouvelle personne de remplacement conjointement

acceptée. En cas d’application des pénalités, celles-ci ne peuvent en aucun cas

être récupérée rétroactivement, même si un accord est trouvé

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 35

Lorsqu’un manquement à l’une des dispositions visées ci-dessus est constaté

conformément à l’article 44 § 2 AR 14.01.2013, le pouvoir adjudicateur peut accorder

un délai à l’entrepreneur pour faire disparaître le manquement et l’avertir de cette

disparition par lettre recommandée. Dans ce cas, ce délai est notifié à l’adjudicataire

en même temps que le P.V. de constat dont question à l’article 44 § 2 AR 14/01/13.

Si aucun délai n’est indiqué dans la lettre recommandé, le l’adjudicataire est tenu de

réparer sans délai les manquements.

1.4.22.3 Amendes pour retard (art. 46 e.s. et 86)

Les amendes pour retard sont indépendantes des pénalités prévues à l'article 45.

Elles sont dues, sans mise en demeure, par la seule expiration du délai d'exécution

sans intervention d'un procès-verbal et appliquées de plein droit pour la totalité des

jours de retard.

Les amendes sont calculées selon la formule mentionnée à l’article 86 §1er.

Nonobstant l'application des amendes pour retard, l'adjudicataire reste garant vis-àvis du pouvoir adjudicateur des dommages et intérêts dont celui-ci est, le cas échéant,

redevable à des tiers du fait du retard dans l'exécution du marché.

Au cas où les travaux faisant l'objet du présent cahier des charges n'étaient pas

terminés dans les délais prévus au point 1.4.18, l’amende suivante sera appliquée

d'office par jour ouvrable de retard, sans mise en demeure, par la seule expiration des

délais en question :

R= 0,45*(( M * n²)/N²)

Dans laquelle :

R = le montant des amendes à appliquer pour un retard de n jours ouvrables ;

M = le montant initial du marché ;

N = le nombre de jours ouvrables prévus dès l’origine pour exécution du marché ;

n = le nombre de jours ouvrables de retard.

Toutefois, si le facteur M ne dépasse pas 75.000 euros et que, en même temps, N ne

dépasse pas cent cinquante jours ouvrables, le dénominateur N² est remplacé par 150

x N.

1.4.22.4 Mesures d’office (art. 47 et 87)

Lorsque, à l'expiration du délai indiqué à l'article 44, § 2, pour faire valoir ses moyens

de défense, l'adjudicataire est resté inactif ou a présenté des moyens jugés non

justifiés par le pouvoir adjudicateur, celui-ci peut recourir aux mesures d'office

décrites au paragraphe 2.

Le pouvoir adjudicateur peut toutefois recourir aux mesures d'office sans attendre

l'expiration du délai indiqué à l'article 44, § 2, lorsqu'au préalable, l'adjudicataire a

expressément reconnu les manquements constatés.

Les mesures d'office sont :

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 36

1° la résiliation unilatérale du marché. Dans ce cas, la totalité du cautionnement ou, à

défaut de constitution, un montant équivalent, est acquise de plein droit au pouvoir

adjudicateur à titre de dommages et intérêts forfaitaires. Cette mesure exclut

l'application de toute amende du chef de retard d'exécution pour la partie résiliée ;

2° l'exécution en gestion propre de tout ou partie du marché non exécuté ;

3° la conclusion d'un ou de plusieurs marchés pour compte avec un ou plusieurs tiers

pour tout ou partie du marché restant à exécuter.

Les mesures prévues à l'alinéa 1er, 2° et 3°, sont appliquées aux frais, risques et périls

de l'adjudicataire défaillant. Toutefois, les amendes et pénalités qui sont appliquées

lors de l'exécution d'un marché pour compte sont à charge du nouvel adjudicataire.

1.4.22.5 Autres sanctions (art. 48)

Sans préjudice des sanctions prévues dans le présent cahier spécial des charges,

l'adjudicataire en défaut d'exécution peut être exclu par le pouvoir adjudicateur de ses

marchés pour une période de trois ans. L'intéressé est préalablement entendu en ses

moyens de défense et la décision motivée lui est notifiée.

1.4.23 Réceptions, garantie et fin du marché (art. 64-65

et 91-92)

1.4.23.1 Réception des travaux exécutés (art. 64-65 et 91-

92)

Les travaux seront suivis de près pendant leur exécution par le fonctionnaire

dirigeant. Les prestations ne sont réceptionnées qu'après avoir satisfait aux

vérifications, aux réceptions techniques et aux épreuves prescrites.

Il est prévu une réception provisoire (précédé d’une réception technique partielle) à

l'issue de l'exécution des travaux qui font l'objet du marché et, à l'expiration d'un

délai de garantie, une réception définitive qui marque l'achèvement complet du

marché.

La prise de possession totale ou partielle de l'ouvrage par l'adjudicateur ne peut valoir

réception provisoire.

Le pouvoir adjudicateur dispose d’un délai de vérification de trente jours à compter

de la date de la fin totale ou partielle des travaux, constatée conformément aux

modalités fixées dans les documents du marché, pour procéder aux formalités de

réception et en notifier le résultat à l’entrepreneur.

Lorsque l'ouvrage est terminé à la date fixée pour son achèvement, et pour autant que

les résultats des vérifications des réceptions techniques et des épreuves prescrites

soient connus, il est dressé dans les quinze jours de la date précitée, selon le cas, un

procès-verbal de réception provisoire ou de refus de réception.

Lorsque l'ouvrage est terminé avant ou après cette date, l'entrepreneur en donne

connaissance, par envoi recommandé ou envoi électronique assurant de manière

équivalente la date exacte de l’envoi, au fonctionnaire dirigeant et demande, par la

même occasion, de procéder à la réception provisoire. Dans les quinze jours qui

suivent le jour de la réception de la demande de l'entrepreneur, et pour autant que les

résultats des vérifications des réceptions techniques et des épreuves prescrites soient

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 37

connus, il est dressé un procès-verbal de réception provisoire ou de refus de

réception.

Le délai de garantie prend cours à la date à laquelle la réception provisoire est

accordée et est d’un an.

Dans les quinze jours précédant le jour de l'expiration du délai de garantie, il est,

selon le cas, dressé un procès-verbal de réception définitive ou de refus de réception.

L'entrepreneur est responsable de la totalité des travaux exécutés par lui-même ou

par ses sous-traitants jusqu'à la réception définitive de leur ensemble.

Pendant le délai de garantie, l'entrepreneur effectue à l'ouvrage, à mesure des

besoins, tous les travaux et réparations nécessaires pour le remettre et le maintenir

en bon état de fonctionnement.

Toutefois, après la réception provisoire, l'entrepreneur ne répond pas des dommages

dont les causes ne lui sont pas imputables.

L’adjudicataire qui, pendant le délai de garantie, refait certains ouvrages ou certaines

parties d’ouvrages, est tenu de remettre en état les parties environnantes (telles que

peintures, tapisseries, parquets, etc.…) auxquelles des dommages ou dégâts ont été

causés du fait de la réfection entreprise.

Dans les propriétés occupées, bâties ou non, l’adjudicataire ne peut, du fait de ses

travaux, ni porter entrave ni créer un danger de quelque nature que ce soit à cette

occupation. Il est tenu de prendre, à ses frais, toutes les mesures nécessaires à cette

fin.

Pendant le délai de garantie, d’une durée de 2 ans, l'entrepreneur effectue à l'ouvrage,

à mesure des besoins, tous les travaux et réparations nécessaires pour le remettre et

le maintenir en bon état de fonctionnement.

A partir de la réception provisoire et sans préjudice des dispositions du paragraphe

1er relatives à ses obligations pendant le délai de garantie, l'entrepreneur répond de

la solidité de l'ouvrage et de la bonne exécution des travaux conformément aux

articles 1792 et 2270 du Code civil.

Toute infraction aux obligations incombant à l’adjudicataire durant la période de

garantie fera l’objet d’un procès-verbal et de l’application des mesures d’offices,

conformément à l’article 44 du RGE.

1.4.23.2 Frais de réception

Non appliqués

1.4.24 Prix du marché en cas de retard d’exécution (art

94)

Non appliqués

1.4.25 Facturation et paiement des travaux (art. 66 e.s.

et 95)

Le paiement interviendra au plus tard 30 jours après introduction et acceptation de la

facture.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 38

L’adjudicataire envoie les factures (en un seul exemplaire) et le procès-verbal de

réception provisoire (le cas échéant les PV de réception provisoire partielle) du

marché (exemplaire original) à l’adresse suivante :

Pour le GIN1701411-07 :

M. Ernest DIARRA, Responsable Administratif et Financier,

Représentation Enabel en Guinée – sise immeuble Koubia, 3èm étage

appartement 302. Quartier Camayenne, Commune de Dixinn, Conakry,

République de Guinée.

Pour le GIN170091T-40 :

M. Antoine CHEVALLIER, Responsable Administratif et Financier,

Programme INTEGRA, Enabel en Guinée - sise à la Résidence Corail, Bloc

F, Appartement F105 et F101 au 1er étage. Quartier Camayenne,

Commune de Dixinn, Conakry, République de Guinée.

La facture contient le détail complet des travaux qui justifient le paiement. La facture

est signée et datée, et porte la mention « certifié sincère et véritable et arrêté à la

somme totale de € ……… (montant en toutes lettres) », ainsi que la référence

GIN1701411-07 ou/et GIN170091T-40 et le nom du fonctionnaire dirigeant.

La facture qui ne porte pas cette référence ne pourra pas être payée.

Les paiements se feront selon la grille suivante :

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 39

1er Paiement : 5%

M1 [%] Total M1 = 5% du montant du marché

M2 [%] M3 [%] Total M1-M3

M4 [%] M5 [%] Total M4-M5

M6 [%] M7 [%] Total M6-M7

M8 [%] M9 [%] Total M8-M9

M10 [%] M11 [%] M12 [%] Total M10-M12

M13 [%] M14 [%] M15 [%] Total M12-M13

1 Généralités

102.001 Installation de chantier

105.001 Etude d'exécution

… ………………………………………

2 Mobilisation de la ressource

201.001 Débroussaillage de l'emprise d'ouvrage

204.001 Déviation provisoire pour construction d'ouvrage sur émissaire

… ……………………………………...

3 Réseau d'irrigation (partie commune)

212.001 Déblai en terrain varié y/c débroussaillage

213.002 Déblai en terrain rocheux

… ………………………………………

4 Réseau de drainage

211.001 Déblai en terrain meuble y/c débroussaillage

10081.001 Dalot sous piste de 4m pour drain D30

… …………………………………….

5 Défrichage et débroussaillage

801.001 Défrichage et débroussaillage des parcelles…

801.002 Défrichage et débroussaillage de taillis …

… …………………………………….

6 Module individuels

12001.001 Tête de contrôle 63mm de type a pour module…

12001.002 Tête de contrôle 63mm de type b pour module…

… ……………………………………

Eléments d'approbation : PV réception

provisoire partielle + Attachements +

Décompte + Facture

2ième Paiement 7ième Paiement

3 mois après démarrage

Période : M2-M3

Eléments d'approbation :

PV réception provisoire

partielle + Attachements +

Décompte + Facture

6ième Paiement

12 mois après démarrage

Période : M10-M12

Elément d'approbation : PV réception

provisoire partielle + Attachements +

Décompte + Facture

Eléments d'approbation : PV

réception provisoire

partielle + Attachements +

Décompte + Facture

Eléments d'approbation : PV

réception provisoire

partielle + Attachements +

Décompte + Facture

9 mois après démarrage

Période : M8-M9

15 mois après démarrage

Période : M13-M15

3ième Paiement 4ième Paiement 5ième Paiement

Eléments d'approbation : PV

réception provisoire

partielle + Attachements +

Décompte + Facture

5 mois après démarrage

Période : M4-M5

7 mois après démarrage

Période : M6-M7

# Description du poste

Après fin installation de

chantier (1 mois après

démarrage)

Période : M1

Eléments d'approbation :

Copie de la notification

d'attribution + Copie PV

réunion de démarrage +

PV réception provisoire

partielle + Attachements

+ Décompte + Facture

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 40

Commentaire : Les paiements sont prévus de la façon suivante :

La durée des travaux est fixée à 15 mois. L’entreprise fournira donc un planning

pour cette période (du mois M1 au mois M15). À la fin de chaque mois une

évaluation du niveau d’avancement sera faite. Cette évaluation sera basée sur l’offre

de l’entreprise pour les différents postes et les items qui les composent. Une valeur

en volume (selon l’unité) ou en pourcentage sera portée pour chaque item pour la

période considérée.

ü 1er Paiement : Le 1er paiement est prévu après la réunion de démarrage et

l’installation de chantier (1 mois environ après le démarrage). Le montant

du paiement correspondra à 5% du montant du marché et sera fait après

vérification effective de l’installation de chantier sur le terrain (amenée du

matériel et des matériaux, fourniture des plannings directeur et de chantier,

installation du bureau de chantier, fourniture du dossier d’exécution…),

documentée par un PV signé par le pouvoir adjudicataire.

ü 2

ième, 3ième, 4ième, 5ième et 6ième Paiement : un décompte sera fait de façon

bimestrielle (et trimestrielle pour le 6ième paiement) sur la base des travaux

et fournitures réellement exécutés, évalués de façon contradictoire et

approuvés. Le montant de la facture correspondra au montant du décompte.

ü 7

ième Paiement : Le 7ième et dernier paiement sera fait après la réception

provisoire et sera effectué de la même façon que les précédents paiements.

Attention : il est entendu qu’aucune avance ne peut être demandée et le paiement ne

sera effectué que pour des prestations accomplies et acceptées.

Le paiement s’effectue exclusivement par virement bancaire.

1.4.26 Litiges (art. 73)

Tous les litiges relatifs à l’exécution de ce marché sont exclusivement tranchés par les

tribunaux compétents de l’arrondissement judiciaire de Bruxelles. La langue

véhiculaire est le français ou le néerlandais.

Le pouvoir adjudicateur n’est en aucun cas responsable des dommages causés à des

personnes ou à des biens qui sont la conséquence directe ou indirecte des activités

nécessaires à l’exécution de ce marché. L’adjudicataire garantit le pouvoir

adjudicateur contre toute action en dommages et intérêts par des tiers à cet égard.

En cas de « litige », c’est-à-dire d’action en justice, la correspondance devra

(également) être envoyée à l’adresse suivante :

Enabel s.a.

Cellule juridique du service Logistique et Achats (L&A)

À l’attention de Mme Inge Janssens

rue Haute 147

1000 Bruxelles

Belgique

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 41

Partie 2 : Spécifications techniques

2.1 Présentation du projet et des travaux

Le Programme Entrepreneuriat Agricole a pour cible les entrepreneurs et les

entreprises agricoles (MPME) actifs sur trois filières : ananas, mangue et pomme de

terre.

Le projet Entrepreneuriat Agricole (PEA) / Enabel appuie la filière ananas, via la

FEPAF, par l’introduction d’innovations. Dans la pratique, il s’agit de mettre en

œuvre des systèmes d’irrigation plus efficients qui permettent une production

compétitive et économe en eau.

Parallèlement, Enabel exécute en partie le programme de réintégration des migrants

de retour et d'insertion socioprofessionnelle durable des jeunes guinéens (INTEGRA)

financé par l’EU, dans le cadre du FFU.

Dans le cadre de l’appui à la FEPAF, le Programme Entrepreneuriat Agricole et

Integra ont mené des études techniques sur 2 sites à Daboya pour la culture irriguée

de l’ananas.

Les travaux sont envisagés selon une approche HIMO conforme aux activités

d’INTEGRA.

Les aménagements envisagés comportent :

- La réalisation d’une station de pompage sur la rivière Kouloumkhouré avec

réhabilitation d’un seuil et d’un bâtiment existants.

- La réalisation de deux conduites de refoulement indépendantes menant

chacune à l’un des sites.

- Sur chaque site l’organisation en modules individuels alimentés par un réseau

de conduites primaires et secondaires. Les modules constituent les zones

individuelles irriguées par des rampes d’aspersion.

Ce marché est un marché organisé en un lot unique, les travaux à réaliser se

présentent comme d’écrit ci-dessous :

1) Station de pompage

- La réhabilitation du seuil existant.

- La réhabilitation et aménagement du bâtiment.

- La fourniture et installation d’équipements de la station de pompage

comprenant les pompes, les filtres, un équipement anti bélier, tous dispositifs

de protection et éléments de fitting jusqu’au départ des conduites de

refoulement.

- La fourniture et l’installation du réservoir tampon.

- Le raccordement et l’alimentation électrique de la station de pompage à partir

la ligne moyenne tension existante.

2) L’aménagement parcellaire

- 64.6 ha de défrichage et d’aménagement des parcelles dont 30.6 ha sont du

taillis.

- 2810 m³ de terres actuellement disposées en butte sur l’aménagement à

déblayer et évacuer ou ré-étaler sur les parcelles sous réserve de l’approbation

du fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

3) Réseau de conduite sous pression

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 42

- La fourniture et la pose de 642m de conduites de refoulement en fonte et

2244 m de conduites en PEHD enterrées y compris les pièces de fitting et les

ouvrages de protection (chambres de ventouse et chambres de vidange).

- La fourniture et la pose de 3574 m de conduites primaires et secondaires

enterrées en PEHD y compris les éléments de fitting et les ouvrages de

protection (chambres de vidange (10)).

- La fourniture et la mise en place des ouvrages de franchissements : dalots sur

drains (6), buses en PVC pour accès aux parcelles (49).

- La réalisation de 8414 ml de drains.

4) Fournitures des équipements des modules individuels

- Les pièces constituant les 49 têtes de contrôle.

- Les pièces constituant les 49 porte-rampes.

- Les pièces constituant les 98 rampes d’aspersion.

- Accompagnement à la pose et formation sur l’utilisation du matériel

 

2.2 Organisation des travaux

Les travaux se répartissent en différents types de prestations :

- Les prestations sur le seuil sont des travaux ne présentant pas de technicité

particulière exceptée pour la vanne d’isolement de la bâche d’aspiration. Ils

font appel à de la main-d’œuvre HIMO en appui à de la main-d’œuvre

qualifiée de l’entreprise (maçons, coffreur, ferrailleur).

- Les prestations sur la station de pompage sont des travaux spécifiques qui

doivent être réalisés par du personnel qualifié et des entreprises compétentes.

Les travaux portent sur deux volets :

§ L’équipement de pompage et l’ensemble de l’instrumentation de

protection, de contrôle et de gestion.

§ Les travaux sur le bâtiment.

Ces travaux nécessitent la réalisation préalable d’un dossier d’exécution précis

et détaillé qui sera réalisé par l’entreprise attributaire et vérifié par le

fonctionnaire dirigeant ou son délégué en charge du contrôle et de la

supervision des travaux.

- Les prestations sur le réseau d’irrigation. Cette partie comprend :

§ La fourniture des conduites, éléments de fitting et des équipements des

bornes d’irrigation.

§ La pose des conduites comprenant l’implantation, les déblais (conduites

enterrées) ou réalisation de support (conduites aériennes), les remblais, la

pose et l’assemblage, les essais de pression. Ces travaux seront réalisés

avec de la main-d’œuvre HIMO - INTEGRA - en appui à de la maind’œuvre qualifiée de l’entreprise.

§ Matériel individuel d’irrigation (module avec, porte-rampe et rampe), qui

sont des prestations de « fourniture ».

- Les prestations de préparation des sites de la station de pompage, du bâtiment

et des parcelles, y compris la coupe des taillis, l’abattage des arbres et le

dessouchage, ainsi que l’enlèvement ou le nivellement des terres

comprennent :

§ Des travaux lourds à réaliser mécaniquement au moyen d’engins

(bulldozer, niveleuse ou autre) : dessouchage et nivellement ou déblais,

qui doivent être réalisés par un opérateur disposant d’engins.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 43

§ Des travaux de nettoyage et de coupe des taillis et des arbres, ainsi que la

mise en dépôt du bois pour valorisation pour lesquels l’entreprise

attributaire aura obligation d’utiliser la main d’œuvre tous travaux fournis

par le Programme INTEGRA.

2.2.1 Stratégie de mise en œuvre - approche HIMO

L’entreprise est tenue d’utiliser la main-d’œuvre fournie par le Programme

INTEGRA. Ce personnel est composé d’apprenants qui suivent un parcours de

formation et d’insertion professionnelle.

Il revient à l’entreprise d’organiser et de répartir les jeunes en fonction des tâches et

de son planning.

Les conditions particulières sont imposées pour les travaux de construction des

ouvrages. Il s’agit de la formation des apprenants sélectionnés par l’équipe INTEGRA.

Les travaux de construction seront exécutés par ce personnel sous la supervision du

chef de chantier de l’entreprise et des formateurs désignés par INTEGRA. Compte

tenu de la particularité du dit marché, le délai d’exécution a été revu en hausse

En cours d’exécution des travaux, l’équipe des apprenants est intégrée dans le corps

de la main-d’œuvre professionnelle. L’entrepreneur gère le nombre nécessaire du

personnel qualifié en étroite collaboration avec l’équipe d’INTEGRA.

Les apprenants intégrés dans les travaux restent sous la supervision attentive de

l’équipe de suivi et d’organisation de chantier.

L’entrepreneur peut diminuer ou augmenter l’effectif du personnel au chantier en

fonction du volume et de la nature des travaux, en étroite collaboration avec l’équipe

d’INTEGRA. Il veillera à maintenir tout le personnel en activité durant toute la phase

de réalisation des travaux ; une organisation attentive du chantier est nécessaire.

L’assurance et le payement des apprenants est à la charge d’Enabel et non de

l’entrepreneur.

Le terme HIMO est une abréviation de « haute intensité de main d'œuvre » qui

désigne les méthodes qui combinent des équipements légers avec de la main d'œuvre

dans un mélange optimal afin d'assurer la qualité et minimiser les coûts lors de la

création ou de la réhabilitation des infrastructures. Ainsi, tous les travaux,

§ De terrassements : déblais et remblais des tranchées de conduites.

§ De débroussaillage, abattage d’arbres et de taillis avec mise en dépôt du

bois.

§ Réalisation de supports en béton (conduite aérienne en fonte).

§ Pose des conduites.

§ Main-d’œuvre non qualifiée pour réalisation des ouvrages en béton

(dalots sur drain, chambre de vidange, chambre de ventouse, ouvrage de

franchissement avec buse PVC). Etc….

doivent être exécutés par le recours à la méthode HIMO. Sur la base des estimations

faites à ce stade, un nombre d’homme-jours de manœuvres pour l’ensemble des

travaux est estimée à 12000.

Pour toutes descriptions détaillées, l’entreprise soumissionnaire est priée de se

référer au dossier d’Avant-Projet Détaillé et au Cahier des plans.

Le Programme Intégra fournira 320 jeunes pour les travaux en HIMO, répartis en 4

cohortes.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 44

2.2.2 Démarche chantier école

A travers la méthode HIMO, les jeunes ayant été sélectionnés par le programme

INTEGRA en tant que manœuvres, participent à la réalisation des infrastructures, via

un Parcours d’intégration. En qualité d’apprenants, ces jeunes contribuent aux

travaux à réaliser sous la supervision de l’entrepreneur dans un cadre d’apprentissage

simultané par l’entrepreneur et un autre prestataire spécialisé dans l’apprentissage et

l’accompagnement. Ce dispositif appelé « chantier-école » est une démarche

pédagogique qui s’articule autour des trois dimensions de mise au travail,

d’apprentissage et d’accompagnement individuel. Dans le cadre de ce dispositif,

l’entrepreneur prend l’engagement de :

- Mettre à contribution les capacités de ses ouvriers qualifiés/spécialisés pour

transmettre des connaissances techniques de base aux apprenants.

- Mettre à disposition 5% du temps de travail de ces ouvriers pour les séances

théoriques et séances d’évaluation chez les apprenants.

- Assurer le contrôle de présence journalière des apprenants et transmettre

l’information à Enabel avec une fréquence hebdomadaire.

- Informer Enabel de manière immédiate (même jour) de tout accident ou

situation de risque au chantier qui concerne un apprenant.

- Mettre à disposition l’ouvrier qualifié pendant une journée en vue de coanimer une séance de briefing des apprenants (hors le pourcentage mise à

disposition déjà mentionné).

- Participation de cet ouvrier aux séances de formation initiale organisées par

Enabel pour mieux comprendre le dispositif chantier-école (une journée).

- Gérer la planification hebdomadaire et quotidienne à court terme de son

chantier en incluant et informant les jeunes apprenants.

Par ailleurs, l’entrepreneur s’engage à élaborer un planning de formations

(chronogramme) avec un détail pour chaque type d’opération qui fera l’objet d’une

mise à jour en fonction de l’évolution des travaux. Ces séances de formation servent à

outiller les jeunes avec les techniques de base pour mettre en œuvre correctement

leurs activités. Elles sont organisées en début de chaque opération par un prestataire

spécialisé dans l’apprentissage et l’accompagnement des jeunes apprenants avec la

participation et l’implication de l’entrepreneur.

2.3 Cahier des clauses techniques générales (CCTG)

2.3.1 Travaux de préparations

2.3.1.1 Piquetage et implantation

L'Entrepreneur prendra à sa charge l'exécution de toutes les implantations. Les

calculs nécessaires au piquetage, le piquetage et l'implantation des ouvrages seront

effectués par l'Entrepreneur et à sa charge.

Les piquets mis en place correspondront :

· Aux extrémités de chaque élément de tracé en plan.

· Au sommet de chaque courbe.

· A chaque profil en travers et à des points intermédiaires si le fonctionnaire

dirigeant ou son délégué le juge nécessaire.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 45

L'Entrepreneur mettra en place un piquetage latéral hors emprise des travaux :

· Permettant sa conservation sans modification à tous les stades d'avancement

du chantier.

· Fournissant une précision géométrique dans l'exécution des travaux qui

répondent aux prescriptions définies dans le présent CCTG et détaillées au

CCTP et dont l'obtention incombe en totalité à l'Entrepreneur.

Une fois les opérations de piquetage terminées, l'Entrepreneur préparera le procèsverbal de piquetage qu'il soumettra à l'approbation du fonctionnaire dirigeant ou son

délégué dans un délai de huit (8) jours.

L'Entrepreneur demeurera responsable du contrôle du piquetage et Le fonctionnaire

dirigeant ou son délégué ne sera responsable ni du degré de précision ni de la

conservation des repères ou des piquets du piquetage effectué par ses soins.

2.3.1.2 Obstacles rencontrés au cours des travaux

(sondage)

Il est rappelé à l'Entrepreneur que divers obstacles peuvent être rencontrés par lui sur

les emprises des ouvrages qui seraient de nature à gêner ou retarder la bonne marche

des travaux.

Lorsqu'au cours des travaux, des objets ou des vestiges pouvant avoir un caractère

artistique, historique ou archéologique seront découverts, l'entrepreneur devra en

aviser aussitôt le fonctionnaire dirigeant ou son délégué, ne pas déplacer les objets ou

vestiges demeurés en place et mettre en lieu sûr ceux qui seraient détachés du sol.

Dans le cas, où une fouille ferait apparaître des engins explosifs, l'entrepreneur fera

immédiatement suspendre le travail dans les voisinages et écarter les ouvriers. Il

informera d'urgence les autorités administratives supérieures, préviendra le

fonctionnaire dirigeant ou son délégué et fera assurer la garde du chantier dans

l'attente de l'intervention des autorités compétentes. Le travail ne sera repris qu'après

que celles-ci auront pris toutes mesures nécessaires à la sécurité

Les dispositions suivantes sont adoptées :

Sont à la charge de l'Entrepreneur et rémunérées par application pure et simple du

bordereau des prix les tâches suivantes :

· Démolition d'ouvrages ou de constructions existantes,

· Comblement des fossés ou excavations diverses non signalés dans le projet,

· L’élaboration du projet d’exécution.

· Aménagement des voies d'accès au site à aménager.

· Maintien de la circulation routière et piétonne durant les travaux nécessitant

l'aménagement de déviations éventuelles.

· Signalisation de jour, de nuit et protection du chantier.

· Détection de tous les réseaux enterrés.

· Réparation des détériorations causées à ces réseaux.

· Nettoyage de la voirie existante utilisée par les engins de l'entrepreneur.

Sont à la charge de l’Autorité contractante les déplacements de :

· Câbles, lignes, poteaux et pylônes électriques, excepté les travaux nécessaires

au raccordement de la station de pompage.

· Câbles, lignes et poteaux téléphoniques.

· Conduites d'eau potable.

· Conduites d'assainissement.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 46

2.3.1.3 Démolition

Les ouvrages faisant obstacle pour le passage des fossés et des canaux et se trouvant

sur le tracé devront être démolis par l'Entrepreneur après accord du fonctionnaire

dirigeant ou son délégué.

Les travaux de démolition comprennent :

· Les démolitions éventuelles de clôtures, murs, grilles ou constructions de

toutes sortes, pouvant se trouver à l'intérieur de l'emprise des fossés et des

canaux et qui ne sont pas nécessaires pour les travaux.

· Les démolitions seront effectuées en sous œuvre jusqu'à la limite inférieure

des fondations.

· Les démolitions de chaussées existantes : seule sera payée à ce titre la

démolition de la chaussée existante aux endroits de passage des ouvrages de

franchissement tels que les dalots sur drains.

2.3.1.4 Décapage- débroussaillage - arrachage d'arbres

et haies

L'Entrepreneur doit débarrasser le chantier à l'intérieur des limites des ouvrages

définis par les plans, y compris les zones nécessaires aux ouvrages provisoires, de

tous les arbres, souches, broussailles, racines, haies, bois et toutes autres végétations

et détritus.

· Cette phase correspond au décapage et à l'extraction des terres végétales,

l'arrachage ou à l'abattage et au dessouchage de la végétation existante dans

l'emprise des fossés, des canaux et des ouvrages.

· L'Entrepreneur aura à sa charge l'enlèvement de ces arbres, taillis, etc et leur

mise en dépôt en des lieux définis par le fonctionnaire dirigeant ou son

délégué ou leur destruction sur demande de ce dernier.

· En particulier, la destruction par brûlage sur place des buissons, broussailles,

taillis, etc et même de certains arbres pourra être demandée ou autorisée par

le fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

· Dans ce cas, l'Entrepreneur aura à sa charge ce brûlage, qu'il effectuera sous

sa responsabilité, en prenant toutes les mesures de sécurité nécessaires.

· Les arbres vivants ne doivent être coupés que selon les prescriptions et les

directives du fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

· Les trous formés par l'enlèvement des souches et des racines doivent être

rebouchés à l'aide de matériaux utilisables pour les remblais, ces matériaux

seront soigneusement compactés conformément aux spécifications relatives

aux remblais.

· Le décapage de la terre végétale sera réalisé sur une épaisseur de 20 cm.

Dans les cas où un décapage sur une épaisseur plus importante que 20 cm (dans le

cas de purge par exemple), l’exécution et la rémunération correspondante seront

conformes aux conditions de déblais meubles courants.

Le paiement de ces travaux ne peut se faire que sur la base d'un constat écrit du

fonctionnaire dirigeant ou son délégué ou de ses représentants.

Les produits de décapage seront mis en dépôts, en des endroits proposés à l'agrément

de l’Autorité contractante, mais facilement accessibles aux engins de transport, sa

réutilisation étant prévue pour recouvrir les zones d'emprunt.

Quelle que soit la technique de dépôt retenue, les précautions suivantes seront

prises :

§ La terre végétale ne sera mélangée à aucun autre matériau.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 47

§ Les stocks constitués ne seront pas compactés ; toute circulation d'engins

ou de camions sur ces stocks sera rigoureusement interdite.

2.3.2 Terrassement

2.3.2.1 Définition et exécution des déblais

Cette phase des travaux intervient après le dégagement des emprises et l'enlèvement

de la terre végétale

Dans ce poste on attend par :

- Terrain meuble : terrain déblayable à l'aide d'une houe et d'une pelle sans

difficulté majeure, (terrain par défaut, payé au mètre cube réellement excavé

jusqu'à une profondeur maximale de 1,50 mètre).

- Terrain varié : terrain présentant une surface indurée ou graveleuse

nécessitant l'emploi de la pioche et de la barre à mine.

- Terrain dur : terrain présentant en majeure partie des volumes rocheux durs

nécessitant l'emploi de barre à mine, de masses, de marteaux piqueurs, voire

d'explosifs.

Les tolérances d'exécution des déblais sont les suivantes :

a) Cotes : + 2,5 cm par rapport aux cotes de fond définies par le profil en long.

b) Pentes : Respects des pentes à + 10% - les contre-pentes ne seront pas

acceptées.

2.3.2.2 Evacuation des eaux

Pendant l'exécution des déblais, l'Entrepreneur est tenu de conduire les travaux de

manière à éviter que la forme ou les matériaux de déblai à utiliser en remblai, ne

soient détrempés ou dégradés par les eaux de pluie.

Il doit, à cet effet, maintenir en permanence une pente suffisante à la surface des

déblais et exécuter en temps utile les saignées, rigoles, fossés et ouvrages provisoires

nécessaires à l'évacuation des eaux hors des tranchées.

L'Entrepreneur doit en particulier prévoir les fossés d'évacuation des eaux qui

peuvent être nécessaires pour réaliser un assainissement convenable et assurer la

protection des ouvrages pour toute la durée des travaux. La réalisation de ces fossés

et leur entretien, de façon à maintenir leur efficacité pendant la durée du contrat,

sont compris dans les prix du bordereau et aucun paiement séparé ne sera effectué

pour ces travaux.

L'Entrepreneur doit fournir et mettre en œuvre les moyens d'assèchement,

d'évacuation ou de dérivation des eaux nécessaires à l'exécution et à la protection des

travaux.

2.3.2.3 Utilisation des matériaux en provenance des

déblais

Les matériaux en provenance de déblais jugés par le fonctionnaire dirigeant ou son

délégué sains et absolument exempts de gypse seront utilisés en remblais.

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2.3.2.4 Talus de déblais

Les talus de déblais seront réalisés conformément aux indications des plans à moins

que le fonctionnaire dirigeant ou son délégué juge nécessaire, compte tenu de la

nature des terrains, de modifier les pentes prévues.

Les volumes de terrassement à prendre en compte résultent de la comparaison des

profils en travers et de plans cotés levés contradictoirement avant et après exécution

des travaux, et ce dans la limite des tolérances et compte tenu du profil en long et des

profils en travers de la plate-forme demandée.

2.3.2.5 Exécution éventuelle d'une sur profondeur de

déblais

Si le matériau rencontré au niveau de l'assise est un mauvais sol et dans les zones où

le fonctionnaire dirigeant ou son délégué le jugera utile (telles que les zones de

passage entre déblais et remblais etc.), l'Entrepreneur effectuera en fond de déblais

une sur-profondeur supplémentaire d'au moins trente (30) centimètres.

Par mauvais sol on entend :

· Un sol classé A T au sens LCPC ou USCS.

· Un sol dont l'indice de plasticité et supérieur à 25.

Le volume de déblai correspondant sera payé suivant les prix de déblais.

Le fond de déblai sera ensuite compacté de telle sorte que la densité sèche du sol en

place soit au moins égale à 90 % de la densité sèche de l'Optimum Proctor Modifié

sur une épaisseur de trente (30) centimètres au moins.

L'Entrepreneur effectuera alors un remblai avec des matériaux de remblais

sélectionnés.

D'une façon générale, les profondeurs exécutées et prises en compte devront toujours

faire l'objet d'un accord préalable écrit du fonctionnaire dirigeant ou son délégué qui

se sera rendu compte de la nature des matériaux rencontrés en fond de déblais.

2.3.2.6 Mise en dépôt

a. Dépôt définitif

Toute mise en dépôt définitif de sols impropres à une réutilisation, de déblais

excédentaires devra faire l'objet d'un accord écrit du fonctionnaire dirigeant ou son

délégué. L'Entrepreneur devra effectuer sur les lieux de dépôt retenus les travaux

préparatoires de déboisement et débroussaillage. Le fonctionnaire dirigeant ou son

délégué (représentant de l’Autorité contractante) précisera la hauteur des dépôts et

les pentes de talus.

L'écoulement normal des eaux devra être assuré.

b. Dépôt provisoire

Après accord ou sur demande du fonctionnaire dirigeant ou son délégué, certains

dépôts provisoires de terre végétale ou de certains matériaux de remblais pourront

être réalisés.

L'épaisseur des dépôts provisoires est laissée à l'appréciation de l'Entrepreneur.

L'emplacement de ces dépôts provisoires sera arrêté d'un commun accord avec le

fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

2.3.2.7 Exécution des emprunts

Les zones d'emprunt feront l'objet d'un dessouchage général, les arbres seront

arrachés. La découverte de 0,20 m environ sera mise en dépôt en bordure du

gisement, les broussailles et les racines seront brûlées sur place.

La teneur en eau naturelle du matériau étant presque toujours celles de l'Optimum ou

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légèrement supérieure, il sera utile d'extraire le matériau à l'avance, de l'aérer de

manière à abaisser sa teneur en eau si celle-ci est supérieure à l'Optimum et si l'on est

assuré d'un beau temps stable.

A la fin de l'exploitation, le lieu d'emprunt sera remis en forme correctement. On

évitera de laisser subsister toutes cuvettes ou fossés et les produits de la découverte

seront étalés en couche uniforme.

2.3.2.8 Exécution des remblais

2.3.2.8.1 Généralité

Après achèvement d’ouvrages en béton ou de partie maçonnée située au-dessous du

niveau du sol, il sera procédé, par l’entrepreneur, au remblaiement des vides laissés

entre la maçonnerie et la fouille. Les terres d’apport soigneusement pilonnées à la

dame où à l’aide d’engins mécaniques par couches uniformes, de façon à éviter tout

tassement ultérieur. Le fonctionnaire dirigeant ou son délégué pourra par la suite,

demander la reprise des remblaiements défectueux.

L’entrepreneur devra veiller particulièrement au compactage des bords des remblais.

Pour cela, il donnera aux bords des remblais une légère inclinaison vers l’intérieur, au

moment du compactage, de façon à ce que les compacteurs puissent effectivement

circuler sur ces bords sans risquer d’être déséquilibrés. Le compactage, des crêtes de

talus pourra être effectué à l’aide d’un rouleau vibrant de petite taille.

L’entrepreneur sera considéré comme responsable de la stabilité des remblais qui

auront subi des désordres ou des mouvements du fait de négligence ou de manque de

soin de sa part ou bien du fait de phénomènes naturels. L’orque les matériaux jugés

inutilisables par le fonctionnaire dirigeant ou son délégué auront été placés dans les

remblais par l’entrepreneur il devra procéder à leur évacuation et à leur emplacement

par des matériaux de qualité convenable à ses frais.

2.3.2.8.2 Mise en place et comptage des remblais

(i) Les remblais doivent être mis en œuvre en couches horizontales. L'épaisseur

maximale d'une couche sera déterminée en fonction des moyens de

compactage dont disposera l'Entrepreneur et après essais au début du

chantier. Cette épaisseur maximale sera déterminée pour chaque type de sol

mis en remblai. En tout état de cause l'épaisseur maximum admise pour une

couche ne pourra être supérieure à 20 cm.

(ii) L’Entrepreneur devra veiller particulièrement au compactage des bords des

remblais et des crêtes des talus. De ce fait, il sera procédé à un élargissement

de la plate-forme de part et d’autre de 2 m du profil théorique de la crête, qui

sera soigneusement coupée à la fin des travaux de compactage donnant des

essais concluants.

Les sur largeurs ne seront pas décomptées dans les attachements des travaux et sont

considérés comme inclus dans les prix unitaires des travaux de terrassement.

2.3.2.8.3 Compacité des remblais

Avant tout début des travaux, des planches d’essai seront réalisées pour fixer les

modalités d’exécution du compactage et choisir les engins les mieux adaptés sur cette

base. L'Entrepreneur devra soumettre à l'agrément du fonctionnaire dirigeant ou son

délégué les moyens de compactage qu'il compte utiliser pour l'exécution des travaux.

Ces moyens devront être adaptés aux différentes natures de terrains rencontrés lors

des terrassements.

Pour exécuter le compactage dans des conditions optimales, I’ entrepreneur sera

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tenu :

· D'arroser et de scarifier les terres trop sèches pour entretenir l’humidité de

surface.

· Le cas échéant et pendant la saison des pluies, d'attendre leur séchage en

facilitant au besoin celui-ci par scarification.

2.3.2.8.4 Stabilité des remblais

L'Entrepreneur sera considéré comme responsable de la stabilité des remblais qui ont

subi des désordres ou des mouvements du fait de négligence ou de manque de soins

de sa part, ou bien du fait de phénomènes naturels comme les orages etc... Lorsque

des matériaux jugés inutilisables par le fonctionnaire dirigeant ou son délégué auront

été placés dans les remblais par l'Entrepreneur, il devra procéder à leur évacuation et

à leur remplacement par des matériaux de qualité convenable à ses frais.

2.3.2.8.5 Evacuation des eaux

Les mêmes dispositions que celles prévues lors de l'exécution des déblais, seront

mises en application.

2.3.3 Construction des ouvrages de génie civil

2.3.3.1 Généralité

a. Champ d’application

Les présentes spécifications ont pour objet de fixer la consistance et les conditions

d'exécution des Travaux de génie civil (canaux bétonnés, dalot, regards, ouvrages de

rejet, ouvrages de traversée, seuil de protection...).

b. But et circonstance des travaux

L'appel d'offres comprend :

1) Les travaux de terrassement nécessaire à la construction des ouvrages de génie

civil.

2) Le transport des fournitures à pied d'œuvre.

3) La mise en œuvre des échafaudages, coffrages, ferraillages, etc...

4) La mise en œuvre des bétons, mortiers, produits, etc...

5) L'exécution des travaux complémentaires nécessaires à la finition des ouvrages

de génie civil.

6) La fourniture et la pose d'accessoires tels que échelles, vitres, fermetures

inviolable, etc…

7) La fourniture et la pose de la tuyauterie des ouvrages (y compris les joints,

pièces spéciales).

8) Le rétablissement provisoire et définitif des pistes.

9) Les contrôles et épreuves.

10) Le nettoyage et la désinfection.

11) Etablissement des dossiers de recollement.

12)Autres solutions d'exécution des ouvrages.

2.3.3.2 Matériaux de construction

2.3.3.2.1 Provenance des matériaux

Toutes les fournitures et les matériaux entrant dans la composition des ouvrages

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devront être agréés par le fonctionnaire dirigeant ou son délégué. L'entrepreneur doit

indiquer explicitement dans son mémoire, joint à la soumission, l'origine des sables,

gravillons, pierrailles et éventuellement des parpaings, moellons, briques et de tous

matériaux employés dans la réalisation des ouvrages. Les lieux de provenance

devront être agréés par le fonctionnaire dirigeant ou son délégué pour être

définitivement retenus.

Les matériaux entrant dans la composition des fournitures, les produits fabriqués,

proviendront d'ateliers ou usines notoirement connus et agréés par le fonctionnaire

dirigeant ou son délégué. Il sera tenu de présenter à toute réquisition, les factures

acquittées et tous autres documents, qui seront jugés utiles pour justifier l'origine ou

la qualité des matériaux ou produits fabriqués et de fournir tous les échantillons qui

lui seraient demandés en vue des contrôles nécessaires.

En cours de travaux, l'entrepreneur ne pourra modifier l'origine des matériaux ou

produits fabriqués qu'avec l'autorisation écrite de du fonctionnaire dirigeant ou son

délégué sous réserve que les matériaux ou produits fabriqués de remplacement

soient de qualité équivalente et répondent aux mêmes prescriptions concernant leur

conformité aux normes en vigueur.

2.3.3.2.2 Qualité des matériaux

Tous les matériaux utilisés sur les chantiers, doivent être neufs, en bon état et de la

meilleure qualité.

Toute portion d'ouvrage exécutée avec des matériaux de qualité non satisfaisante sera

détruite et reprise selon les prescriptions du présent cahier.

L'entrepreneur devra dans les quinze (15) jours qui suivront l'ordre de commencer les

travaux, soumettre au fonctionnaire dirigeant ou son délégué un échantillon de

chacun des matériaux qu'il compte utiliser.

Ces échantillons, s'ils sont acceptés, seront conservés par le fonctionnaire dirigeant

ou son délégué pour servir de témoins au moment de la réception des matériaux de

même nature.

Le fonctionnaire dirigeant ou son délégué se réserve le droit d'effectuer, en tout

point et à toute époque qu'il jugera utile, le contrôle de la qualité des matériaux

utilisés, de leur lieu et mode de stockage, de leur provenance et des conditions de

transport.

L'entrepreneur devra donner toutes facilités aux représentants dûment habilités du

fonctionnaire dirigeant ou son délégué pour effectuer ce contrôle.

2.3.3.2.3 Les aciers

Les aciers proviendront d'usines agréées par le fonctionnaire dirigeant ou son

délégué. Leur fourniture sera à la charge de l'entrepreneur. Sur demande du

fonctionnaire dirigeant ou son délégué, l'entrepreneur devra produire les certificats

d'origine et d'essai des usines ou des fonderies de provenance.

L'emploi de barres soudées est formellement interdit. Le transport des aciers ne

constitue pas un poste séparé. Il n'est pas prévu de rémunération particulière.

La durée et les conditions de stockage des armatures devront être soumises à

l'agrément du fonctionnaire dirigeant ou son délégué. Ces conditions devront

comporter au minimum le stockage sur un plancher de 0,3 m au-dessus du sol, à

l'abri de la pluie. Les différents lots d'acier devront être nettement séparés.

Les aciers utilisés seront les suivants :

Tubes et raccords : Les tubes et raccords en acier ne doivent jamais être soudés. Ils

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doivent être du type galvanisé conformément à la norme française NF à-49.150 ou

similaire. Ils posséderont une galvanisation d'au moins de 400 g/m2 de surface (c'est

à dire l'épaisseur de la couche de galvanisation sera supérieure à 56 µm). Les tubes

d'acier galvanisé seront assemblés par des manchons ou des brides filetées.

Boulons : Sauf spécifications particulières, les boulons seront en acier et conformes

à la norme française NF à-27.005 relative aux articles de boulonneries, l'acier de la

nuance ADX, telle que définie par la norme française NF à-35.003.

Pièces moulées : Les pièces moulées en acier non allié seront spécifiées

conformément à la norme française NF à-32.051.

Tôles, plats, bornes et profilés : Les tôles, plats, bornes et profilés pour l'équipement

des ouvrages devront être en acier doux, non cassant, malléable et exempt de pailles,

stries, fissures, gerçures et soufflures. Les tranches des pièces cisaillées à froid

devront être unies sans déchirures, ni éclat de métal et leurs surfaces régulières. Les

qualités et dimensions seront conformes aux normes françaises pour le produit

correspondant.

Armatures : Les armatures pour béton armé seront constituées essentiellement par

des fers à béton de type courant répondant aux normes AFNOR au ASTN usuelles.

Les barres d’acier rond lisse, seront de la nuance FE.E-24. Les barres d'acier à haute

adhérence seront du type TUNSID -42 ou similaire. Les surfaces des barres ne

devront pas présenter d'aspérités susceptibles de blesser les ouvriers et seront

exemptes de pailles, fentes, criques, stries, gerçures, soufflures et autres défauts

préjudiciables à leur résistance. Tout pliage suivi d'un dépliage sera interdit. Le

stockage devra être assuré dans les conditions, telles que les aciers de différentes

classes et dimensions, ne puissent être mélangés et soient commodément repris sur

parc.

2.3.3.2.4 Ciment

Livraison : Le ciment pourra être livré en sacs, son transport s'effectuera à l'abri des

intempéries. Les sacs devront être stockés dans des abris hermétiques, secs et bien

ventilés, permettant une bonne conservation. Ils seront isolés du sol par un plancher

surélevé à 0,50 m au moins de ce dernier. Ces abris seront suffisamment vastes pour

permettre une manutention aisée.

La cadence d'approvisionnement devra être telle qu'elle puisse satisfaire largement

aux besoins du chantier, mais n'entraîne pas un stockage anormalement long. Tout

ciment humide présentant des nodules ou ayant été altéré, sera systématiquement et

immédiatement rejeté. Si le ciment fourni fait l'objet d'un procès-verbal de rebut,

l'entrepreneur devra débarrasser le chantier de ce ciment sans délai, faute de quoi le

fonctionnaire dirigeant ou son délégué en assurera la mise aux décharges publiques

aux frais de l'entrepreneur.

Qualité : Le ciment utilisé sera du ciment HRS, répondant aux spécifications de la

norme AFNOR P-15.302. L'entrepreneur sera tenu d'effectuer toutes les vérifications

utiles en ce qui concerne la qualité des ciments. Le fonctionnaire dirigeant ou son

délégué pourra de son côté, sans qu'il résulte aucune atténuation de la responsabilité

de l'entrepreneur, faire toutes vérifications qu'elle jugera nécessaires pour les liants

approvisionnés. Si au moment des travaux, la composition chimique des tests des

eaux de la nappe le justifie, il sera, après autorisation écrite du fonctionnaire

dirigeant ou son délégué ou éventuellement à sa demande, substitué au ciment HRS

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artificiel un liant offrant une résistance aux agents d'altération reconnus.

L'entrepreneur sera tenu d'effectuer toutes les vérifications utiles en ce qui concerne

la composition chimique des terres et des eaux.

2.3.3.2.5 La chaux hydraulique

La chaux hydraulique pour mortiers de maçonneries, crépis et enduits, sera de la

chaux éminemment hydraulique, de la classe XEH-60 ou XEH-100 définie par la

norme française NE P-15.310.

2.3.3.2.6 Les granulats pour mortiers et bétons

Les agrégats seront durs, propres et sains, débarrassés, s'il y a lieu par lavage ou par

ventilation, de tous les détruits organiques ou terreux, poussières, argiles, etc et

criblés avec soin. Leur forme sera à peu près cubique pour les concassés ou sphérique

pour les roulés, tous matériaux tendant à se casser en plaques ou aiguilles seront

éliminés. Toutes les installations de préparation des agrégats devront être étudiées

avec soin et soumises à l'agrément du fonctionnaire dirigeant ou son délégué. Des

échantillons en nombre suffisant seront prélevés pour l'examen détaillé et les essais.

Tous les agrégats devront être conformes aux caractéristiques définies ci-après :

a. Sable :

Il devra être crissant, dense, stable, propre et franc de poussières et de débris

schisteux, gypseux, argileux, micacés ou organiques à la livraison sur les aires de

gâchage. Il devra avoir un degré d'humidité uniforme et à peu près constant. Au total,

le pourcentage des matières impropres, à quelque catégorie qu'elles appartiennent,

agricole, matières charbonneuses, Marne, sulfate, ne devra pas être supérieur à 5% en

poids.

Les sables étant des éléments inférieurs à 4 mm, leur classification sera établie par le

fonctionnaire dirigeant ou son délégué en se rapprochant au maximum des valeurs

suivantes en pourcentage pondéral :

· moins de 5% d'éléments très fins, inférieurs à 0,2 mm.

· de 25 à 35% d'éléments fins, inférieurs à 0,5 mm.

· de 50 à 70% d'éléments inférieurs à 2,5 mm.

En outre, l'équivalent de sable sera obligatoirement supérieur à 80.

b. Graviers :

· Pour le béton de fondation (40/250), on utilisera la gamme de graviers 4/25

et 25/40.

· Pour le béton armé (15/350) ou (25/350), on utilisera la gamme de graviers

5/15 et 4/25.

· Pour le béton armé (15/400) ou (25/400), on utilisera la gamme de graviers

4/15 et 4/25.

Le criblage des agrégats devra être réalisé, de telle sorte que pour chaque classe la

somme des poids des éléments hors catégorie (plus gros ou plus fins que les

dimensions extrêmes définissant la classe) ne dépasse pas 10% du poids de

l'ensemble de la classe. Toutes précautions seront prises au stockage pour limiter la

détérioration des agrégats (séparation en blocs plus petits, cassures, etc.) et leur

ségrégation.

c. Autres granulats :

Les graviers, pierres cassées et cailloux seront choisis parmi les plus durs des

provenances proposées par l'entrepreneur et agrées par le fonctionnaire dirigeant ou

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son délégué. Ils seront complètement purgés de terre. Le fonctionnaire dirigeant ou

son délégué pourra exiger à tout moment leur passage à la claie ou leur lavage, s’il le

juge nécessaire. Les matériaux tendres et friables et les roches altérables à l'air ou à

l'eau seront rejetés.

2.3.3.2.7 Eaux de gâchage

Les eaux destinées à être mélangées avec le ciment, ne contiendront pas plus de 0,2 %

en poids de matières en suspension et pas plus de 0,3 % en poids de matières

dissoutes, le pourcentage pondéral en radical SO4 ne dépassant jamais 0,03 % et

celui en CL 0,06 %. Elles ne contiendront aucune matière organique ou dissoute. Si à

un moment quelconque des travaux, ces conditions n'étaient pas remplies,

l'entrepreneur devrait traiter les eaux de manière satisfaisante avant leur utilisation.

Les eaux destinées au traitement des surfaces, seront conformes à ces spécifications.

Elles ne devront pas tâcher les parements des ouvrages.

2.3.3.2.8 Moellons et pierres de taille

Les moellons de toutes espèces devront provenir des meilleurs bancs de carrières

proposés par l'entrepreneur et agréés par le fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

Ils devront être durs, non schisteux, bien gisants, sans fils, sonores au marteau,

éventuellement dégagés de toute gangue ou terre, propres et lavés si le fonctionnaire

dirigeant ou son délégué en reconnaît la nécessite.

Les moellons qui s'écraseraient en grains sablonneux ou bien de se briser en éclats à

arêtes vives seront rejetés.

2.3.3.2.9 La maçonnerie

a. Les briques de terre cuite

Les contraintes de rupture rapportées à la surface brute minimale des briques auront

la valeur suivante :

§ Contrainte moyenne minimale = 40 kg/ cm².

§ Contrainte minimale = 32 kg/ cm².

Les briques devront provenir de fours agrées par le fonctionnaire dirigeant ou son

délégué. Après déchargement, on procédera à un contrôle très strict. Les briques

mal cuites seront écartées car, étant très poreuses, elles absorbent l'eau et manquent

de résistance.

On reconnaît les briques de mauvaise qualité au son sourd qu'elles produisent

lorsqu'on les frappe. Les briques de bonne qualité produisent un son clair aux chocs

et n'absorbent que très peu d'eau. Les briques ne devront pas présenter de défaut

systématique apparent tel que fissure, cassure, déformation, cloquage, déchirure.

b. Les blocs « ciment »

Les blocs "ciment" présenteront des caractéristiques mécaniques égales ou

supérieures à celles de briques. Les blocs seront fabriqués dans des moules

métalliques avec l'utilisation de produits facilitant le démoulage agréés (l'huile de

vidange est interdite), ils seront vibrés. Leur fabrication sera contrôlée par le

fonctionnaire dirigeant ou son délégué. Elle pourra, le cas échéant, avoir lieu sur le

site des travaux.

2.3.3.2.10 La peinture

Les peintures seront soumises, à l'agrément du fonctionnaire dirigeant ou son

délégué, par l'entrepreneur qui devra en présenter les références de fabrication. Les

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peintures au minimum seront conformes à la norme française NF P-31.004.

La peinture à l'huile contiendra au moins 30% d'huile de lin. L'essence utilisée sera de

l'essence de térébenthine conforme à la norme française NF T-33.001.

Il sera à cet effet utilisé deux compositions appelées A et B.

Composition "A " : cette composition est une peinture de protection antirouille

active satisfaisant aux conditions ci-après :

· couleur gris argent.

· % non volatil : 70 %.

· % liant sur non volatil : 30 %.

· temps de séchage : 1 heure.

· nature du liant : résine glycérophtalique.

· nature du pigment : complexe de plomb.

Composition "B" : cette composition est un revêtement brais-résine époxyde

satisfaisant aux conditions ci-après :

· % non volatil compris entre 73 et 77 %.

· % de résine époxyde sur la peinture prête à l'emploi supérieur à 12 %.

Les rendements à observer seront les suivants :

· composition "A" : ne pas dépasser 7 m² par kilogramme de peinture prête à

l'emploi.

· composition "B" : ne pas dépasser 6 m² par kilogramme de peinture prête à

l'emploi (mélange résine-durcisseur).

2.3.3.2.11 Les produits d’étanchéité des ouvrages de

stockage d’eau

Les produits d'étanchéité des ouvrages de stockage d'eau (réservoirs, bâches de

reprise, etc.), devront être soumis à l'agrément du fonctionnaire dirigeant ou son

délégué sans préjudice des prescriptions des présentes spécifications. Les

revêtements de ces ouvrages, pour autant qu'ils soient susceptibles d'entrer en

contact avec l'eau, ne devront pas avoir d'effets préjudiciables à la qualité de l'eau.

2.3.3.2.12 Les matériaux non courant

Les matériaux non courants pourront être admis sous réserve des prescriptions

suivantes :

Lorsque l'entrepreneur désirera utiliser des matériaux pour lesquels le présent cahier

n'en donne pas de prescriptions spéciales, l'entrepreneur devra solliciter

l'autorisation préalable du fonctionnaire dirigeant ou son délégué et soumettre ces

matériaux à son agrément. A cet effet, il devra remettre au fonctionnaire dirigeant ou

son délégué avant tout emploi ou essai, un mémorandum des essais de toutes

natures auxquels les matériaux en question ont été soumis dans les laboratoires

officiels et selon les méthodes couramment utilisées pour les matériaux connus.

Le fonctionnaire dirigeant ou son délégué pourra toujours exiger, avant de se

prononcer, la production des résultats des essais réglementaires qui lui paraîtraient

nécessaires, ainsi que, le cas échéant, tous calculs justificatifs. Sur la vue de ces

différents résultats d'essais et calcul justificatifs et par comparaison avec les résultats

d'essais et coefficients de sécurité admis pour les matériaux connus, le fonctionnaire

dirigeant ou son délégué acceptera ou refusera l'utilisation des matériaux nouveaux

considérés, et en cas d'autorisation, fixera les limites de fatigue et les coefficients de

sécurité à exiger des nouveaux matériaux pour les différentes natures d'efforts.

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2.3.4 Construction des ouvrages d’art

2.3.4.1 Exécution des fouilles

En cas de nécessité, l'entrepreneur procédera à tous les étaiements et blindages

nécessaires même jointifs. Il assurera si besoin, l'assèchement des fouilles, soit, par

épuisement, soit par construction d'ouvrages provisoires pour assurer l'évacuation

des eaux. L'emploi des engins mécaniques est autorisé, sauf à certains emplacements

en fonction notamment du voisinage de logements d'ouvrages, etc...

L'emploi de l'explosif sera autorisé pour l'exécution des fouilles en terrain rocheux

compact, après accord écrit du fonctionnaire dirigeant ou son délégué. Lorsque des

maçonneries (une barre ou un épointement rocheux localisé) seront rencontrées dans

les fouilles, elles devront être arasées à 0,20 m au moins au-dessous de la fouille et

remplacées sur cette épaisseur par un sable, de manière à uniformiser la répartition

des charges.

Lorsque la forme de terrassement sera effectuée sur du terrain rocheux, on veillera à

ce que le rocher affleure sous tout l'ouvrage de manière uniforme. Des dispositions

particulières seront prises, en accord avec le fonctionnaire dirigeant ou son délégué

dans le cas contraire. Pour les fondations d'ouvrages d'art sur radier général, le fond

des fouilles sera soigneusement mis aux profils et aux cotes indiquées sur les plans.

Le fond de fouilles sera l'objet d'un procès-verbal de réception après vérification par

le fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

Le fonctionnaire dirigeant ou son délégué pourra ordonner des approfondissements

jusqu'à la rencontre d'un terrain permettant une assise correcte des fondations de

l'ouvrage. Les 20 derniers centimètres de profondeur de fouille doivent être exécutés

manuellement pour conserver une structure intacte du sol. Les fouilles seront

conformes à celles représentées sur les plans, c'est à dire auront les dimensions

minimales pour permettre la réalisation correcte des ouvrages. Les hors profils ne

seront pas payés tant en déblais qu'en remblais, ils peuvent être non acceptables

lorsque l'on doit réaliser deux ouvrages rapprochés à des niveaux différents. En

général, pour les ouvrages coffrés, il est admis en fond de fouille une largeur de 0,5 m

entre les parois des ouvrages et le terrain.

2.3.4.2 Fabrication du béton

Les liants ne devront être utilisés que dans des conditions telles qu'il n'y ait pas de

risque de fausse prise. Ils seront choisis, en ce qui concerne les cuves en fonction de

l'analyse de l'eau qui remplira ces cuves.

L'eau de gâchage devra être propre, exempte d'agile, de vase et de débris végétaux, et

conforme aux prescriptions de l'article 10 des présentes spécifications.

Dosage : Le dosage est le poids de liant qui, mélangé à l'eau et à la quantité de

granulats déterminée selon la composition granulométrique de ces granulats, est

nécessaire pour préparer un m3 de béton mis en œuvre.

Les dosages à adopter en fonction des utilisations seront en principe, les suivants :

Type Utilisation Dosage en Kg Classe du

liant

B1 Béton de propreté dosé à 150 kg de ciment par

150 315

B2 Béton ordinaire dosé à 250 kg de ciment par m³ 250 315

B3 Béton ordinaire dosé à 350 kg de ciment par m³ 350 315

B4 Béton armé dosé à 350 kg de ciment par m³ 350 315

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B5 Béton cyclopéen dosé à 250 kg de ciment par m³ 250 315

Les bétons en zone de mangrove devront être composés à partir de ciments issus de

hauts fourneaux et l’enrobage des armatures pour le béton armé sera de minimum 5

cm.

a. Compositions granulométriques :

Les compositions granulométriques des bétons seront déterminées

expérimentalement par l'entrepreneur et soumises à l'agrément du fonctionnaire

dirigeant ou son délégué. Elles devront assurer, compte tenu des conditions de mise

en œuvre :

· Les résistances mécaniques prévues dans les calculs des ouvrages.

· L'enrobage des aciers.

· La compacité du béton nécessaire à sa pérennité.

· La dimension maximale des granulats, dans les cas courants de mise en

œuvre, et pour obtenir un bon enrobage, sera au plus égale :

o au 5/7 de la distance libre horizontale entre deux files d'armatures ou

entre une file d'armatures et la paroi.

o au 1/3 de l'épaisseur de la paroi coulée.

o ou à la demi-épaisseur d'un hourdis.

b. Fabrication du béton :

Le béton sera fabriqué mécaniquement par mélange simultané de tous ses

constituants. Les méthodes et les matériels employés seront soumis à l'approbation

du fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

La proportion d'eau introduite dans le mélange sera mesurée, soit à l'aide des

dispositifs spéciaux que comportent les bétonnières ou les malaxeurs, soit à l'aide de

récipients de capacités définies. Tout apport d'eau après malaxage sera interdit. La

fabrication manuelle du béton ne sera autorisée, que pour de petites quantités et

après approbation du fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

Sauf prescription contraire, les appareils de fabrication mécanique devront permettre

de doser respectivement les granulats, le liant et l'eau à cinq pour cent (5%). Les

doseurs volumétriques seront interdits pour les éléments solides, dont la proportion

est fixée en poids. Les proportions devront être modifiables en cours d'exécution, par

réglage des appareils.

2.3.4.3 Coffrages et échafaudages

a. Déformation :

Les coffrages et échafaudages devront pouvoir résister, sans tassements ni

déformations nuisibles, aux surcharges et efforts de toute nature qu'ils sont exposés à

subir pendant l'exécution des travaux et notamment aux efforts engendrés pour le

serrage du béton. En particulier, la résistance du sol devra être vérifiée avant

l'établissement des échafaudages. Les coffrages et leurs supports devront être

contreventés pour éviter tout flambement et déversement.

b. Etanchéité :

Les éléments constituant les parois des coffrages, devront être jointifs, il ne devra se

produire aucun délaitage de ciment à la mise en œuvre par vibration du béton.

c. Aspect :

Les coffrages pour parements fins et, si nécessaire, les autres coffrages, seront

badigeonnés avant coulage du béton, pour éviter le collage du coffrage au béton, à

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l'aide d'un produit agrée par le fonctionnaire dirigeant ou son délégué et ne laissant

pas de taches, irisations ou traces colorées sur le parement décoffré. Ce produit devra

être compatible avec la peinture éventuelle future. Lorsque les coffrages

comporteront un dispositif pour leur propre fixation à l'intérieur du béton, ce

dispositif sera conçu de telle sorte qu'après décoffrage aucun élément de fixation

n'apparaît en surface.

Les échafaudages doivent être à accès facile à toutes les parties de l'ouvrage avec des

échelles à garde-corps.

d. Trous :

Les trous à aménager pour scellements ou autres fins, seront réservés par des

coffrages, gaines ou taquets appropriés, agencés de manière à ce que les scellements

puissent être exécutés sans que le béton soit endommagé, ni qu'il subsiste de trace de

la fixation des coffrages.

e. Nettoyage :

Immédiatement avant la mise en place du béton, l'intérieur des coffrages sera

nettoyé avec soin, de façon à éliminer les poussières et débris de toute nature.

Lorsqu'il s'agit de coffrages en bois, ceux-ci seront en outre arrosés avant coulage du

béton, pour éviter la dessiccation trop rapide de ce dernier en parement et pour

resserrer les joints pendant les périodes sèches et chaudes, afin d'éviter la porte de

laitance.

f. Décoffrage :

Le décoffrage du béton sera effectué avec précaution, sans choc et par efforts

purement statiques en présence du fonctionnaire dirigeant ou son délégué. Les divers

éléments seront décoffrés dans un ordre tel qu'il n'en résulte aucune sollicitation

dangereuse pour l'ouvrage. Les délais de coffrage tiendront compte du liant employé,

des ralentissements de durcissement du béton dû aux abaissements de température,

de l'exposition au vent et éventuellement des adjuvants employés.

g. Incident :

Dans le cas où au décoffrage, par suite de décollements accidentels limités au

mauvais bétonnage, les aciers se trouveraient à nu, il y a lieu de les signaler au

fonctionnaire dirigeant ou son délégué qui ordonne les instructions précises à cet

effet.

h. Coffrages glissants :

Dans le cas de coffrages glissants, le chantier devra suivre un emploi du temps

parfaitement défini à l'avance et tout spécialement en ce qui concerne la mise en

place des armatures et des coffrages pour les trous et scellements à réserver dans les

parois.

2.3.4.4 Armatures

a. Façonnage :

Les armatures seront façonnées et coupées conformément aux dessins. Le cintrage se

fera mécaniquement et jamais à chaud, pour obtenir les rayons de courbure prévus

dont les valeurs seront précisées par les dessins. Pour les aciers écrouis et les ronds

crénelés, le cintrage des barres sera toujours effectué à vitesse limitée avec emploi

d'un mandrin de diamètre approprié, dont le minimum est fixé par les fiches

d'homologation de l'acier employé.

b. Mise en place et fixation :

Au moment de leur mise en place, les armatures devront être propres, sans rouille

non adhérente, ni traces de terre, de peinture, de graisse ou de toute matière nuisible.

Elles devront être placées conformément aux indications des dessins d'exécution.

Elles seront arrimées, rendues solidaires et maintenues de manière à ne subir aucun

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déplacement pendant le bétonnage. Les supports d'armatures, qu'ils soient en acier,

mortier ou autres matières, devront être rigides et stables aussi bien que pendant la

mise en œuvre du béton.

c. Distances minimales des armatures aux parois de coffrage :

Les distances minimales des armatures aux parois de coffrage sont fixées ci-après

pour les ouvrages définitifs courants de qualité normale bétonnés en place et

s'entendent déduction éventuellement faite de l'épaisseur qui pourrait être détruite

par tout traitement de la surface entraînant enlèvement de matière (bouchardage,

lavage, ou brossage précoce en vue de rendre les gravillons apparents en parement,

etc.). La distance libre entre toute génératrice extérieure d'une armature quelconque

et la paroi de coffrage la plus, voisine doit être au moins de :

· 5 cm pour les ouvrages en milieu salin (ex mangrove)

· 4 cm, pour les parements directement exposés aux intempéries ou

susceptibles de l'être, aux condensations ou, en égard à la destination des

ouvrages, au contact avec l'eau

· 3 cm, par ailleurs.

d. Jonction des armatures :

Les longueurs de scellement indiquées sur les plans devront être strictement

respectées. La continuité des armatures dites filantes, dont les longueurs

individuelles des barres composantes ne seraient pas définies par les dessins

d'exécution, est assurée par recouvrement de cinquante diamètres pour les barres

droites et de trente diamètres mesurées hors crochets pour les barres munies de

cochets.

La jonction par soudure de deux éléments d'armatures, se faisant suite ou se croisant,

ne sera autorisée que si les caractères mécaniques de l'acier utilisé ne sont pas

diminués par la soudure.

e. Réception des armatures :

La vérification de la mise en place des armatures portant sur leur conformité aux

dessins d'exécution, leur propreté et de la correction de leur arrimage est effectuée

par le fonctionnaire dirigeant ou son délégué avant tout bétonnage. Ce dernier n'est

autorisé qu'après ladite vérification.

2.3.4.5 Transport du béton

Le béton devra être transporté dans des conditions qui ne donnent lieu ni à la

dégradation des éléments, ni à un commencement de prise avant mise en œuvre.

Toutes précautions devront être prises pour éviter, en cour de transport, une

évaporation successive ainsi que l'intrusion de matières étrangères.

2.3.4.6 Mise en œuvre du béton

a. Dispositions générales :

L'entrepreneur est tenu de soumettre à l'agrément du fonctionnaire dirigeant ou son

délégué, avant tout commencement d'exécution, le programme, notamment en ce qui

concerne les parties d'ouvrages à construire sans interruption. Le programme

définira, pour tous les bétons, les phases de l'exécution, la qualité de béton à mettre

en œuvre par unité de temps, la configuration, l'épaisseur et le volume des différentes

couches de béton à mettre en place, les coffrages d'arrêt et les surfaces de reprise, les

processus de construction des coffrages et de mise en place des couches successives,

les délais de juxtaposition ou de superposition de ces couches et toutes précautions

utiles.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 60

Le béton sera mis en œuvre aussitôt que possible, après la fabrication. Le béton qui

ne serait pas en place dans le délai de trente (30) minutes après l'introduction de

l'eau dans la bétonnière, qui serait desséché ou aurait commencé à faire prise, serait

rejeté. Le fonctionnaire dirigeant ou son délégué sera informé en temps utile des

dates probables de bétonnage, afin de lui permettre de contrôler la mise en place des

armatures et du béton. Les dispositifs et procédés de mise en place de béton seront

soumis par l'entrepreneur à l'agrément du fonctionnaire dirigeant ou son délégué. Ils

devront être conçus pour éviter la ségrégation et assurer le remplissage régulier des

coffrages. Le béton ne devra pas tomber librement d'une hauteur supérieure à 1,50 m,

sauf autorisation du fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

b. Déversement :

Le déversement devra consister à faire progresser une même masse de béton en

l'alimentant régulièrement et non à déverser plusieurs tas qui se rejoindraient, afin

d'éliminer les risques de billage et de ségrégation.

Dans le cas de béton immergé, celui-ci ne devra jamais tomber en chute libre, même

d'une faible hauteur.

c. Reprise de bétonnage :

A chaque nouveau bétonnage (démarrage ou reprise), le béton utilisé devra être

enrichi en liant et éléments fins. L'organisation du chantier devra prévoir un

programme de bétonnage, tel que les reprises soient limitées au strict minimum dans

les zones présentant des moments fléchissant importants (zone d'encastrement à la

base des parois par exemple).

Le fonctionnaire dirigeant ou son délégué pourra imposer la coulée en continu pour

certaines portions d'ouvrages ou pour certaines techniques.

Toutes précautions nécessaires seront prises pour limiter la rupture de continuité au

droit des arrêts de bétonnage et en particulier, la protection du béton près de la

surface de reprise.

Si des reprises accidentelles, non prévues sur les dessins ou au programme de

bétonnage, s'avèrent nécessaires, elles ne pourront être faites, sur proposition de

l'entrepreneur, qu'après approbation de la configuration de leur surface de raccord

par le fonctionnaire dirigeant ou son délégué. Elles comprendront, s'il y a lieu, les

démolitions donnant à ladite surface une configuration convenable quant à la

résistance mécanique et à l'aspect, les reprises devant autant que possible se faire

suivant des surfaces comprimées.

Si du béton frais doit être mis en contact avec du béton ayant fait prise, la surface de

l'ancien béton devra être repiquée et nettoyée à vif pour faire saillir des graviers. Cette

surface de reprise devra être longuement mouillée, sans toutefois retenir de poches

d'eau. L'emploi de barbotine de ciment sur la surface de reprise sera interdit.

d. Serrage du béton :

Le piquage ou pilonnage du béton ne sera admis, que des ouvrages de faible

importance ou bien lorsque la consistance du béton contre indiquera la vibration. La

vibration externe sur les coffrages ne sera appliquée, que lorsqu'il sera impossible

d'utiliser la vibration interne, en raison des dimensions réduites de l'élément à traiter.

La nature du coffrage, le type et la réparation des vibrateurs seront soumis à

l'acceptation du fonctionnaire dirigeant ou son délégué. Lorsque la mise en œuvre du

béton sera assurée par vibration interne, la composition de ce béton devra, sauf

exception justifiée, être telle que le béton frais déjà mis en œuvre et vibré, soit

susceptible d'être vibré de nouveau après un délai convenable. Les vibrateurs internes

devront présenter des dimensions telles qu'ils puissent pénétrer sans difficultés dans

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 61

les parties des coffrages où cela a été prévu, de façon que compte tenu de leur rayon

d'action, ils puissent agir sur la totalité du béton. Le contact des vibrateurs avec les

coffrages devra être évité.

L'épaisseur des couches à vibrer devra être compris entre les limites fixées ou agrées

par le fonctionnaire dirigeant ou son délégué et ne pas dépasser quarante-cinq

centimètres (45 cm).

En cas de mise en œuvre du béton par vibration interne, la superposition d'une

couche de béton frais à une couche déjà mise en place ne sera pas considérée comme

une reprise, si la couche déjà mise en place peut être vibrée à nouveau. Dans ce cas, il

conviendra, en vibrant la nouvelle couche, de faire pénétrer les vibrateurs dans la

couche inférieure. Si la couche, déjà mise en place, n'est pas susceptible d'être vibrée

à nouveau, la superposition d'une couche de béton frais à la première sera traitée

comme une reprise de béton durci.

e. Conservation et cure du béton :

Quand une haute qualité du béton sera recherchée ou quand il s'agit d'éléments de

faible épaisseur non protégés, le béton sera soumis à une cure ayant pour but de le

maintenir dans l'état d'humidité favorable à son durcissement.

Cette cure sera pratiquée, en particulier, sur les cuves des réservoirs d'eau par

humidification, enduit temporaire imperméable ou par la combinaison des deux

procédés ou encore par d'autres procédés équivalents et acceptés par le fonctionnaire

dirigeant ou son délégué. L'arrosage intermittent des surfaces directement exposées

au soleil sera interdit.

2.3.4.7 Composition des mortiers

Les mortiers auront la composition suivante selon la nature de l'ouvrage et par mètre

cube de sable sec :

· Mortier M1 : pour enduit intérieur étanche des réservoirs :

o 1 m3 de sable.

o 500 kg de ciment HRS 32,5 ou 42,5.

o 1 kg de produit SIKA, suivant instruction de fabriquant.

L'attention de l'entrepreneur est attirée sur le fait qu'il devra mettre en œuvre les

enduits étanches suivant les prescriptions imposées par le fabriquant du produit

SIKA.

· Mortier M2 : pour enduits ordinaires, maçonneries, scellements,

rejointements, etc.… :

o 1 m3 de sable.

o 400 kg de ciment HRS 42,5 ou 32,5.

· Mortier M3 : pour enduit intérieur étanche des chambres des vannes

o 1 m3 de sable.

o 500 kg de ciment HRS 42,5 ou 32,5

· Mortier M4 : ou mortier bâtard, pour enduits des maçonneries ordinaires,

sauf scellements :

o 1 m3 de sable.

o 150 kg de chaux éminemment hydraulique XEH-60.

o 200 Kg de ciment HRS. 42,5 ou 32,5.

· Mortier M5 : mortier de chaux pour enduits :

o 1 m3 de sable.

o 350 kg de chaux éminemment hydraulique XEH-60

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2.3.4.8 Fabrication du mortier

Le mortier sera fabriqué mécaniquement, ou exceptionnellement ou manuellement,

avec l'autorisation du fonctionnaire dirigeant ou son délégué, et pour de très petites

quantités.

Les appareils de fabrication mécanique devront permettre de doser la composition du

mortier (y compris la proportion d'eau), et de la faire varier à volonté. Leur type et

leur mode d'emploi, particulièrement la durée du malaxage, seront agrées par le

fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

Lorsque le mortier sera fabriqué manuellement, le sable sera mesuré dans les

brouettes dont la capacité présentera au rapport simple avec le nombre de sacs de

liant à employer.

Le mélange sera opéré à sec sur une aire plane et de niveau ou planches, en tôle ou en

béton, jusqu'à parfaite homogénéité. On ajoutera alors progressivement, avec arrosoir

à pomme, en retournant à la pelle, la quantité d'eau strictement nécessaire. La

trituration continuera ensuite jusqu'à ce que le mortier soit parfaitement homogène

et bien liant. Dans tous les cas, le mortier devra être gâché, de tel sorte que pétri à la

main, il forme une boule légèrement humide, mais ne coulant pas entre les doigts.

Pour certains emplois, tels que mortiers pour reprises, mortier à projeter et mortier à

mater, le fonctionnaire dirigeant ou son délégué pourra accepter une autre

consistance.

Le mortier devra être employé aussitôt après sa confection. Tout mortier qui serait

desséché ou aurait commencé à faire prise, devra être rejeté et ne devra jamais être

mélangé avec du mortier frais. Le rabattage sera interdit.

2.3.4.9 Mise en œuvre de la maçonnerie

Les pierres, moellons, briques, etc., seront convenablement humidifiées avant

l'emploi de manière à ce que l'eau du mortier ne soit pas absorbée par capillarité.

Le travail sera conduit de façon à obtenir une maçonnerie à éléments bien liés.

L'exécution de la maçonnerie de remplissage sera assurée au fur et à mesure de celle

des parements. Tout élément (pierres, moellons, briques, agglomérés, etc.…), fendu

ou folié pendant la pose sera remplacé à mortier neuf.

Les lits d'assise des éléments devront correspondre à leur lit de carrière (ou à leur

face de compression pour les produits manufacturés), les assises ou faces étant ellesmêmes normales à la direction des contraintes de compression.

Le mortier ne devra jamais être versé en masse sur les maçonneries, mais déposé

dans des auges ou sur des aires propres, et utilisé au fur et à mesure. Il sera interdit

de ramollir le mortier en y ajoutant de l'eau.

Par temps sec, les maçonneries seront arrosées légèrement mais fréquemment, afin

de prévenir une dessiccation trop prompte. Elles devront être préservées contre la

sécheresse, la pluie ou la gelée, au moyen de planches, de nattes ou de toiles,

humectées quand il y à lieu. Ces mesures de protection devront être particulièrement

soignées, en cas d'interruption d'une certaine durée.

Quand on appliquera une maçonnerie nouvelle sur une maçonnerie ancienne, les

surfaces de jonction de celle-ci seront nettoyées, arrosées et au besoin, lavées.

2.3.4.10 Maçonnerie de moellons et pierres de taille

Les moellons seront arrosés à grande eau sur le tas, de manière à être légèrement

humides au moment de l'emploi. Les moellons seront posés à bain de mortier et en

liaison.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 63

Ils seront placés à la main et serrés par glissements, de manière que le mortier reflue

à la surface par tous les joints. Ils seront frappés et tassés au marteau ; ceux qui

casseraient, seraient repris, nettoyés et employés avec du mortier. Seuls les joints et

intervalles, bien garnis de mortier, seront remplis d'éclats de pierre enfoncés et

serrés, de façon que chaque moellon ou éclat soit toujours enveloppé de mortier. On

ne garnira pas d'éclats les joints vus ; ces joints ne devront pas avoir plus de trois

centimètres (3 cm) l'épaisseur.

Les parements cachés, aussi bien que les parements vus, seront construits aux

moellons bien gisants. Pour mieux assurer la liaison des parements avec le reste de la

maçonnerie, on placera par mètre carré de surface apparente de parement, au moins

en lances de quarante centimètres (40 cm) de queue. Dans l'exécution des murs d'une

épaisseur égale ou inférieure à quarante centimètre (40 cm), on disposera les

moellons de manière à bien lier les deux parements entre eux. Des pierres formant

parpaing, au nombre de deux par mètre carré de surface apparente de parement,

renforceront cette liaison.

2.3.4.11 Chapes

Les chapes recouvrant les dallages, planchers, paliers, couvertures, etc..., leurs

supports ayant été préalablement nettoyés et lavés, seront constituées d'une couche

de mortier de trois centimètres (3 cm) d'épaisseur. Le mortier sera comprimé et lissé

à plusieurs reprises pour éviter les gerçures.

Par temps sec, la chape sera recouverte et arrosée. S'il y a lieu, le bouchardage sera

effectué au début de la prise.

2.3.4.12 Préparation des surfaces à enduire

Les surfaces à enduire recevront la préparation ci-après :

a. Maçonnerie en béton :

Le béton sera, s'il y a lieu, piqué de manière à ne comporter aucune partie lisse, puis

brossé et lavé jusqu'à humidification.

b. Maçonnerie de moellons, brique ou agglomérés :

Les joints devront être dégradés sur 3 cm de profondeur pour les moellons et 1 cm

pour briques et agglomérés, puis brossés ainsi que le parement, la surface entière sera

lavée jusqu'à humidification et les joints seront regarnis.

2.3.4.13 Confection des enduits

a. Enduits ordinaires :

Les enduits seront réalisés en trois couches successives, dont l'épaisseur totale est

d’un centimètre et demi (1,5 cm) pour les enduits intérieurs et deux centimètres (2

cm) pour les enduits extérieurs :

· La première couche aura pour but de regréer la surface à enduire, le mortier

sera projeté violemment à la truelle.

· La deuxième couche constituera l'enduit proprement dit, le mortier gâché

serré, sera lancé avec force à la truelle, refoulé à la taloche et dressé

régulièrement.

· La troisième couche sera lissée à la truelle ou, s'il s'agit d'un crépi, appliquée

au balai ou avec les appareils mus à la main ou mécaniquement.

Avant qu'une couche soit complètement sèche, elle sera recouverte avec la suivante.

Cette dernière sera lissée à la truelle.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 64

Lorsque le mortier aura rejeté son eau et pris une certaine consistance, le lissage sera

renouvelé à plusieurs reprises, sans mouiller la surface jusqu'à ce que le retrait dû à la

dessiccation ne donne plus lieu à aucune gerçure. Après l'achèvement, l'enduit devra

être homogène, d'aspect régulier, sans gerçures ni soufflures.

b. Enduits étanches au ciment :

Les enduits intérieurs des cuves à eau, seront réalisés avec addition de produit SIKA.

L'entrepreneur sera tenu de suivre strictement les directives du fabricant du produit

SIKA, tant pour la préparation des surfaces à enduire que pour les scellements,

passages des conduites et épaisseur minimale d'enduits (en moyenne au moins de

trois centimètres 3 cm).

c. Enduits étanches au flintkote :

Un enduit d'étanchéité, par badigeon au flintkote, sera appliqué en deux couches

croisées sur les surfaces extérieures au contact du sol des ouvrages enterrés en béton

armé.

2.3.4.14 Etanchéité

Les opérations tendant à assurer l'étanchéité des ouvrages de stockage d'eau

(réservoirs, bâches de reprise, etc.), soit en surface intérieur, soit en surface

extérieure, seront basées sur l'emploi de produits agrées par le fonctionnaire

dirigeant ou son délégué, en tenant compte de l'analyse de l'eau devant être contenue

dans ces ouvrages.

La mise en œuvre de ces produits devra être effectuée conformément aux directives

du fabricant, s'ils doivent être incorporés au béton ou bien si leur action est complexe

ou leur application délicate.

S'il s'agit d'un procédé n'utilisant qu'un produit d'usage courant, l'origine du

matériau, son épaisseur et le mode d'application seront soumis à l'agrément du

fonctionnaire dirigeant ou son délégué. L'exécution devra être effectuée

conformément aux règles de l'art et aux normes en vigueur pour le produit utilisé.

Le complexe d'étanchéité des toiture-terrasse sera relevé contre les acrotères limitant

la surface à recouvrir, de manière à former solin sur 0,15 m au moins de hauteur par

rapport à leur point le plus élevé en plan. Toutes les précautions devront être prises

pour éviter tout décollement ou claquage du revêtement. En particulier, les passages

de canalisations à travers les parois étanches devront être traités avec le plus grand

soin.

2.3.4.15 Parements

Les parements doivent rester bruts de décoffrage, être enduits ou recevoir un

revêtement particulier. Dans le cas où le béton devra rester brut de décoffrage, il sera

procédé au nettoyage des surfaces, à l'enlèvement des balèvres et aux ragréments

nécessaires

2.3.4.16 Etat de surfaces

Les tolérances dans les épaisseurs des ouvrages, seront les suivantes :

· (+ ou -) 0,5 cm, pour les parois au contact de l'eau des réservoirs.

· (+ ou -) 1,0 cm, pour les autres éléments d'ouvrages.

Toute partie d'ouvrage, qui ne répond pas aux tolérances précitées, pourra être

démolie aux frais de l'entrepreneur. Les réparations, qui seraient nécessaires pour

quelque cause que ce soit, nids de poule, fissures, décalage des coffrages, etc..., seront

effectuées aussitôt que possible et au plus tard dans les 24 heures qui suivront

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 65

l'enlèvement des coffrages. Le fonctionnaire dirigeant ou son délégué en sera

informé dans les 24 heures.

2.3.5 Epreuve des ouvrages d’art

2.3.5.1 Contrôle et essaies des bétons

a. Consistance :

Pour obtenir un béton de haute qualité avec le minimum de ciment et d'eau, les deux

caractéristiques suivantes sont considérées comme essentielles :

§ L’uniformité des bétons de gâchée en gâchée et d'un jour à l'autre.

§ La mise en place très soignée.

b. Résistance :

Tous les bétons mis en œuvre pourront être soumis aux contrôles de résistance.

Les contrôles de résistance du béton à la compression seront effectués sur

éprouvettes écrasées suivant les méthodes courantes et les valeurs des résistances

obtenues seront comparées aux valeurs minimales admissibles.

En particulier, pour les bétons dosés à 350 kg de ciment par mètre cube de béton mis

en œuvre, la résistance brute à la compression des éprouvettes (non compris la

réduction pour frottage dans le cas d'éprouvettes obliques) devra être :

· sur cubes de 20 cm de côté :

o 7 jours .................................. : 190 bars.

o à 28 jours ............................. : 270 bars.

· sur cylindres de 16 cm de diamètre :

o à 7 jours ................................ : 155 bars.

o à 28 jours ............................... : 225 bars.

Ces chiffres représentent le minimum de la valeur moyenne de tous les essais

effectués au cours d'une semaine.

La résistance à la compression minimale d'un seul échantillon ne devra pas être

inférieure aux chiffres suivants :

· sur cubes de 20 cm de côté :

o à 7 jours .............................. : 150 bars.

o à 28 jours ............................. : 220 bars.

· sur cylindres de 16 cm de diamètre :

o à 7 jours .............................. : 130 bars

o à 28 jours ............................. : 180 bars.

c. Essai :

L'entrepreneur sera tenu de fournir toute facilité, toute aide, ainsi que la main

d'œuvre non spécialisée, qui s'avèreraient nécessaires pour l'obtention d'un nombre

quelconque d'échantillons de matériaux ou de béton frais, soit dans les bétonnières,

soit dans les coffrages et sous les formes demandées par le fonctionnaire dirigeant ou

son délégué.

La valeur de la formule de composition du béton devra être contrôlée avant le

commencement des travaux de bétonnage.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 66

Pour chaque phase de bétonnage continu, l'entrepreneur fera prélever 12 éprouvettes

qui seront acheminées par ses soins au laboratoire d'essais en vue d'un écrasement à

7 jours et 28 jours. Ces éprouvettes seront repérées par une marque définissant sans

ambiguïté la phase de bétonnage à laquelle elles se rapportent. Cette marque sera

peinte et non gravée sur la surface du béton afin de ne pas la dégrader.

L'entrepreneur mettra à la disposition du fonctionnaire dirigeant ou son délégué en

nombre suffisant, soit des moules métalliques cubiques de 20 cm d'arrête, soit des

moules en carton imperméabilisé de 16 cm de diamètre et 32 cm de hauteur. Les

moules métalliques devront être facilement démontables pour éviter tout

épaufrement des arêtes. L'entrepreneur assurera également la conservation des

éprouvettes dans l'eau ou le sable humide.

Un procès-verbal de confection des éprouvettes, signé contradictoirement par les

représentants du fonctionnaire dirigeant ou son délégué et de l'entrepreneur sera

joint à chaque envoi d'éprouvettes aux fins d'analyse et d'essais.

Le procès-verbal indiquera :

· le type du béton.

· le lieu de prise et si nécessaire la destination donnée au béton.

· la date d'exécution.

Les éprouvettes seront adressées au laboratoire désigné par le fonctionnaire dirigeant

ou son délégué. Les résultats devront être communiqués dans les meilleurs délais au

fonctionnaire dirigeant ou son délégué par l'entrepreneur.

Si le béton en place ne parait pas présenter un ou plusieurs des critères, des

échantillons seront prélevés pour essais. En attendant les résultats de ces essais, le

béton innominé ne sera pas recouvert de béton frais. Si les essais s'avèrent négatifs, il

incombe à l'entrepreneur de remplacer à ses frais le béton défectueux.

2.3.5.2 Epreuve des ouvrages

Dans le cas où les résultats des essais de béton prévus ci-dessus n'auront pas été

satisfaisants, le fonctionnaire dirigeant ou son délégué pourra exiger qu'il soit

procédé à une auscultation dynamique de l'ouvrage ou à des essais de chargement. Le

fonctionnaire dirigeant ou son délégué pourra, dans tous les cas, prescrire que les

mêmes épreuves soient effectuées aux frais de l'entrepreneur. Dès la fin de l'exécution

des enduits intérieurs des ouvrages de stockage d'eau (réservoirs, bâches de reprise,

etc..) et en attendant les essais d'étanchéité proprement dits, il sera maintenu dans le

fond de l'ouvrage une lame d'eau d'au moins 50 cm.

Les essais d'étanchéité proprement dits des ouvrages de stockage d'eau (réservoirs,

bâches de reprise, etc..) seront conduits de la manière suivante :

L'ouvrage sera rempli graduellement, la vitesse de cette opération ne devra pas

excéder 0,50 m par jour. Les mesures relatives au contrôle des fuites seront faites 10

jours après la fin de la mise en eau complète et effectuées pendant une période de 8

jours. Les fuites seront mesurées chaque jour, en présence d'un représentant de

l'entrepreneur et le fonctionnaire dirigeant ou son délégué. Le débit des fuites ne

devra pas dépasser 250 cm3 par jours et par mètre carré de surface mouillée,

déduction faite de l'évaporation.

Au cas où les fuites constatées seraient supérieures à cette valeur, l'entrepreneur

devra en rechercher les causes et y remédier à ses frais et un nouvel essai sera

effectué. Chaque essai donnera lieu à l'établissement d'un procès-verbal. La réception

provisoire ne pourra être prononcée que lorsque les essais seront satisfaisants.

Travaux de finition et prescriptions diverses

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 67

2.3.5.3 Achèvement des travaux de génie civil

Un système d'évacuation des eaux pluviales sera installé suivant les règles de l'art.

Dans les terrains humides, préalablement au remblaiement, l’entrepreneur exécutera

les perrés et drainages, aménagera les drains collecteurs et d'une manière générale,

prendra toutes les mesures suffisantes pour que l'eau ne séjourne pas au contact des

parements cachés des maçonneries.

2.3.5.4 Remblais au contact des ouvrages

Aucun remblai ne devra être exécuté sans l'accord du fonctionnaire dirigeant ou son

délégué. Les terres extraites des fouilles de fondation seront utilisées au remblai de

ces fouilles après exécution des fondations, jusqu'au niveau défini par le projet et

pilonnées par couches de 0,20 m. L'excédent sera réglé sur le terrain entourant les

ouvrages, ou bien, ainsi que les terres impropres au réemploi, évacué à la décharge.

Les remblais seront constitués soit par les matériaux extraits des fouilles, soit, s'ils ne

conviennent pas ou sont en quantité insuffisante, par tout matériaux d'apport propre

à l'usage prévu (tout-venant, sable, terre franche ou végétale).

2.3.5.5 Remise en état des lieux

Dès le comblement des tranchées exécutées dans les aires de travail nécessaires pour

la réalisation des ouvrages, l'entrepreneur devra rétablir provisoirement les chaussées

et les pistes d'accès à ces aires conformément aux prescriptions des services

intéressés. La réfection provisoire devra assurer dans le plus bref délai un

rétablissement convenable de la viabilité. L'entrepreneur devra assurer l'entretien des

travaux de la réfection provisoire précédant le comblement des tranchées (après mise

en service de la canalisation) pendant un délai d’un (1) mois.

Faute par l'entrepreneur d’assurer convenablement les réfections et l'entretien des

travaux et notamment les réparations consécutives aux tassements des tranchées et

des abords de celles-ci, même en dehors des traversées, il y sera pourvu d'office et à

ses frais, risque et péril, par les soins du fonctionnaire dirigeant ou son délégué et

sauf cas d'urgence ou de péril après mise en demeure résultant d'un ordre de service

émanant du le fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

2.3.6 Fourniture et pose des canalisations et équipements

hydrauliques

2.3.6.1 Fournitures

Les fournitures seront transportées et gardées par l'entreprise jusqu'à leur pose.

Tous les produits doivent être contrôlés par le fabricant de façon régulière selon les

exigences qualitatives des normes européenne (EN) ou équivalentes et les

prescriptions ISO 9002.

Ils pourront faire l'objet d'une inspection en usine par un organisme de contrôle

désigné par le fonctionnaire dirigeant ou son délégué. Le cas échéant, tous les frais

relatifs à ces prestations seront à la charge de l'entrepreneur (honoraires, transport,

logement, frais de séjour).

Les prix indiqués sont les prix de fournitures sur chantier, y compris l'entreposage et

le gardiennage et de la pose en tranchées. Le payement se fera à raison de 60 % après

la pose en tranchée et 40 % après le test de pression satisfaisant.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 68

2.3.6.1.1 Les pièces d'assemblage

Le matériel et les pièces nécessaires à l'assemblage des canalisations et des

accessoires et appareils hydrauliques seront livrés en quantité suffisante. Le prix de

ces marchandises est inclus dans les prix des canalisations et accessoires. Il s'agit,

sans pour autant que cette liste soit limitative et sous réserve de toutes sujétions :

· De l’équipement nécessaire à la thermo-fusion bout à bout (miroir,

compresseur, etc.) pour le PEHD.

· De la filasse et de la pâte de joint pour les raccords en acier galvanisé à visser.

· Les baguettes de soudure pour l'assemblage des tubes et pièces en acier, y

compris les produits nécessaires à la protection des jointures contre la

corrosion.

· Des joints plats pour les jonctions à brides, 10 % de pièces supplémentaires de

chaque diamètre seront livrés.

· Les boulons, écrous et rondelles en acier cadmié nécessaires pour les

assemblages par bride, 10 % de pièces supplémentaires de chaque type seront

livrés.

· Tout autre matériel nécessaire aux assemblages, en quantité suffisante.

L’entrepreneur remettra au le fonctionnaire dirigeant ou son délégué une note de

calcul des quantités de chacune des marchandises pour approbation avant

l'emballage et l'expédition. Ces marchandises seront réceptionnées au même titre que

toutes les fournitures du marché.

En outre, il est prévu la fourniture à la réception provisoire d'un lot de pièces de

rechange pour la création d'un stock tampon. Ces équipements seront payés au prix

de la fourniture.

A titre indicatif, ce stock comprendra par lot au moins :

· Des tuyaux de toutes les dimensions et sorte utilisées sur le réseau à raison de

1% des longueurs posées, arrondies au nombre de tuyaux supérieur.

· Des prises en charge avec vanne (une par type utilisé).

· De la filasse et de la pâte de joint pour les raccords en acier galvanisé à visser

équivalent à une centaine d'assemblage 1".

Un assortiment de coudes, tés, manchons et raccords suivant les équipements posés

sur le réseau, avec joints et boulonneries correspondantes.

2.3.6.1.2 Les tuyaux et pièces en PVC

Les tuyaux et raccords sont fabriqués en PVC dur (chlorure de polyvinyle) sans

adjonction de plastifiants (PVC non- plastifié) sont conformes aux normes

internationales ISO 161/1-1978, 2505-1981, 3606-1976 et suivantes et à la norme

européenne EN 1452.

Ils sont définis par leur diamètre nominal extérieur (DE) en millimètres et par leur

série de pression maximale de service (PN) en bars : PN 10 et 16.

Ils sont fabriqués pour un assemblage par collage (soudure à froid) pour les

diamètres d'emboîtement inférieurs à 63 mm (DE < 63) et par emboîtement avec

joint en élastomère pour les diamètres d'emboîtement supérieurs ou égaux à 63 mm

(DE >= 63).

Les joints et la pâte lubrifiante nécessaires aux assemblages font partie de la

fourniture. Ils seront livrés suivant les quantités prévues par le Fournisseur

(justificatif) et majorées de 20 %.

L'unité de mesure est le mètre de conduite mesuré en longueur utile (hors partie

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 69

emboîtable)

a. Les tuyaux en PVC à coller

Les tuyaux correspondent aux exigences qualitatives de la norme européenne EN

1452.

Ils sont de couleur grise foncée (RAL 7011).

Tous les tuyaux de diamètre extérieur inférieur à 63 mm sont à emboîtement simple

(à coller).

Ils appartiennent à la série 10 (PN 10) ou 6,3 (PN 16).

Les raccordements sont réalisés par collage (soudure à froid).

b. Les tuyaux PVC à emboîter

Les tuyaux de diamètre extérieur supérieur ou égal à 63 mm sont à emboîtement à

joint.

Les raccordements sont réalisés par joints à lèvres pour des montages souterrains. La

résistance à la pression des tuyaux et raccords est identique.

Tous les produits doivent être contrôlés par le fabricant de façon régulière selon les

exigences qualitatives de la EN 1452 et les prescriptions ISO 9002.

c. Les pièces en PVC coller

Pour les diamètres inférieurs à DE 63, les pièces de raccord sont en PVC à coller.

Elles sont conformes aux normes ISO 264-1976, 580-1973, 2044-1974 et 4132-1979.

d. Les pièces en fonte pour emboîtement

Pour des diamètres supérieurs ou égaux à DE 63, les pièces de raccord sont en fonte

et répondront à la norme ISO 2531-1979.

Elles sont en fonte ductile revêtue de résines à l'intérieur et à l'extérieur. Le

fournisseur devra donner les mêmes garanties que pour les tuyaux. Les assemblages

par filetage et les raccordements par collets battus sont interdits. Le diamètre des

pièces est défini comme le diamètre principal de la pièce ou par le plus grand

diamètre de la réduction.

Toutes les pièces seront de la classe de pression PN 16.

2.3.6.1.3 Les tuyaux et pièces en PEHD

Les tuyaux et accessoires fabriqués en polyéthylène haute densité (PE100) sont

conformes notamment aux normes internationales ISO 4427 :96, 4984 :95, 12162,

12176-1 :98, 12201, 13953 :1995, 13954 :1997,13955 :1997 et 13956 :1995 ainsi qu’aux

normes européennes EN 712, 713, 715 et 921.

Ils sont définis par leur diamètre nominal extérieur (DE) en millimètres et par leur

série de pression maximale de service (PN) en bars : PN 10, 16, 20 et 25.

Ces tuyaux sont fabriqués pour un assemblage par thermo fusion (soudure au miroir)

ou par électro fusion (fusion induite par un courant électrique, à l’aide d’un kit

d’électro fusion). Tous les tuyaux, indépendamment de leur DE ou PN, peuvent être

soudés. Pour un souci de facilité, des accessoires en compressions (manchons réduits,

Tés, etc.) seront installés pour les diamètres inférieurs à 63 mm (DE<=63).

L'unité de mesure est le mètre de conduite mesuré en longueur utile (hors partie

emboîtable dans le cas des manchons, Tés etc.).

a. Les tuyaux en PEHD

Les tuyaux correspondent aux exigences similaires aux normes allemandes DIN

16963 (1-15) et ou internationales ISO 4427 etc.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 70

Tous les produits doivent être contrôlés par le fabricant de façon régulière selon les

prescriptions ISO 9002.

b. Les pièces en fonte pour emboîtement (série 4430 et 4230)

Ces pièces sont à installer par emboîtement (DE<=90). Toutes les pièces seront de la

classe de pression PN 16.

2.3.6.1.4 Les tuyaux en acier et fonte

a. Les tuyaux en acier galvanisé

Les tuyaux et raccords en acier doivent correspondre aux normes en application.

Les tubes sont soudés en continu, soit longitudinalement, soit en hélice.

Les tubes doivent être soumis à un essai de pression hydraulique en usine qui, sauf

avis contraire, s'effectue à des pressions telles que le taux de travail du métal en cours

de l'épreuve ne dépasse pas 50 % de la résistance minimale à la rupture. Ces essais

sont exécutés systématiquement et l'entrepreneur doit fournir le certificat d'essai en

usine.

Les tubes sans soudure sont obtenus par laminage à chaud.

Les pièces de raccords (bouts d'extrémité, manchons, coudes, tés, cônes, etc.) doivent

provenir d'usines soit prêtes à l'emploi, soit pour certaines pièces spéciales, être

préparées sur le chantier, à partir d'éléments préfabriqués provenant d'usines.

Dans tous les cas, les pièces de raccord doivent recevoir, soit sur le chantier, soit en

usine, des revêtements ou des compléments de revêtement extérieur et intérieur de

valeur protectrice équivalente à celle des tubes dont elles constituent les accessoires.

b. Les tuyaux en fonte

Les tuyaux sont en fonte ductile avec emboîtement par joint à lèvre non verrouillé.

Ils sont fabriqués conformément à l'ISO 9001 et conformes aux normes NBN EN 545

et ISO 2531.

Ils ont une longueur de 6m et portent un revêtement intérieur de ciment centrifugé.

La protection extérieure est assurée par une épaisseur de résine époxy.

c. Les pièces filetées pour les tuyaux en acier galvanisé

Les pièces de raccord seront en fonte malléable pour assemblage par vissage. Elles

seront conformes à la norme ISO 49-1983. Le diamètre des pièces est défini comme le

diamètre principal du té ou par le plus grand diamètre de la réduction.

2.3.6.1.5 La robinetterie et accessoires

Les pièces de robinetterie de réseau et d'équipement d'ouvrages seront fournies avec

les boulons et écrous en acier cadmié en quantité suffisante pour les assemblages y

compris les joints en caoutchouc. Leur nombre (boulon, écrou et joints) sera majoré

de 10 %.

a. Les robinets vannes

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 71

Les robinets vannes seront en fonte à chapeau boulonné et extrémités à brides, série

courte. Ils seront conformes à la norme ISO 5996-1984. Leur fermeture se fera selon

le sens horlogique. Le corps est en fonte, à revêtement intérieur en peinture époxy, à

passage rectiligne, sans sièges rapportés. L'opercule comporte une âme en fonte avec

surmoulage en caoutchouc synthétique vulcanisé. La vis monobloc en acier

inoxydable comporte un filet rond moulé à froid. L'étanchéité supérieure est obtenue

par des bagues toriques. Les brides sont percées GN 10. Sauf indication contraire,

tous les robinets vannes sont de la classe de pression PN 16.

Les vannes sont livrées avec un chapeau d'ordonnance et un volant de manœuvre

séparé. En outre trois clés de manœuvre seront livrées pour chaque réseau ou groupe

de réseau.

b. Les robinets à flotteur

Corps en fonte, obturateur revêtu de caoutchouc synthétique, le flotteur est en inox.

Il doit, par sa conception, permettre de maintenir un niveau maximal dans le

réservoir. Aucun élément du bras du flotteur ne peut en aucun cas remonter plus

haut que le corps de vanne.

Pour les équipements de 1", le robinet à flotteur sera en cuproalliage avec entrée

taraudée.

c. Les limiteurs de débit

Les limiteurs de débits sont constitués par un diaphragme déformable en caoutchouc.

Ce diaphragme est calibré et s'applique sur un siège métallique circulaire prolongé

vers l'aval par un divergent.

· Les calibres 20, 30 et 40 mm sont de forme hexagonale avec entrée taraudée

et sortie filetée.

· Les calibres, 50, 60, 80 et 100 mm sont des disques à insérer entre deux

brides.

d. Les clapets anti retour

Corps en fonte, le battant articulé repose sur un siège incliné laissant un passage

intégral en grande ouverture. La conception de l'obturateur doit garantir l'étanchéité

à faible contre pression et un fonctionnement silencieux.

e. Les crépines

Les crépines sont en fontes à bride folle en fonte.

Pour les équipements de 1", la crépine sera en inox avec une entrée taraudée en

matière synthétique de façon à éviter tout phénomène diélectrique entre l'inox et

l'acier galvanisé.

2.3.6.1.6 Le matériel de sécurité de réseau « les

ventouses »

Comportant un corps en fonte, formant une chambre dotée à sa base d'une bride de

raccordement. Un chapeau en fonte, comportant, à sa partie supérieure, un dispositif

calibré d'évacuation d'air. Un flotteur sphérique constitué d'une âme en tôle surmoulé

d'élastomère Le flotteur se déplace verticalement dans la chambre entre les nervures

de guidage. Les ventouses sont dotées d'un robinet d'isolement.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 72

2.3.6.1.7 L’outillage

Il sera fourni un kit d'outillage complet pour permettre l'entretien du réseau. Cet

équipement de haute qualité, conforme aux normes européennes en vigueur, sera

composé au minimum de :

· Un coffre à outil en acier.

· Un jeu de 15 clés mixtes.

· Un jeu de 8 tournevis (Embouts S4, S6, S8, S10, S12, PZ1, PZ2 et PZ3).

· Un jeu de 22 douilles avec clé à cliquet.

· Un jeu de pinces coupantes, à long bec, grip, etc.

· Deux coupes tuyaux pour acier avec deux roulettes de rechanges pour les

tuyaux aciers de diamètres de ¾" à 2".

· Deux clés anglaises à molettes de 20 et 30 cm.

· Deux clés à tubes (Stylson) pour les tuyaux aciers de diamètres de ¾" à 2".

· Une clé à chaîne pour les tuyaux de DE>2".

· Une brosse métallique.

· Une lime de 30 cm pour acier.

· Un cadre de scie à métaux pour lames de 30 cm de longueur minimum avec

dix lames de rechange.

· Un étau portable pour tuyaux galva jusqu'à 2".

· Une filière avec les peignes pour les tuyaux en acier galva de ¾", 1", 1"1/2, et

2".

En outre, l'entrepreneur fournira dans chaque bâtiment d’exploitation :

· un volant de vanne par vanne placée.

· deux clés à béquille pour la manœuvre des vannes sous bouche à clé.

· trois clé à tube pour l'ouverture et la fermeture des trappillons.

· une échelle en aluminium de 3,5 mètres de haut.

L'entrepreneur remettra avant le début des travaux au fonctionnaire dirigeant ou son

délégué conseil pour approbation, une proposition de liste de cet outillage

accompagnée des documentations techniques prouvant la qualité du matériel

proposé.

2.3.6.2 Prescriptions relatives à la pose des

canalisations

2.3.6.2.1 Les fouilles

a. Emprises

Les largeurs d'emprises mises à la disposition de l'entrepreneur pour exécuter les

travaux de pose seront en principe de cinq mètres. Toutefois dans certains cas

(plantation d'arbres, agglomération, bordure de voie de communication, etc.), ces

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 73

largeurs pourront être réduites, sans que l'entrepreneur puisse pour autant prétendre

à des indemnités de ce fait.

A la demande de l’entrepreneur, le fonctionnaire dirigeant ou son délégué se chargera

des expropriations nécessaires à la bonne exécution des travaux et en contrôlera le

bien-fondé.

b. Travaux en propriété privée

Sauf accord que l'entrepreneur pourrait obtenir des propriétaires des terrains

traversés, la circulation des ouvriers et des engins ne pourra s'effectuer qu'à

l'intérieur d'une bande de terrain située de part et d'autre du tracé de l'ouvrage. La

largeur de cette bande sera de 5 mètres maximum.

L'entrepreneur sera responsable des dégâts qu'il causerait aussi bien à l'intérieur qu'à

l'extérieur de cette zone. Avant l'achèvement des travaux, il sera procédé à la mise en

état du sol et les clôtures déposées seront reconstituées dans un état équivalent à leur

état initial.

Le cas échéant un état des lieux sera dressé contradictoirement avec le fonctionnaire

dirigeant ou son délégué.

c. Exécution des fouilles

Les tranchées seront établies en chaque point à la profondeur indiquée au profil en

long. Sauf dispositions particulières agréées par le fonctionnaire dirigeant ou son

délégué, cette profondeur sera telle que la hauteur de couverture au-dessus de la

génératrice supérieure du tuyau soit au moins égale à 0,80 m. Les matériaux extraits

seront, soit triés et déposés parallèlement à la tranchée de façon qu'ils ne puissent se

mélanger, soit transportés aux dépôts.

Lorsqu'une tranchée sera ouverte dans un terrain boisé, l'entrepreneur devra

procéder au débroussaillement, à l'abattage des arbres, au dessouchage, au

rangement des produits et à leur évacuation. Ces travaux se feront avec la main

d’œuvre tous travaux fournie par le Programme Integra.

Lorsque des maçonneries ou des bancs rocheux seront rencontrés dans les tranchées,

ils devront être arasés à 0,20 mètres au moins en dessous du fond de la fouille et

remplacés sur cette épaisseur par de la terre fine damée ou du sable.

La largeur de la tranchée sera, en tous points, suffisante pour qu'il soit aisé d'y placer

les tuyaux et pièces spéciales, d'y effectuer convenablement les remblais autour des

tuyaux et d'y confectionner les joints. Au fond, la largeur sera au moins égale au

diamètre extérieur du tuyau augmenté de 0,20 mètre de part et d'autre, avec une

largeur totale minimale de 60 cm. Si la nature des joints les rend nécessaires, des

niches pour faciliter la confection des joints, seront aménagées dans les parois et le

fond des tranchées.

Pour les ouvrages courants et les regards, les fouilles seront exécutées avec une

largeur supplémentaire théorique de 0,50 mètre par rapport au parement extérieur.

Les prix de déblais s'appliquent aux volumes ainsi définis : il ne sera payé à

l'entrepreneur aucune plus-value pour fouilles plus importantes, quels que soient les

problèmes rencontrés, étant entendu que les prix unitaires incluent tous travaux de

blindage, étaiements, rabattement etc.

En terrain inondé, la longueur maximale des fouilles qui peuvent rester ouvertes

avant remblaiement est fixée à 100 mètres.

Toute surprofondeur du fond de fouille due à l'entrepreneur sera remblayée

soigneusement et damée par couches successives à la charge de l'entrepreneur.

Lors de l'exécution des terrassements, l'entrepreneur devra prendre toutes les

dispositions nécessaires et conformes aux règles de l'art pour assurer le bon

achèvement des travaux. Il fera notamment son affaire :

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 74

· de toute disposition permettant de fragmenter ou d'ameublir les terrains

rocheux ou très durs.

· des épuisements, étaiements, blindages, travaux de toute nature pour assurer

tant la sécurité du personnel que la possibilité d'exécuter correctement les

ouvrages prévus. L'entrepreneur devra prendre toutes dispositions pour

assurer les épuisements pendant toute la durée de l'exécution des ouvrages de

façon à rabattre la nappe au minimum 20 cm en dessous du fond de fouille.

· des dispositifs permettant la bonne conservation des ouvrages et canalisations

(revêtements, ancrages, joints, barbacanes, drainage, consolidation,

stérilisation des terres etc.).

· de tous les détournements et raccords de canalisations et de câbles de toute

nature rencontrés dans les fouilles.

Les moyens à mettre en œuvre et les modes d'exécution sont laissés à l'initiative de

l'entrepreneur, mais le fonctionnaire dirigeant ou son délégué se réserve le droit de

refuser son agrément à toute disposition qu'il juge inapte ou dangereuse.

L'entrepreneur restera responsable de tous éboulements et les accidents qui peuvent

se produire et particulièrement pour causes d'insuffisance de ces étais et blindages,

tant aux personnes et aux biens du fonctionnaire dirigeant ou son délégué qu'à des

tiers.

Les déblais de fouilles seront disposés de matière à gêner le moins possible la

circulation. L'entrepreneur sera responsable de tous les accidents pouvant se

produire sur son chantier ou aux abords à l'occasion des travaux.

Le fond de fouille sera nettoyé de façon à ne présenter aucuns éléments durs tels que

cailloux et débris végétaux. Le cas échéant, une couche de sol de déblais,

soigneusement nettoyé et tamisé si nécessaire sera posée en fond de fouille pour

servir de lit de pose. En cas de déblais en terrains durs et donc rocheux, une couche

de sol meuble ou de sable sera posée à cet effet.

d. Types de sols rencontrés

· Terrain normal : terrain déblayable à l'aide d'une houe, d’une pioche et d'une

pelle sans difficulté majeure, (terrain par défaut, payé au mètre cube

réellement excavé jusqu'à une profondeur maximale de 1,50 mètre).

· Terrain varié : terrain présentant une surface indurée ou graveleuse

nécessitant l'emploi de la pioche et de la barre à mine et de masse, payé en

plus-value par m³.

· Terrain dur : terrain présentant en majeure partie des volumes rocheux durs

nécessitant l'emploi de marteaux-pics, voire d'explosifs, payé en plus-value

par m³.

e. Étaiements et blindages

Si besoin est, l'entrepreneur devra étayer les fouilles par tous moyens ((boisage semijointif, jointif, doublement jointif) en vue d'éviter tous éboulements et d'assurer la

sécurité du personnel conformément aux dispositions des règlements en vigueur.

L'étaiement et le blindage des fouilles seront déterminés en fonction de la nature du

terrain ainsi que des variations de leur état physique sous l'action des intempéries ou

des venues d'eau notamment.

L’entrepreneur devra tenir compte, en outre, de la profondeur des fouilles et des

surcharges susceptibles d'exister en crête de ces dernières (constructions, voies de

communication, stationnement et circulation d'engins mécaniques, dépôt de

matériaux).

Dans le cas de sols fluents, le soutènement sera jointif ou doublement jointif. Les

étais et blindages seront retirés au fur et à mesure du remblaiement ou du

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 75

comblement des fouilles par les maçonneries, compte tenu du temps de durcissement

des mortiers ou des bétons. L'abandon d'étais et de blindages dans les fouilles ne

pourra avoir lieu qu'après autorisation du fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

f. Exécution des tranchées à l'aide d'engins mécaniques

L'emploi des engins mécaniques n'est pas prévu pour l'exécution des terrassements à

l'exception des compresseurs pour la démolition des terrains durs et rocheux. Ces

travaux se feront avec la main d’œuvre tous travaux fournie par le Programme

Integra.

g. Drainage sous canalisation et ouvrages et consolidation du fond de

fouille

Lorsqu'il y a lieu de consolider les terrains et le lit de pose des canalisations et

ouvrages en raison de l'instabilité des sols aquifères et des risques d'affouillement par

des eaux incluses, l'entrepreneur sera tenu d'exécuter les drainages voulus suivant les

règles de l'art à l'aide de drains placés sous la canalisation ou l'ouvrage, le tout étant

entouré d'une épaisseur suffisante de graviers ou de matériaux filtrants.

L'exécution de couches de propreté en béton de ciment, en vue d'assurer le

nivellement très précis, ou de dalles de répartition pour consolider les conduites dans

les terrains peu consistants, peut aussi être imposée par le fonctionnaire dirigeant ou

son délégué.

2.3.6.2.2 Pose des canalisations

a. Stockage des tuyaux

Le déchargement brutal des tubes et raccords est proscrit. On prévoira, près du

chantier, une aire de stockage consistant en un sol nivelé et plan ou en un plancher de

bois, pour éviter les risques de flexion ou d'endommagement des tubes. Lors d'un

stockage de longue durée ou par temps très ensoleillé, on veillera à protéger les tubes

du rayonnement solaire direct. La hauteur maximale d'empilage des tubes est de 1,50

m sauf indication contraire du fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

b. Manutention des tuyaux

La manutention des tuyaux devra se faire avec les plus grandes précautions et selon

les indications du fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

Les tuyaux sont déposés sans brutalité sur le sol ou dans le fond des tranchées et il

convient d'éviter de les rouler sur des pierres ou sol rocheux sans avoir constitué au

préalable des chemins de roulement à l'aide de madriers. Tout tuyau qu'une fausse

manœuvre aurait laissé tomber de quelque hauteur que ce fut doit être considéré

comme suspect et ne peut être posé qu'après une nouvelle vérification.

c. Examen des tuyaux avant la pose

Au moment de leur mise en place, les tuyaux seront examinés à l'intérieur et

soigneusement débarrassés de tout corps étranger qui pourrait y avoir été introduits.

L'entrepreneur aura l'entière responsabilité de cette vérification ainsi que de

l'existence de tout corps étranger dans la conduite avant la mise en service. Toutes

les prescriptions qui précèdent s'appliquent également aux raccords et accessoires.

d. Coupe des tuyaux

Selon les exigences de la pose, l'entrepreneur a la faculté de procéder à des coupes de

tuyaux. Toutes les précautions seront prises toutefois pour que l'opération ne soit

faite qu'en cas de nécessité absolue et aussi peu fréquemment que possible.

La coupe devra être faite de façon à obtenir des coupes nettes. La chute portera

toujours du côté mâle et l'entrepreneur veillera avec le plus grand soin à ce que le

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 76

nouveau bout mâle produit par la coupe soit lisse et qu'il fournisse avec

l'emboîtement du tuyau voisin un joint aussi solide qu'avec un bout ordinaire.

e. Pose des canalisations en tranchées

Après réception de la tranchée et du lit de pose par le fonctionnaire dirigeant ou son

délégué, les tuyaux conditionnés en tourets ou bobines seront déroulés au moment de

la pose, dans l’axe de la tranchée à proximité immédiate de celle-ci. Les tuyaux seront

introduits dans la tranchée au fur et à mesure de leur déroulement en facilitant leur

alignement au moyen de cales provisoires constituées à l'aide de mottes de terre

tassées ou de coins en bois. Le calage provisoire au moyen de pierres est interdit. Le

fonctionnaire dirigeant ou son délégué vérifiera si nécessaire que les pentes prévues

au projet ont été respectées. En cas de fortes pentes ou pour toute autre raison

conforme aux règles de l'Art, il ordonnera la pose de massifs d'ancrage sans que cela

ouvre droit à rémunération. La vérification sera faite au fur et à mesure du

déroulement des tourets de manière à permettre le remblayage rapide de la tranchée.

Les tuyaux conditionnés en barres seront descendus soigneusement dans la tranchée

et présentés bien dans le prolongement les uns des autres, en facilitant leur

alignement au moyen de cales provisoires et les mêmes instructions concernant le

calage et les pentes sont d’application.

A chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux en cours de pose seront obturées

pour éviter l'introduction de corps étrangers.

Dans le cas des éléments assemblés par emboîtement, il est interdit de profiter du jeu

des assemblages pour déporter les éléments de tuyaux successifs d'une valeur

angulaire supérieure à celle qui est admise par le fabricant.

Ces travaux se feront avec la main d’œuvre tous travaux fournie par le Programme

Integra.

f. Assemblage - Façonnage et pose des joints

Pour le PEHD, selon les diamètres des tuyaux et les endroits, plusieurs situations

peuvent être envisagées :

· La soudure bout à bout ou soudure au miroir : la soudure est réalisée par

chauffage des extrémités à l’aide d’un miroir (plaque chauffée par une

résistance électrique), sous une pression de contact, une température et une

durée définie. Après le retrait du miroir, les extrémités sont rapidement mises

en contact et maintenues en pression pendant le refroidissement. Les

températures, pressions et durées sont fonction du DE et du PN du tuyau et

doivent respecter le système normatif existant (ISO 12176-1 :98).

· L’électrofusion ou électrosoudage : les tuyaux sont assemblés à l’aide de

raccords, pièces en polyéthylène munies d’une résistance électrique sur la

surface interne du raccord qui est en contact avec le tube à raccorder lors de

l’assemblage. Ces raccords peuvent être de simples manchons, des Tés, des

adaptateurs etc. Ces jonctions sont réalisées selon les normes ISO

13954 :1997, 13955 :1997 et 13956 :1995.

· Le raccordement par compression est réalisé à l’aide de raccords en matière

plastique à visser.

Les canalisations principales seront surtout assemblées par fusion bout à bout (fusion

au miroir).

Pour les conduites en acier galvanisé, les extrémités filetées des tuyaux seront reliées

par des manchons à visser pour les conduites de diamètres égaux ou inférieurs à 2".

Pour les diamètres égaux ou supérieurs à 63 mm (en fonte ductile, les joints seront de

type à joints automatiques Express avec bague élastomère).

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 77

D'une façon générale, l'Entrepreneur sera tenu de respecter scrupuleusement les

prescriptions de pose préconisées par les fournisseurs de tuyaux. L'assemblage des

tuyaux et raccords en PEHD avec les pièces spéciales en fonte devra s'effectuer par

l'intermédiaire de raccords adaptateurs dont les dimensions sont conformes aux

normes internationales ISO 3606 ou équivalentes. Le montage des raccords à joint

devra être fait en fond de fouille.

g. Butées, ancrages

Afin d'éviter l'utilisation de joints verrouillés et pour s'opposer aux poussées régnant

dans les canalisations sous pression, des massifs en béton (butées) devront être

réalisés :

· à chaque extrémité des conduites (plaque pleine).

· à chaque changement de direction (coude ou courbe).

· à chaque dérivation (Té).

Les butées seront déterminées par la réaction du sol sur leur surface d'appui par

application de la formule suivante :

F = K x P x S

dans laquelle:

· F est la poussée.

· P est la pression d'essai hydraulique sur le chantier, en bar.

· S est la surface de la section intérieure du tuyau en cm².

· K est un coefficient fonction de la géométrie de l'élément concerné : 1,0 pour

la plaque pleine ; 1,4 pour le coude 90°, 0,7 pour le coude à 45° et 0,4 pour le

coude à 22°, etc.

La confection des butées doit laisser les joints dégagés.

Pour les conduites posées en forte pente ou en trajet aérien, les tuyaux devront être

maintenus par des étriers ancrés dans des massifs en béton. Ces massifs devront être

placés derrière l'emboîtement de chaque tuyau.

2.3.6.2.3 Essais hydrauliques

Après calage, les tuyaux posés seront soumis à un essai d'étanchéité par tronçons qui

ne devront pas excéder 500 m. Les joints devront rester découverts. La conduite

devra être déblayée sur les parties médianes des tuyaux. L'essai d'étanchéité des

joints devra se faire en présence du fonctionnaire dirigeant ou son délégué et faire

l'objet d'un procès-verbal contradictoire qui sera complété par des photographies.

Le matériel nécessaire aux essais (pompes, compteurs, manomètres, butées) sera

fourni par l'entrepreneur et les dispositions correspondantes devront obtenir

l'approbation du fonctionnaire dirigeant ou son délégué. Les manomètres seront

précis dans les plages de mesure appropriées et les cadrans auront un diamètre

minimal de 15 cm. La pression d'essai devra être majorée de 5 bars par rapport à la

pression statique au point de l'essai. La pression d'épreuve minimale sera donc de 15

bars. La durée des essais sera de 2 heures pendant laquelle la diminution de pression

ne devra pas excéder 0,5 bars. Durant le remplissage, l'entrepreneur devra vérifier le

bon fonctionnement des ventouses.

Les frais relatifs aux essais de pression sont inclus dans le prix "fourniture et pose"

des canalisations.

2.3.6.2.4 Remblaiement des tranchées

Lorsque le fonctionnaire dirigeant ou son délégué aura reconnu que les épreuves

sont satisfaisantes, il autorisera l'entrepreneur à procéder au remblaiement de la

tranchée. Sur l'ensemble du réseau, la mise en place du remblai surmontant la

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canalisation devra s'effectuer avec la terre des déblais dégagée de tous éléments

susceptibles de porter atteinte aux conduites.

On procédera à un damage des remblais à la main par couches successives de 0,2 m.

L'excédent de déblai sera régalé ou évacué aux décharges suivant les directives du

fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

A tout moment, l'écoulement des eaux de ruissellement doit être assuré : les saignées

doivent être maintenues, les caniveaux et les rives de chaussées nettoyés de toute

trace de boue après la confection du remblai. Les remblais au droit ou le long des

canalisations rencontrées feront l'objet de soins spéciaux pour éviter toute rupture

ultérieure.

L'entrepreneur demeurera responsable, jusqu'à la réception définitive, des

déformations ou tassements qui pourraient se produire aux abords de la tranchée

remblayée et qui seraient la conséquence des travaux. Il doit procéder aux opérations

d'entretien et en référer sans délai aux injonctions du fonctionnaire dirigeant ou son

délégué ou du service gestionnaire de la voirie.

Ces travaux se feront avec la main d’œuvre tous travaux fournie par le Programme

Integra.

2.3.7 Prescriptions relatives aux installations électriques

2.3.7.1 Marériels électriques

2.3.7.1.1 Généralité

Les caractéristiques des installations électriques dépendent aussi des conditions

climatiques et géographiques locales. La résistance aux court-circuit, la capacité de

surcharge et les exigences mécaniques sont à respecter. La charge est à répartir de

façon symétrique en trois phases.

Les conditions de mise au neutre, la chute de tension maximale admissible, la

protection contre les surcharges et les surintensités doivent être prises en

considération et justifiées.

La sélectivité des organes de protection doit être garantie dans tous les états de

fonctionnement.

Pour prévenir tout danger de corrosion, les structures métalliques de l’ouvrage

doivent être en acier galvanisé.

Toutes les installations électriques sont à disposer de façon à rendre aisé la

surveillance et les interventions d’entretien et de réparation.

L’entrepreneur se chargera de négocier tout droit de branchement de la ligne sous sa

responsabilité auprès des services d’EDG.

2.3.7.1.2 Engagement de l’entrepreneur

L'Entreprise devra disposer de tous les éléments nécessaires pour assurer ses

engagements ; elle déclarera avoir une parfaite connaissance de l'installation à

réaliser, et de ses conditions d'exploitation et de fonctionnement, et elle acceptera, en

toute liberté et sans réserve, de prendre l'entière responsabilité de cette installation

qui sera remise au Maître d’œuvre en parfait ordre de marche, sanctionnée par tous

les essais et contrôles jugés utiles par ce dernier.

En tout état de cause, les prestations de l'Entreprise s'entendent pour la totalité du

matériel nécessaire à la réalisation d'une installation complète, en ordre de marche,

conforme aux schémas et spécifications, orientée suivant les règles de l'art et adaptée

à l'usage industriel auquel elle est destinée.

L'Entreprise sera obligée, dès la signature du marché, de prendre contact avec le

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concessionnaire pour ses installations MT/BT.

2.3.7.1.3 Conditions climatiques

Tous les matériels et appareillages seront tropicalisés. Ils seront aptes à l’utilisation

sous des conditions climatiques subtropicales. Ils doivent fonctionner correctement

en continu sous une gamme de température ambiante de 15 à 45 °C et une humidité

relative de 20 à 98 %.

2.3.7.1.4 Normes, essais et marques de qualité

L’ensemble de l’équipement électrique doit correspondre aux dernières éditions :

§ du règlement de la Commission Electrotechnique Internationale CEI .

§ des normes et régulations spéciales de EDG.

§ des normes applicables dans le cadre du présent projet.

Toutes les autres prescriptions équivalentes peuvent être appliquées si elles ne sont

pas en contradiction avec celles citées ci-avant après vérification par le fonctionnaire

dirigeant ou son délégué.

Ces normes sont à considérer dans leur édition valable au moment de la date de

publication de l’appel d’offres. Ces normes pourront être remplacées par d’autres

normes internationales en vigueur, avec l’accord préalable du fonctionnaire dirigeant

ou son délégué et pour autant qu’elles soient équivalentes ou supérieures.

L’entrepreneur assumera la responsabilité entière du montage et de la mise en

marche des installations.

Les matériels et éléments pour lesquels existe une marque de qualité professionnelle

devront être utilisés en priorité.

L’entrepreneur doit respecter les normes et les prescriptions en matière de protection

de l’environnement. A ce titre, il est tenu de maintenir toujours propre le site du

chantier, exempt de tous déchets de matériaux, d’entreposage malpropre et de

pollution de toute nature qu’elle soit.

2.3.7.1.5 Qualités des équipements

Tous les matériaux, fournitures et accessoires divers, fournis par L'Entrepreneur,

seront neufs et de première qualité, construits suivant les règles de l'art, et

répondront aux derniers progrès de la technique, de manière à présenter en

exploitation industrielle les meilleurs services possibles de sécurité et de

fonctionnement.

Les équipements seront dimensionnés, de manière à présenter un coefficient de

sécurité élevé à tous égards. Ils seront conformes aux spécifications données par le

fournisseur, et le choix de tout l'appareillage devra être soumis à l'agrément du

fonctionnaire dirigeant ou son délégué. Ils doivent répondre aux conditions de

travail, tout en supportant les variations, aussi bien de charge, de pression, de

température, que de climat et la qualité du liquide à transporter. Le matériel ne devra

présenter en cours d'exploitation ni usure ni échauffement anormal.

Les équipements doivent être de marque, le fonctionnaire dirigeant ou son délégué se

réserve le droit de refuser tout matériel insuffisant et d'imposer dans certains cas,

dans le but de standardisation, les équipements d'une marque et d'un type

déterminés.

Le fonctionnement sera aussi silencieux que possible, et sans vibrations. Les organes

susceptibles d'usure seront munis de pièces d'usure pouvant être facilement

remplacées. Les pièces d’usure sont des pièces qui sont destinées à être usées avant

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les autres, et donc à être remplacée lors des entretiens.

Le matériel sera protégé contre l'oxydation et l'humidité : les bobinages seront

imprégnés sous vide ; les boulons et vis de fixation seront, soit inoxydables soit

protégés par galvanisation, cadmiage ou un autre procédé équivalent.

Le matériel sera établi pour pouvoir supporter sans dommages les efforts

électrodynamiques dus aux courants de court-circuit, dans les conditions les plus

défavorables.

La tension d'isolement sera suffisante pour éviter tout risque d'amorçage à la masse

ou de court-circuit, dans les conditions les plus défavorables.

La sécurité de fonctionnement sera totalement assurée dans les limites de variation

des tensions des auxiliaires alternatif et continu, les limites extrêmes pouvant être

supportées en permanence sans échauffement nuisible. Elle devra également être

assurée à toutes les températures ambiantes susceptibles d'intervenir, et

L'Entrepreneur devra prendre toutes dispositions utiles à cet effet.

L'Entrepreneur prendra toutes les précautions et dispositions nécessaires pour éviter

les condensations et rentrées d'eau et de poussières dans les appareils et leurs

accessoires.

Les vis et boulons ne devront en aucun cas pouvoir se desserrer intempestivement en

exploitation.

Les raccords seront réalisés de manière à éviter tout effet de couple électrolytique

entre métaux différents.

2.3.7.1.6 Armoires électriques

Les installations de distribution de basse tension (B.T.) et celles de commande dans

les locaux fermés sont à prévoir dans des armoires préfabriquées en tôle d'acier

galvanisé, avec couche de peinture de fond et couche définitive, fermées de tous les

côtés (ainsi que dessus), à l'avant par des portes, avec socle de 10 cm minimum pour

être combinées en unités plus grandes, en exécution tropicale, avec filtres et

ventilateur pour l'aération et résistance de chauffage (contrôlée par thermostat).

Il faut prévoir des barres collectrices en cuivre, pour B.T. avec barres collectrices

séparées pour des conducteurs de protection.

Les armoires seront réalisées en tôle d'acier pliée et soudée de 20/10 d'épaisseur. Les

portes ne pourront excéder 800 mm de largeur. Leur débattement sera au minimum

de 180° sans imposer d'effort anormal sur les gonds. Elles devront pouvoir être

sorties de leurs gonds.

Une pochette porte-plan devra être prévue dans une des portes.

Les frontons seront ouvrants, leurs charnières seront verticales pour les frontons de

plus de 1250 mm de large et horizontales avec ouverture de bas en haut, en dessous.

Le blocage, en position ouverte, sera assuré dans ce dernier cas. Dans les armoires au

sol, le fronton devra permettre la pose de l'axe des appareils de mesure à 1,85 m

environ de la face d'appui inférieure.

Le bas et le toit des armoires seront amovibles. Les armoires et coffrets seront

équipés de poignées de verrouillage. Les éléments métalliques seront protégés par un

revêtement antirouille après avoir été soigneusement dégraissés ; la couche de

peinture définitive sera de teinte agréée par le fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

Le niveau de protection ne doit pas être réduit à cause des entrées et des insertions

d'équipement. Chacun des câbles doit avoir une entrée séparée.

Les conducteurs multifilaires seront terminés par des cosses. Des plaques seront

prévues indiquant le numéro de cellule, la fonction et les types de départs.

Toutes précautions seront prises pour assurer la protection d'exploitation, en

particulier :

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- les portes devront comporter un shunt de tresse de cuivre, boulonné

à une de ses extrémités.

- les sectionneurs comporteront des contacts à coupure visible.

Les coffrets et armoires comporteront dans leur partie basse une borne de terre

générale en cuivre.

Les installations en plein air et/ou protégées par un simple abri seront encadrées

dans des boîtes en fonte grise, ou dans un autre matériau robuste.

2.3.7.1.7 Pose des câbles isolés

Pour la pose des câbles, les facteurs de réduction du cumul des câbles et la surchauffe

doivent être pris en considération.

Les câbles isolés peuvent être enterrés ou posés en montage apparent dans des gaines

ou caniveaux sur colliers, sur ferrures, sur chemins de câbles ou sous conduites.

Si des câbles isolés de tension différente doivent être placés sur les mêmes chemins, il

faudra prendre les dispositions appropriées pour éviter les répercussions éventuelles

du court- circuit d'un câble se produisant sur un autre câble (p. ex. interposition d'un

écran métallique).

Les câbles unipolaires d'une liaison tripolaire doivent être disposés de manière à

équilibrer les impédances par rapport à la terre.

Tous les câbles enterrés devront avoir une armature en acier, être à une profondeur

d'au moins 80 cm (câble B.T.), être enterrés dans un sol sableux sans cailloux,

couverts par des demi-coquilles en béton. Ils doivent être indiqués à 20 cm au-dessus

du câble par un grillage avertisseur.

Il faudra indiquer à la surface l'emplacement des câbles à l'aide de bornes de repérage

sur leur tracé à des distances adéquates.

Le repérage des câbles sera réalisé par des bagues numérotées à chaque extrémité.

Les bandes adhésives sont admises à condition qu'elles soient enroulées au moins

une fois et demie autour de l'isolant.

2.3.7.1.8 Plans et schémas

Avant d'entreprendre la réalisation des équipements, l’entreprise devra faire parvenir

au fonctionnaire dirigeant ou son délégué et en deux exemplaires les plans suivants :

· schéma de principe avec repérage des circuits.

· schéma de câblage.

· plan de disposition des appareils installés.

· plan de façade.

· description de fonction.

· documents de conception, calculs (chute de tension, court-circuit,

sélectivité, dimensionnement de l'appareil, etc).

L'exécution ne pourra commencer qu'après réception de l'accord sur les dispositions

retenues. Un jeu de plans complet sera à joindre à l'appareillage lors de sa réception.

Le schéma de principe a pour but de matérialiser les conditions d'alimentation et

d'automaticité selon lesquelles le fonctionnaire dirigeant ou son délégué désire voir

fonctionner les appareils à commander.

Le schéma fourni ne décharge pas le constructeur de la responsabilité du parfait

fonctionnement de l'ensemble et celui-ci sera donc libre de proposer toute

modification et de prévoir l'adjonction de tout relais supplémentaire ou auxiliaire

qu'il jugera nécessaire.

Sur le schéma de principe ou de câblage, devront être indiquées pour chaque appareil

les caractéristiques principales telles que :

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· calibre des ampèremètres, contacteurs, coupe-circuits, sectionneurs,

interrupteurs.

· rapport de transformation des TI et TT.

· plage de réglage des relais de protection et des relais temporisés.

2.3.7.1.9 Essais et réceptions des équipements

Pour chaque équipement, il sera procédé aux essais suivants :

· essais à vide des circuits de télécommande.

· essais d'isolement entre chaque conducteur actif et la masse.

· essais de résistance de boucle et de terre.

Un procès-verbal sera dressé et visé par l’entreprise et le fonctionnaire dirigeant ou

son délégué.

2.3.7.2 Lignes électriques MT

2.3.7.2.1 Implantation des lignes

Il revient donc à l’entrepreneur de déterminer les détails d’implantation de la ligne et

notamment : la détermination définitive du tracé, le levé topographique, le profil en

long, l’habillage.

Toute modification pouvant surgir à ce stade sur le type des supports permettra à

l’entrepreneur de corriger le type et les quantités du bordereau des prix avant de faire

la commande des matériels.

Toute modification devra être approuvée par le fonctionnaire dirigeant ou son

délégué.

L’ajustement du tracé de la ligne est de l’entière responsabilité de l’entrepreneur. Les

prix unitaires et totaux de l’offre devront tenir compte de cette éventualité

2.3.7.2.2 Emmagasinage et gardiennage

Le matériel sera stocké sur des aires d’accès faciles, bien aménagées, délimitées et

identifiées comme telles. L’entrepreneur veillera à ce que les différents matériels

soient proprement rangés par catégorie de façon à en faciliter l’identification et éviter

toute confusion sur leur identité.

Le gardiennage est sous l’entière responsabilité de l’entrepreneur.

2.3.7.2.3 Défrichement du couloir des lignes

L’entrepreneur devra défricher le couloir de passage de la ligne et évacuer les déchets

sur tout le tracé de la ligne. Le couloir défriché sera de 6 m de largeur, répartis

symétriquement par rapport à l’axe de la ligne. Tous les arbres, buissons et souches

dont la hauteur dépasse deux mètres seront abattus. Ces travaux se feront avec la

main d’œuvre tous travaux fournie par le Programme Integra.

Tous les arbres en bordure de la ligne pouvant être en contact avec les conducteurs

seront abattus. Le critère à prendre en considération est la hauteur de l’arbre qui doit

être inférieure à la plus courte distance du pied de l’arbre au conducteur le plus

proche, lorsque celui-ci subit un déplacement perpendiculaire à l’axe de la ligne, d’un

angle de 54 degrés par rapport au plan de la ligne.

Le défrichage se fera en deux étapes. Un petit layon devra permettre les travaux de

topographie et de tirage des conducteurs. Le couloir de la ligne sera ensuite

proprement défriché après le tirage de la ligne.

Le Maître de l’ouvrage prendra les accords nécessaires avec les Autorités et les

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 83

propriétaires des biens situés dans l’emprise de la ligne pour permettre à

l’entrepreneur d’effectuer cette activité. A cet effet, l’entrepreneur devra avertir le

Maître de l’ouvrage et le fonctionnaire dirigeant ou son délégué au moins 15 jours

avant la date prévue pour le début des travaux de défrichement.

Aucun travail de défrichement ne sera entrepris avant qu’un accord ne soit conclu

entre le fonctionnaire dirigeant ou son délégué et les personnes concernées. Le

défrichage sera obligatoirement réalisé en présence du fonctionnaire dirigeant ou son

délégué, et du représentant de l’Autorité locale désignée à cet effet

2.3.7.2.4 Fouilles pour fondation des pylônes

Les fouilles seront exécutées à la main ou à l’aide d’engin mécanique et auront des

parois verticales.

La profondeur des fouilles dépend du type de pylône et de sa classe. Les fouilles

seront contrôlées par le fonctionnaire dirigeant ou son délégué avant toute pose des

poteaux.

Aucune distinction ne sera faite entre les natures des sols qui sont réputés moyens.

L’entrepreneur étant censé avoir pris connaissance du terrain, aucune plus-value

pour nature de terrain ne sera acceptée.

2.3.7.2.5 Massifs de fondations des pylônes

Les massifs pour pylône d’arrêt et d’angle fort seront entièrement bétonnés. Les

massifs des poteaux d’alignement en sol mou ou marécageux seront également

entièrement bétonnés.

Le béton sera dosé pour moitié de concassés n’excédant pas 10 cm de diamètre et

pour moitié de béton dosé à 400 kg de ciment par mètre cube, le tout reposant sur

une dalle en béton de 20 cm d’épaisseur

Le massif comporte une fondation allant à 10 cm au-dessus du sol. En cas de

fondation noyée, il faudra augmenter la masse de béton dans le rapport de 3 à 5 par

rapport à la fondation en sol ordinaire.

Avant de sceller les poteaux dans les massifs, on procédera au contrôle soigneux du

nivellement et de l’axage des supports.

2.3.7.2.6 Dressage des pylônes

Le levage des pylônes comprend tous les travaux de coupage, perçage, assemblage des

armements sur les supports, le montage des chaînes d’isolateurs ainsi que la mise en

position définitive des poteaux conformément aux plans approuvés et aux

instructions du fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

2.3.7.2.7 Tirage des conducteurs

Pendant le déroulage et le tirage des conducteurs, des mesures particulières seront

prises pour éviter que les conducteurs ne touchent la terre.

Un conducteur endommagé devra être réparé avant son tirage ou remplacé si le

fonctionnaire dirigeant ou son délégué juge que sa réparation est incertaine et peut

donc porter préjudice au bon fonctionnement de la ligne.

Le déroulage sous tension des conducteurs devra être effectué entre deux poteaux

d’arrêt ou d’angle fort reconnus comme tels.

Pour le déroulage, l’entrepreneur fera usage tant que cela reste possible des treuils,

des poulies et des outils de tirage spécialisés.

Les poulies de déroulage devront avoir un diamètre d’au moins 20 fois le diamètre du

conducteur.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 84

2.3.7.2.8 Protection contre les surtensions

atmosphériques

La protection contre les surtensions d’origine atmosphérique sera assurée à l’aide de

parafoudres et d’un fil de garde couvrant toute la ligne.

L’ensemble de l’installation sera protégé par des parafoudres MT 30 kV, 10 kA, dont

trois seront montés sur le premier portique, et trois autres sur le dernier portique de

la ligne de distribution MT au-dessus du transformateur.

Ces parafoudres du type extérieur, seront connectés à des prises de terre individuelles

de faible résistance inférieure jusqu’à 4 Ohm. Les prises de terre auront des contacts

amovibles de contrôle.

2.3.7.2.9 Mise à la terre

Les supports seront mis à la terre conformément aux plans et aux instructions du

fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

A l’issue des travaux, l’entrepreneur devra effectuer les mesures des résistances des

prises de terre en présence du fonctionnaire dirigeant ou son délégué qui en

approuvera le protocole.

La plus faible valeur de la prise de terre ne devra dépasser 10 Ohm pour les poteaux,

4 Ohm pour les supports équipés de parafoudres ou de sectionneurs et 3 Ohm pour

les postes de transformation.

Une terre de protection par mise à la terre sera assurée et toute structure métallique

et autres armatures de l’usine devront absolument être connectées à cette prise de

terre.

Si des mesures supplémentaires d’amélioration des valeurs des résistances sont

requises, elles seront à charge de l’entrepreneur sans rémunération supplémentaire.

2.3.7.2.10 Support et armements MT

La ligne sera réalisée avec des pylônes métalliques avec des fondations appropriées.

Les détails d’exécution tels que hauteurs, distances, types d’isolateurs et

d’armements, type de conducteurs et leur distance de sécurité seront conformes aux

prescriptions locales.

Les poteaux, les ferrures et les isolateurs doivent être d’un modèle assurant la

stabilité de la ligne, compte tenu des alignements et des circonstances

atmosphériques et climatiques de la région. Les ferrures et accessoires en acier

doivent être protégés par une galvanisation à chaud.

2.3.7.2.11 Conducteurs

Le conducteur de phase la ligne de transport sera un conducteur en aluminium nu de

70 mm2 monté sur les trois phases, le neutre n’étant pas distribué à cette tension.

La ligne sera équipée d’un fil de garde de section 35 mm2 en acier.

· Matériel du conducteur : Aluminium.

· Type du conducteur : Aluminium/Acier, Almelec ou Alumoweld.

· Section du conducteur : 70 mm2

.

· Section de l’acier : 12 mm2

.

La distance entre conducteurs de phases et la flèche de la ligne doivent être

dimensionnées en respect des normes en vigueur.

Les épissures sont interdites pour tous les conducteurs. Dans le cas de conducteurs à

base d’aluminium les manchons torsadés sont également interdits. La résistance

mécanique des raccords doit être au moins équivalente à celle de la ligne.

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2.3.7.2.12 Isolateurs

Les conducteurs seront fixés sur des isolateurs appropriés montés sur des bras

d’armement en alignement et sur des chaînes d’ancrage avec consoles de fixation en

angle et arrêt.

Type d’isolateur d’alignement : isolateur en verre trempé à visser

Type d’isolateur d’ancrage : isolateur en verre trempé avec console d’ancrage

Tension nominale : 30 kV

2.3.7.2.13 Poste de transformation

Les postes de transformation seront équipés sur le portique de fin de ligne et sera

composé d’un transformateur, d’un sectionneur avec fusibles et des parafoudres.

Le transformateur abaisseur 30/0,4 kV, 100 kVA sera installé sur le dernier support

de la ligne MT existante et sera relié au coffret principal de distribution situé à

l’intérieur du bâtiment de la station de pompage.

Type de transformateur : transformateur abaisseur

Tension primaire : 30 000 V.

Tension secondaire : 400 V.

Puissance : 100 kVA.

Nombre de phases : triphasé.

Couplage : triangle étoile DY5.

Enroulement secondaire : étoile avec neutre sorti.

La construction du transformateur sera du type triphasé à bain d’huile.

Le point neutre du transformateur du côté basse tension sera mis directement à la

terre et sa prise de terre individualisée devra avoir une résistance inférieure à 4 Ohm.

Le neutre sera alors distribué en même temps que les conducteurs de phases jusqu’au

coffret de distribution.

La liaison entre le poste de distribution et le coffret de distribution sera assurée par

un câble souterrain 4x50 mm2 en cuivre isolé au polyéthylène réticulé (XLPE) d’une

longueur totale d’environ 50 m.

2.3.7.3 Groupes électrogènes

a. Généralité

Le groupe électrogène sera monté sur un châssis rigide commun au moteur et à

l'alternateur qui seront accouplés par un accouplement élastique adéquat.

Les groupes électrogènes devront répondre aux caractéristiques décrites ci-après :

· puissance : 80 kVA

· surcharge admissible de 10 % pour 6 heures.

· cos phi min. 0,8.

· tension400/230 V, 50 Hz.

· temps de stabilisation de réglage.

o pour la tension max. 1 sec.

o pour la fréquence max. 3 sec.

· neutre résistant à la charge asymétrique de 33 %.

· temps de démarrage 15 s.

b. Suspension élastique du groupe

Amortisseurs en caoutchouc pour montage entre les pieds-supports

moteur/générateur et le châssis ou la fondation. Raccords flexibles pour tuyauteries

d'échappement et d'alimentation en combustible.

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c. Filtre

Des filtres permettant le filtrage en marche, de la totalité du carburant et de l'huile de

lubrification, seront fournis. Des filtres à air, de type sec à cartouche de grande

capacité anti poussière et d'entrée d'air seront montés sur le moteur. Une dizaine de

cartouches de rechange seront livrées avec le groupe et comprises dans le prix de

fourniture.

d. Echappement du moteur

Le moteur sera muni de tuyauteries d'échappement et de silencieux permettant

d'éliminer les gaz viciés hors du bâtiment, dans l'atmosphère. Les tuyauteries

d'échappement courant dans le bâtiment seront protégées d'un matériau résistant à

la chaleur.

Les purges, joints de dilatation, supports de type convenable et toutes les pièces en

acier nécessaires à la fixation seront compris dans la fourniture.

Les sorties d'échappement seront protégées contre les entrées d'eau de pluie. Des

manchons permettant la dilatation seront montés sur les tuyauteries d'échappement

au passage dans les murs et cloisons.

e. Réservoir de consommation journalière

Un réservoir de fuel-oil de capacité de 1500 lites (1,5 m3) sera fourni avec le moteur

Diesel. Le réservoir sera calibré et équipé d'un indicateur de niveau par un tube en

verre acrylique et accessible du plancher.

Une pompe à main, de même que les tuyauteries nécessaires et les raccords seront

fournis pour permettre l'alimentation du réservoir propre du groupe électrogène à

partir du réservoir principal situé hors du bâtiment.

f. Alternateur

L'alternateur aura une tension de sortie de 400/230 volts, 3 phases, 50 Hz.

L'alternateur sera de type avec excitation à redresseurs tournants. L'alternateur sera

efficacement refroidi par ventilation forcée d'air.

Tous les éléments rotatifs seront équilibrés statiquement et dynamiquement à toutes

les vitesses de travail.

L'alternateur sera isolé selon les normes IEC, classe " F ".

Il sera connecté en étoile et toutes les cosses terminales seront branchées à une boîte

terminale de façon à faciliter les contrôles de chaque phase. Les dispositions

permettant la mise à la terre efficace du neutre de l'alternateur seront prises.

Les paliers de l'alternateur devront de préférence être enfermés et étanches afin de

prévenir les dangers de pollution par poussière ou moisissures quand l'alternateur est

démonté. Ils seront lubrifiés à la graisse et seront munis de têtes de graissage

facilement accessibles. Tous les paliers seront largement dimensionnés afin d'assurer

une durée de vie minimale de 5 ans en service continu. Les ouvertures de ventilation

seront protégées contre l'intrusion d'insectes et de rongeurs.

g. Tableau de commande du GE

Un tableau de commande et de contrôle sera installé sur le groupe électrogène et

contiendra les instruments suivants :

· un contacteur principal avec protection de surcharge.

· un ampèremètre sur chacune des 3 phases.

· un voltmètre avec commutateur sélecteur à 3 phases.

· un fréquencemètre.

· des boutons-poussoirs de marche-arrêt de commande du moteur

Diesel.

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· des témoins d'arrêt du moteur diesel par suite de température

excessive, de refroidissement ou de pression basse du système autolubrifiant.

· un compteur d'heures de marche.

Un extincteur d'incendie doit être installé de façon accessible dans le local contenant

le ou les groupes électrogènes. La fourniture et l'installation de l'extincteur sont

comprises dans les prix offerts pour le groupe électrogène. Le type et la qualité de

l'extincteur doivent correspondre au haut de gamme de la dernière génération pour

ce genre d'installation en milieu subtropical.

2.3.7.4 Moteur électrique

Les machines utilisées sont des moteurs asynchrones triphasés auto-refroidis à basse

tension dotés de bouts d'arbre cylindriques avec rainure à clavette.

La carcasse est en aluminium.

Le refroidissement est assuré par un circuit de refroidissement primaire (interne)

fermé et d'un circuit secondaire ouvert d'air de refroidissement (refroidissement par

la surface). La carcasse stator comporte un capot de ventilateur pour le guidage de

l'air extérieur. L'air extérieur est aspiré par des ouvertures dans le capot de

ventilateur et balaie dans le sens axial les nervures extérieures de la carcasse. La roue

du ventilateur pour le courant d'air de refroidissement extérieur est fixée sur l'arbre

du moteur. Les paliers à roulements sont graissés à vie.

Les machines possèdent le degré de protection IP 55 (cf. plaque signalétique). Elles

peuvent être installées dans un environnement poussiéreux ou humide

Le soutien et le positionnement de l'arbre du moteur dans la partie fixe du moteur est

assuré exclusivement par 2 paliers à roulements. La durée de vie nominale (calculée)

des paliers (ISO 281) est de 20 000 heures dans les conditions de forces radiales /

axiales admises.

Ils répondent aux prescriptions et normes suivantes :

Caractéristiques Norme

Caractéristiques assignées et

caractéristiques de fonctionnement

CEI / EN 60034-1

Degré de protection CEI / EN 60034-5

Refroidissement CEI / EN 60034-6

Forme de construction CEI / EN 60034-7

Repérage des bornes et sens de rotation CEI / EN 60034-8

Émission sonore CEI / EN 60034-9

Caractéristiques de démarrage des

machines électriques tournantes

CEI / EN 60034-12

Niveaux d'intensité vibratoire CEI / EN 60034-14

Tensions normales de la CEI CEI 60038

Outre la puissance qui est spécifiée dans le bordereau des prix, les moteurs auront au

minimum les caractéristiques suivantes :

Moteur à cage, asynchrone, basse tension, courant triphasé 400/690V 50 Hz, 2 pôles,

IP 55, classe d'isolation F, échauffement B, rendement élevé EFF 1, pour utilisation

horizontale.

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2.3.7.5 Réseau basse tension B.T

Normalement, la tension d'isolement est de 1/0,6 kV et la tension de service de

400/230 V.

Les jeux de barres sont à 5 pôles ; les sectionneurs, interrupteurs, disjoncteurs et

contacteurs sont à 4 pôles ou bipolaires.

2.3.7.5.1 Câble isolés B.T

Les câbles sont à construire avec :

Conducteur :

· section minimale 2,5 mm².

· âme cuivre unifilaire pour une section inférieure à 10 mm² et multifilaire pour des sections supérieures à 10 mm².

· enveloppe isolante en PVC.

· Câble.

· Enrubannage.

· gaine d'étanchéité.

· double feuillard d'acier noir.

· gaine de protection.

Les câbles multifilaires sont à raccorder avec des cosses de câble.

2.3.7.5.2 Armoire électrique B.T

Les installations terminées ou agrandies doivent prétendre au moins à la classe de

protection IP54. Elles sont constituées des équipements suivants :

· organes de commande et de contrôle sur la façade de l'armoire de

distribution. Ils seront installés de façon esthétique.

· départs des câbles sur des barres de bornes.

· alimentation des circuits de commande.

· type de protection mise au neutre avec conducteur de protection y compris

système de barres collectrices, à 5 pôles.

· Câblage.

· compteur de consommation.

· plaques d'indication avec une barre de bornes séparée pour positionner tous

les câbles de commande et de signalisation de toutes les installations de

commande et de surveillance sur l'armoire de commande.

Les appareils seront implantés en recherchant des emplacements logiques

permettant une localisation et des interventions et réglages aisés. Entre la borne de

connexion et le bas de l'armoire ou du coffret, il sera laissé un intervalle minimal de :

· 10 cm pour les câbles jusqu'à 4 mm².

· 20 cm pour les câbles jusqu'à 35 mm².

· 30 cm pour les câbles de dimensions supérieures, de relais (à part les

armoires de commande qui servent à mesurer ou à contrôler).

Dans les régions d'ajustage et de commande, l'intérieur des armoires basse tension

est à prévoir de façon à éviter les faux-contacts accidentels.

Tous les câbles sont connectés aux bornes de jonction à l'échelle de section des câbles.

Toutes les installations sont à protéger contre les effets de surtension.

Il faut prévoir pour chaque armoire des pièces de rechange au nombre de 10 % du

nombre installé, notamment lampes de signalisation, serre-fils, fusibles inférieurs à

10 ampères, à stocker dans une boîte à l'intérieur de l'armoire.

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a. Appareillage

La tension de commande des armoires de commande est de 230 V.

Les disjoncteurs sont équipés d'un mécanisme à passage brusque et ouverture

nécessaire, avec déclenchement instantané et déclencheur thermique à maximum de

courant, à commande manuelle et indicateur de position du disjoncteur avec

adaptation aux transformateurs.

Pour les disjoncteurs, disjoncteur-moteur et relais thermiques, les valeurs de courant

thermique et le déclencheur de surintensité sont ajustables. Pour les disjoncteurs

miniatures à prévoir pour les prises de courant et l'éclairage, les valeurs sont fixes.

Les relais thermiques sont à prévoir avec compensation de température jusqu'à 60

°C. Les interrupteurs et contacteurs doivent correspondre au courant nominal de

l'équipement raccordé et protégé par disjoncteurs ou fusibles.

Les contacteurs sont de classe AC 3 minimum selon IEC 158 ou classe AC 4 si

nécessaire. Les interrupteurs seront à fermeture et ouverture brusque, indépendante

de la manœuvre d'opération.

Les calibres des contacteurs et disjoncteurs devront être supérieurs de 15 % au moins

à l'intensité nominale de l'appareil.

Chaque relais de commande devra comporter un contact OFF libre ou la possibilité

d'en adjoindre un.

Le relais voltmétriques sera alimenté en parallèle avec le commutateur de voltmètre

sur un circuit indépendant et protégé par des coupe-circuits avec cartouche HPC ou

disjoncteur à court-circuit.

Les poignées de manœuvre des disjoncteurs et interrupteurs seront à l'extérieur des

portes des armoires.

L'alimentation des contacteurs, interrupteurs et sectionneurs sera toujours faite sur

les bornes supérieures.

b. Systèmes de démarrage

Les systèmes de démarrage sont à adapter aux moteurs électriques. En général, il faut

prévoir les systèmes suivants :

· inférieur à 4 kW : démarrage direct si rien d’autre n’est précisé.

· 4 kW et plus : système de démarrage avec limitation du courant de

démarrage à 2,5 - 3 fois celui du courant nominal.

Les systèmes doivent être équipés de relais, contacteurs, transformateurs,

résistances, ainsi que du matériel nécessaire pour la signalisation et la commande.

Le mode de démarrage est décrit dans le mémoire descriptif.

Dans le cas d'un système de démarrage étoile-triangle, le fournisseur et

l'Entrepreneur garantiront le démarrage en toute circonstance.

c. Signalisation

Les transformateurs de sécurité ou de commande sont du type sec avec protection

contre les surcharges primaire et secondaire et à installer dans les armoires. Les

tensions sont à séparer et à protéger des systèmes à 0,40/0,23 kV.

Les témoins lumineux de signalisation qui auront 20 mm de diamètre au minimum

sont à prévoir par électrodes électroluminescentes à installer sur les façades des

armoires.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 90

Les couleurs proposées sont :

· vert pour marche, signalisation et bon fonctionnement.

· rouge pour arrêt, panne, valeur limite anormale.

· blanc pour signalisation, conditions normales.

L'illumination est continue en marche normale et clignotante en cas de panne.

Pour les boutons-poussoirs, on a en principe la même description que pour les

lampes de signalisation.

Un klaxon signale chaque arrêt automatique provoqué par un défaut.

Les voltmètres auront 96 mm de côté et seront gradués de 0-500 V. Avec chaque

voltmètre, il faut prévoir un commutateur de tension pour les tensions entre phasesphase et phases-neutre. À partir de 20 A, ils seront alimentés par des transformateurs

de courant de calibre secondaire de 5 A et seront à échelle moteur.

Les instruments de mesure doivent correspondre à la classe 1,5.

Un bouton- poussoir pour essais des lampes est obligatoire.

Un bouton- poussoir d'arrêt de signalisation de défaut est obligatoire, sa fonction ne

sera effective qu’après élimination du défaut.

d. Groupes de fonctionnement

Il faut prévoir pour les groupes de fonctionnement l'équipement des armoires suivant

:

Alimentation :

· Disjoncteur

· ampèremètres avec indicateurs de valeurs instantanée et maximale.

· transformateurs de courant

· voltmètre avec commutateur de tension.

· relais voltmétriques manque de tension et inversion de phase avec

lampe de signalisation et interrupteur automatique.

· compteur de kWh.

· compteur d'heures de marche.

Départ moteurs :

· disjoncteur, protection du moteur.

· ensemble de démarrage selon le système prévu.

· ensemble des relais de protection contre défaut thermique.

· ensemble de mesure comprenant ampèremètre et compteur horaire.

· ensemble avec boutons-poussoirs pour "marche", "arrêt", "manuel",

"automatique"; voyants pour "marche", "défaut", "manuel", "automatique".

· compensation de courant réactif pour cos phi = 0,95 avec

condensateur, contacteur tripolaire, résistances de décharge.

· ensemble de commandes pour marche-arrêt automatique, protection

contre la marche à sec, commande par horloge, etc. Le tout pour un bon

fonctionnement.

Départs autres consommateurs :

· disjoncteur.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 91

· ensemble des relais pour commande et signalisation "marche",

"arrêt", "manuel", "automatique".

· protection.

e. Matériel d'installation basse tension

(Eclairage, prises de courant et commande)

Les câbles, les prises de courant, les boîtes de jonction et les interrupteurs seront

installés de la façon suivante :

· encastrement : logements, bureaux, salles de commande.

· sous tube avec un degré de protection IP54 : ateliers, bâtiments

d'exploitation, stations de pompage, centrales électriques.

Les boîtes de commande doivent être de classe de protection minimum IP54 et être

installées aux murs ou sur les consoles. Les appareils raccordés à la boîte de

commande doivent pouvoir être bien reconnaissables.

Le raccordement des câbles est à prévoir avec des câbles-rubans flexibles ou fixés

dans des tuyaux. Les prises de courant et interrupteurs pour petites puissances et

pour l'éclairage sont à installer solidement et fixés avec des vis. Si, au lieu de fils, des

torons sont utilisés, il faut munir les bouts des conducteurs de cosses de câbles. À

l'intérieur des bâtiments, il faut utiliser des câbles. L'emploi des tubes avec fils

d'installation n'est pas permis. La section minimale des câbles pour l'éclairage est de

1,5 mm².

Les prises de courant et l'éclairage extérieur seront protégés avec des interrupteurs de

courant de défaut.

f. Eclairage intérieur

Pour l’éclairage, se référer au dimensionnement et plans élaborés. Ces documents

seront transmis aux soumissionnaires en même temps que le présent CSC.

g. Eclairage extérieur

Pour l’éclairage, se référer au dimensionnement et plans élaborés. Ces documents

seront transmis aux soumissionnaires en même temps que le présent CSC.

2.3.7.6 Télécommande et signalisation

2.3.7.6.1 Câble de télétransmission

Il faut prévoir des câbles avec âmes en cuivre, isolés par du matériel plastique armé

de fils d'acier, deuxième isolation commune de tous les conducteurs par du

polyéthylène ou du PVC. Il faut prévoir une section nominale de 2,5 mm² pour le

conducteur. Pour les câbles enterrés, les prescriptions pour le câble B.T. sont

valables. Les relais et les contacteurs seront dimensionnés pour un fonctionnement

sûr en considérant une surtension et la capacité des câbles.

2.3.7.7 Installation de prise de terre et parafoudre,

mesures de protection

2.3.7.7.1 Régime du neutre

À moins que les prescriptions locales ne prévoient autre chose, le neutre sera prévu

directement à la terre avec conducteur neutre et conducteur de protection distincts

(type TN-S)

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 92

2.3.7.7.2 Protection contre la surtension

Tous les câbles posés en dehors des bâtiments sont à équiper de parafoudres. Tous les

câbles de commande doivent être équipés d'un dispositif contre la surtension avec

adaptation aux appareils électroniques.

2.3.7.7.3 Prise de terre

On doit prévoir un système de prise de terre de fondation de même qu'une prise de

terre à grande profondeur correspondante, de façon à ce que la résistance du sol soit

inférieure ou égale à 10 ohms en saison la plus sèche (acier feuillard galvanisé 35 x 3,5

mm, avec pièce de branchement pour système de parafoudre).

2.3.7.7.4 Système équipotentiel

L'installation de la prise de terre intérieure doit être exécutée avec une barre

équipotentielle en cuivre plat 40 x 5 mm pour centraliser les connections possibles.

Les connections sont déconnectables et équipées de plaques d'inscription.

Les éléments suivants sont à raccorder à une barre équipotentielle :

· prise de terre de fondation.

· équipement MT et/ou B.T.

· conduites d'eau métalliques.

· neutre d'alimentation.

· portes métalliques (MT seulement).

· autres objets métalliques.

Il faut prévoir des bornes équipotentielles individuelles pour moyenne et basse

tensions.

2.3.7.7.5 Protection contre la foudre

Le système préconisé est celui d'un paratonnerre à haute tension impulsionnelle

devant permettre dans la plupart des cas une installation unique sur un ensemble de

plusieurs bâtiments ou sur un grand ouvrage et ne nécessitant qu'une seule descente.

Le paratonnerre doit être alimenté par un générateur à potentiel variable, de façon

que la décharge couronne ne soit pas produite de manière continue mais par

intermittence.

Il doit puiser l'énergie nécessaire dans le champ électrique ambiant.

Le système doit éviter les inconvénients d'une ionisation créée par un signal continu

générant des charges d'espace.

Le générateur doit émettre des vagues séquentielles (ou train d'impulsion) à une

fréquence contrôlée pour obtenir le faisceau de décharge. Le système doit pouvoir

créer des streamers ascendants à la pointe de sa tige dès que la valeur seuil est

atteinte.

Les vagues séquentielles doivent pouvoir produire une impulsion du courant devant

cesser très rapidement pour éviter l'effet de couronne.

Ce phénomène transitoire, très bref, doit permettre l'émission de courant instantané

maximum et d'autres phénomènes variables qui assurent une efficacité maximale au

paratonnerre.

Le système doit être efficace aussi bien pour les polarités négatives que positives du

champ électrique ambiant, donc pour chaque type de coup de foudre.

Toutes les vis et fixation seront en acier inox. Il faut en principe prévoir une décharge

par 30 m de circonférence.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 93

2.3.8 Prescriptions relatives aux pompes

2.3.8.1 Généralités

2.3.8.1.1 Champs d’application

Les présentes prescriptions s'appliquent aux pompes du type centrifuge à axe vertical

ou à axe horizontal.

Les dispositions relatives aux travaux de génie civil et aux équipements électriques

font partie intégrante de la présente section.

2.3.8.1.2 Règlements et normes

Les pompes seront conformes aux normes AFNOR ou aux normes nationales ou

internationales homologuées, en particulier et sans que cette liste soit limitative :

· NF E 44-001 Généralités

· NF E 44-111 Désignation - Point de fonctionnement

· NF E 44-121 (ISO 2858)

· NF E 44-131 Dimensions

· NF E 44-155

· NF E 44-156 Matériaux

· NF E 44-157

· ISO 9906 Essais

· NF X 10-603

· VDI 2055 Vibrations

2.3.8.2 Conditions générales de calculs et d’études

Les conditions d'études seront celles indiquées à la spécification technique

particulière de chaque pompe.

2.3.8.2.1 Généralité

Les conditions d'études seront celles indiquées à la spécification technique

particulière de chaque pompe

2.3.8.2.2 NPSH

Le NPSH disponible de l'installation devra être calculé à partir du niveau des plus

basses eaux. Le Soumissionnaire devra obligatoirement fournir avec son Offre la

courbe de NPSH correspondant à la pompe proposée. Il indiquera, également, la

marge prévue dans les conditions d'installation pour se garantir du risque de

cavitation. Cette marge sera au minimum de 30 % du NPSH requis

2.3.8.2.3 Courbe caractéristiques des pompes

Sauf cas particulier, approuvé par le fonctionnaire dirigeant ou son délégué, les roues

seront choisies de façon telle que la courbe caractéristique débit-hauteur

manométrique ne présente aucune zone d'instabilité.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 94

2.3.8.2.4 Caractéristiques des pompes

L'Entrepreneur devra fournir les courbes en fonction du débit des groupes qu'il

propose. Les caractéristiques des pompes (débit, HMT, puissance…) sont

données dans le bordereau des prix ainsi que dans les études APD.

· hauteur de refoulement en mètres.

· rendement en %.

· puissance absorbée sur l'arbre, en kW.

· NPSH requis en mètres.

Par ailleurs, seront précisés :

· la vitesse de rotation en tr/mn.

· la puissance nominale du moteur d'entraînement.

· le poids de l'ensemble et de chacun des organes essentiels.

· le diamètre de roue.

· le diamètre des orifices à l'aspiration et au refoulement.

L'Entrepreneur précisera, en outre, la valeur maximale de l'effort de réaction au

niveau du refoulement en vue du dimensionnement du dispositif d'ancrage de la

tuyauterie de refoulement. Il précisera, en outre, les efforts à ne pas dépasser sur la

bride de refoulement.

2.3.8.3 Construction

Les matériaux employés seront fonction de la qualité des eaux dont l'Entrepreneur

aura obligatoirement pris connaissance. L'Entrepreneur devra proposer, pour chaque

organe de la pompe, le matériau approprié.

Les butées seront protégées contre toute infiltration d'eau pouvant provenir

d'une rupture de presse-étoupe.

La vitesse d'emballement de la pompe tournant à l'envers en turbine, en cas

de non-fonctionnement des organes de non-retour, devra être telle qu'elle puisse être

supportée sans inconvénient par la pompe, les transmissions et le moteur et sans

échauffement dangereux des paliers et des butées.

Les roues devront être clavetées pour ne pas se desserrer en cas de dévirage.

La différence de dureté entre pièces d'usure sera au moins de 50 Brinell.

Les organes principaux du groupe devront être prévus pour un

fonctionnement intermittent correspondant aux impératifs de la régulation.

En particulier, les butées de la pompe, les transmissions, les roulements

seront prévus pour supporter, sans dommage, 20 000 démarrages.

Les différents organes : butées, roulements, coussinets, transmissions seront

facilement démontables.

La pompe doit respecter les normes suivantes :

- ISO9906 :2012 Grade 3B garantissant que les performances réelles

correspondent à celles indiquées dans le catalogue avec une certaine tolérance

- MEI garantissant un rendement minimum

2.3.8.3.1 Matériaux

Les matériaux employés seront fonction de la qualité des eaux dont l'Entrepreneur

aura obligatoirement pris connaissance. L'Entrepreneur devra proposer, pour chaque

organe de la pompe, le matériau approprié.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 95

Les butées seront protégées contre toute infiltration d'eau pouvant provenir

d'une rupture de presse-étoupe.

La vitesse d'emballement de la pompe tournant à l'envers en turbine, en cas

de non-fonctionnement des organes de non-retour, devra être telle qu'elle puisse être

supportée sans inconvénient par la pompe, les transmissions et le moteur et sans

échauffement dangereux des paliers et des butées.

Les roues devront être clavetées pour ne pas se desserrer en cas de dévirage.

La différence de dureté entre pièces d'usure sera au moins de 50 Brinell.

Les organes principaux du groupe devront être prévus pour un

fonctionnement intermittent correspondant aux impératifs de la régulation.

En particulier, les butées de la pompe, les transmissions, les roulements

seront prévus pour supporter, sans dommage, 20 000 démarrages.

Les différents organes : butées, roulements, coussinets, transmissions seront

facilement démontables.

La pompe doit respecter les normes suivantes :

- ISO9906 :2012 Grade 3B garantissant que les performances réelles

correspondent à celles indiquées dans le catalogue avec une certaine tolérance

MEI garantissant un rendement minimum

2.3.8.3.2 L’arbre

L'arbre sera en acier inox de type AISI 304 ou 316 afin d’éviter la corrosion des

parties en contact avec l'eau. Il comportera des chemises rapportées en stellite ou tout

autre métal de dureté suffisante, résistant à la corrosion et au frottement dans la

traversée des presse-étoupe et paliers intermédiaires.

2.3.8.3.3 Butées et paliers

Le type de butée, sera laissé au choix de l'Entrepreneur, mais devra obtenir

l'agrément du fonctionnaire dirigeant ou son délégué. Il sera à roulement ou lisse,

lubrifié à la graisse ou par le liquide véhiculé.

Les paliers seront à roulements côté entraînement et aspiration et équipés de bagues

d’usure.

2.3.8.3.4 Garnitures

Les garnitures seront à tresses. L'Entrepreneur remettra une note descriptive

détaillée du système de lubrification et de graissage qu'il propose.

2.3.8.3.5 Accouplement

Sauf prescription spéciale, l'accouplement moteur-pompe sera du type semi-élastique

(lame d'acier inox plein ou équivalent).

2.3.8.3.6 Brides d’aspiration / refoulement

L’orientation des brides d’aspiration et de refoulement des pompes de type multiétagés seront positionnées de manière à satisfaire les conditions existantes des

raccordements des tuyauteries.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 96

2.3.8.3.7 Socle châssis

Le socle châssis du groupe moteur/pompe sera en acier soudé/profilé en U pour les

groupes complets.

2.3.8.3.8 Moteur électrique des pompes

Les machines utilisées sont des moteurs asynchrones triphasés auto-refroidis à basse

tension dotés de bouts d'arbre cylindriques avec rainure à clavette.

Le moteur est en inox AISI 304.

Le refroidissement est assuré par un circuit de refroidissement primaire (interne)

fermé et d'un circuit secondaire ouvert d'air de refroidissement (refroidissement par

la surface). La carcasse stator comporte un capot de ventilateur pour le guidage de

l'air extérieur. L'air extérieur est aspiré par des ouvertures dans le capot de

ventilateur et balaie dans le sens axial les nervures extérieures de la carcasse. La roue

du ventilateur pour le courant d'air de refroidissement extérieur est fixée sur l'arbre

du moteur. Les paliers à roulements sont graissés à vie.

Les machines possèdent le degré de protection IP 68 (cf. plaque signalétique). Elles

peuvent être installées dans un environnement poussiéreux ou humide

Le soutien et le positionnement de l'arbre du moteur dans la partie fixe du moteur est

assuré exclusivement par 2 paliers à roulements. La durée de vie nominale (calculée)

des paliers (ISO 281) est de 20 000 heures dans les conditions de forces radiales /

axiales admises.

Ils répondent aux prescriptions et normes suivantes :

1 Caractéristiques 2 Norme

Caractéristiques assignées et

caractéristiques de fonctionnement

CEI / EN 60034-1

Degré de protection CEI / EN 60034-5

Refroidissement CEI / EN 60034-6

Forme de construction CEI / EN 60034-7

Repérage des bornes et sens de rotation CEI / EN 60034-8

Émission sonore CEI / EN 60034-9

Caractéristiques de démarrage des

machines électriques tournantes

CEI / EN 60034-12

Niveaux d'intensité vibratoire CEI / EN 60034-14

Tensions normales de la CEI CEI 60038

Sécurité utilisation matériel électrique EN60335-1/A1

Sécurité de conception ISO12000-1/A1, ISO1200-2/A2

Sécurité des machines ISO14121-1

Outre la puissance qui est spécifiée dans le bordereau des prix, les moteurs auront au

minimum les caractéristiques suivantes :

Moteur à cage, asynchrone, basse tension, courant triphasé 400/690V 50 Hz, 2 pôles,

IP 68, classe d'isolation F, échauffement B, rendement élevé EFF 1, pour utilisation

horizontale. Elles répondront à la directive européenne CE 2006/42/EG

« machines ».

2.3.8.3.9 Armoire électrique

Les installations terminées ou agrandies doivent prétendre au moins à la classe de

protection IP54. Elles sont constituées des équipements suivants :

· organes de commande et de contrôle sur la façade de l'armoire de

distribution. Ils seront installés de façon esthétique.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 97

· départs des câbles sur des barres de bornes.

· alimentation des circuits de commande.

· type de protection mise au neutre avec conducteur de protection y compris

système de barres collectrices, à 5 pôles.

· Câblage.

· compteur de consommation.

· plaques d'indication avec une barre de bornes séparée pour positionner tous

les câbles de commande et de signalisation de toutes les installations de

commande et de surveillance sur l'armoire de commande.

· Parafoudres.

Les appareils seront implantés en recherchant des emplacements logiques

permettant une localisation et des interventions et réglages aisés. Entre la borne de

connexion et le bas de l’armoire ou du coffret, il sera laissé un intervalle minimal de :

· 10 cm pour les câbles jusqu’à 4 mm².

· 20 cm pour les câbles jusqu’à 35 mm².

· 30 cm pour les câbles de dimensions supérieures, de relais (à part les

armoires de commande qui servent à mesurer ou à contrôler).

Dans les régions d’ajustage et de commande, l’intérieur des armoires basse tension

est à prévoir de façon à éviter les faux-contacts accidentels.

Tous les câbles sont connectés aux bornes de jonction à l’échelle de section des câbles.

Toutes les installations sont à protéger contre les effets de surtension.

Il faut prévoir pour chaque armoire des pièces de rechange au nombre de 10 % du

nombre installé, notamment lampes de signalisation, serre-fils, fusibles inférieurs à

10 ampères, à stocker dans une boîte à l’intérieur de l’armoire.

a. Appareillage

La tension de commande des armoires de commande est de 230 V.

Les disjoncteurs sont équipés d’un mécanisme à passage brusque et ouverture

nécessaire, avec déclenchement instantané et déclencheur thermique à maximum de

courant, à commande manuelle et indicateur de position du disjoncteur avec

adaptation aux transformateurs.

Pour les disjoncteurs, disjoncteur-moteur et relais thermiques, les valeurs de courant

thermique et le déclencheur de surintensité sont ajustables. Pour les disjoncteurs

miniatures à prévoir pour les prises de courant et l’éclairage, les valeurs sont fixes.

Les relais thermiques sont à prévoir avec compensation de température jusqu’à 60

°C. Les interrupteurs et contacteurs doivent correspondre au courant nominal de

l’équipement raccordé et protégé par disjoncteurs ou fusibles.

Les contacteurs sont de classe AC 3 minimum selon IEC 158 ou classe AC 4 si

nécessaire. Les interrupteurs seront à fermeture et ouverture brusque, indépendante

de la manœuvre d’opération.

Les calibres des contacteurs et disjoncteurs devront être supérieurs de 15 % au moins

à l’intensité nominale de l’appareil.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 98

Chaque relais de commande devra comporter un contact OFF libre ou la possibilité

d’en adjoindre un.

Le relais voltmétrique sera alimenté en parallèle avec le commutateur de voltmètre

sur un circuit indépendant et protégé par des coupe-circuits avec cartouche HPC ou

disjoncteur à court-circuit.

Les poignées de manœuvre des disjoncteurs et interrupteurs seront à l’extérieur des

portes des armoires.

L’alimentation des contacteurs, interrupteurs et sectionneurs sera toujours faite sur

les bornes supérieures.

b. Systèmes de démarrage

Les systèmes de démarrage sont à adapter aux moteurs électriques. En général, il faut

prévoir les systèmes suivants :

· inférieur à 4 kW : démarrage direct si rien d’autre n’est précisé

· 4 kW et plus : système de démarrage avec limitation du courant de

démarrage à 2,5 – 3 fois celui du courant nominal.

Les systèmes doivent être équipés de relais, contacteurs, transformateurs,

résistances, ainsi que du matériel nécessaire pour la signalisation et la commande.

Le mode de démarrage est décrit dans le mémoire descriptif.

Dans le cas d’un système de démarrage étoile-triangle, le fournisseur garantira le

démarrage en toute circonstance.

c. Signalisation

Les transformateurs de sécurité ou de commande sont du type sec avec protection

contre les surcharges primaire et secondaire et à installer dans les armoires. Les

tensions sont à séparer et à protéger des systèmes à 0,40/0,23 kV.

Les témoins lumineux de signalisation qui auront 20 mm de diamètre au minimum

sont à prévoir par électrodes électroluminescentes à installer sur les façades des

armoires.

Les couleurs proposées sont :

· vert pour marche, signalisation et bon fonctionnement.

· rouge pour arrêt, panne, valeur limite anormale.

· blanc pour signalisation, conditions normales.

L’illumination est continue en marche normale et clignotante en cas de panne.

Pour les boutons poussoirs, on a en principe la même description que pour les lampes

de signalisation.

Un klaxon signale chaque arrêt automatique provoqué par un défaut.

Les voltmètres auront 96 mm de côté et seront gradués de 0-500 V. Avec chaque

voltmètre, il faut prévoir un commutateur de tension pour les tensions entre phasesphase et phases-neutre. À partir de 20 A, ils seront alimentés par des transformateurs

de courant de calibre secondaire de 5 A et seront à échelle moteur.

Les instruments de mesure doivent correspondre à la classe 1,5.

Un bouton- poussoir pour essais des lampes est obligatoire.

Un bouton- poussoir d’arrêt de signalisation de défaut est obligatoire, sa fonction ne

sera effective qu’après élimination du défaut.

d. Groupes de fonctionnement

Il faut prévoir pour les groupes de fonctionnement l’équipement des armoires

suivant :

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 99

Alimentation :

· Disjoncteur.

· ampèremètres avec indicateurs de valeurs instantanée et maximale.

· transformateurs de courant.

· voltmètre avec commutateur de tension.

· relais voltmétrique manque de tension et inversion de phase avec

lampe de signalisation et interrupteur automatique.

· compteur de kWh.

· compteur d’heures de marche.

Départ moteurs :

· disjoncteur, protection du moteur.

· ensemble de démarrage selon le système prévu.

· ensemble des relais de protection contre défaut thermique.

· ensemble de mesure comprenant ampèremètre et compteur horaire.

· ensemble avec boutons-poussoirs pour « marche », « arrêt »,

« manuel », « automatique » ; voyants pour « marche », « défaut »,

« manuel », « automatique ».

· compensation de courant réactif pour cos phi = 0,95 avec

condensateur, contacteur tripolaire, résistances de décharge.

· ensemble de commandes pour marche-arrêt automatique, protection

contre la marche à sec, commande par horloge, etc. Le tout pour un bon

fonctionnement.

Départs autres consommateurs :

· disjoncteur.

· ensemble des relais pour commande et signalisation « marche »,

« arrêt », « manuel », « automatique ».

· protection.

2.3.8.3.10 Plaque signalétique

Chaque pompe devra comporter une plaque signalétique donnant les indications

suivantes :

· marque,

· type de pompe,

· numéro de série de la pompe,

· débit en mètres cubes/heure,

· année de fabrication,

· hauteur manométrique en mètres,

· nature du liquide pompé,

· vitesse de rotation en tr/mn,

· sens de rotation,

· rendement de la pompe pour le débit et la hauteur manométrique indiqués.

2.3.8.3.11 Manomètre

Un manomètre de type bain d’huile sera installé sur le refoulement de chaque pompe.

Il sera spécialement conçu pour les systèmes de pompage hydrauliques et l’échelle

des pressions correspondra à la HMT maximum de la pompe.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 100

Le manomètre sera connecté à la pompe par l’intermédiaire d’un robinet à boisseau.

2.3.8.3.12 Equipements de sécurité

La pompe sera équipée des dispositifs de sécurité suivants

a. Protection contre la marche à sec

Par sondes de niveau : une sonde niveau haut et une sonde niveau bas. Si le niveau

d’eau atteint le niveau bas, la pompe s’arrête et ne redémarrage qu’une fois le niveau

haut atteint.

b. Protection contre la sur et sous-tension

Un boitier mesurant la tension envoyée au moteur sera programmé pour que celle-ci

reste dans les limites de tolérance du moteur. En cas d’arrêt, le redémarrage se fait

après un temps d’attente prédéfini.

c. Protection contre la sur et sous-intensité

Un boitier mesurant le courant envoyé au moteur sera programmé pour que celui-ci

reste dans les limites de tolérance du moteur. En cas d’arrêt, le redémarrage se fait

après un temps d’attente prédéfini.

d. Contrôle de température

Mesure de la température dans le bobinage du moteur (PTC pour Positive Thermal

Coefficient) envoyée au boitier de contrôle qui arrête la pompe en cas de surchauffe

e. Dispositif de protection contre les coups de bélier

L’entreprise fournira un équipement de sécurité contre les coups de béliers adapté à

l’installation.

2.3.8.4 Inspection et essaie

2.3.8.4.1 Inspection

Toutes les pièces moulées et forgées seront soumises à inspection. L'Entrepreneur et

ses fournisseurs devront permettre le libre accès dans leurs bureaux et ateliers aux

Représentants du fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

2.3.8.4.2 Essais en atelier

Le but de ces essais est de vérifier les garanties données par l'Entrepreneur sur le bon

fonctionnement de chacun des groupes.

Pour une hauteur manométrique totale et une vitesse de rotation données, ces

caractéristiques sont :

· le débit de la pompe.

· la puissance absorbée par celle-ci.

· le NPSH requis.

· le rendement du groupe.

Les essais seront effectués conformément aux normes figurant à l'Article 1.3.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 101

Les pompes des stations de pompage subiront les essais correspondant au niveau 1 de

la norme ISO 9906.

Les frais correspondant à ces essais seront pris en charge par l'Entrepreneur et inclus

dans le prix de fournitures.

2.3.8.4.3 Essais in situ

Sur le site, il sera procédé aux essais suivants :

· Vérification des caractéristiques de fonctionnement (hauteur-débit) de

chacun des groupes pris isolément ainsi que de toute combinaison destinée à

obtenir le débit global de l'installation.

· Pour chacun des groupes, essais d'endurance de 24 h en marche continue

au régime nominal ; au cours de cet essai, seront vérifiés l'amplitude des

vibrations et les échauffements.

· L'amplitude des vibrations sera mesurée au droit des paliers. Elle ne

dépassera pas les valeurs limites fixées par la norme VDI 2056.

Tous les essais et mises au point éventuelles sont à la charge de l'Entrepreneur.

Avant les essais, l'Entrepreneur soumettra à l'approbation du fonctionnaire dirigeant

ou son délégué la procédure détaillée des essais prévus. Il indiquera, notamment,

comment il envisage de mesurer les débits, les hauteurs, les puissances, etc. en

indiquant le type, la marque, l'étendue de mesure et la classe de précision des

appareils qu'il s'engage à utiliser sur le site.

2.3.8.5 Renseignements à fournir avec l’offre

L'offre de l'Entrepreneur devra comporter :

· les performances garanties.

· les plans de principe de l'équipement proposé.

· les caractéristiques de son équipement, en particulier courbes hauteur

débit, rendement, puissance absorbée et NPSH requis des pompes

 proposées.

· la nature des matériaux proposés.

2.3.8.6 Pièces de rechange et outillages spéciaux pour

les pompes

En complément aux pièces de rechange et outillages spéciaux recommandés par le

constructeur pour deux ans d’opération, l’Entrepreneur fournira les éléments

suivant :

· 1 jeu de joint.

· 1 accouplement male /femelle.

· 2 chemises d’arbre.

· 2 roulements.

· 1 garniture à tresse.

· 2 bagues d’usure.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 102

2.4 CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES ARTICULIERES

(CCTP)

2.4.1 Organisation des travaux

2.4.1.1 Contraintes diverses

Le présent article est donné à titre indicatif à l’Entrepreneur. Il fournit les principales

informations pouvant intéresser l’organisation et la marche du chantier. Il n’exclut

pas, un examen détaillé des lieux afin d’apprécier toutes les difficultés et contraintes.

L’attention de l’entrepreneur est attirée sur le caractère inondable des sites à

aménager qui se situent à la limite des cours d’eau. Il est impératif que l’entrepreneur

prenne toutes ses dispositions pour la protection des ouvrages en construction.

2.4.1.2 Dossier d'exécution des travaux

Le projet d’exécution comportera en outre les plans d’exécution des ouvrages.

Le projet d’exécution sera établi par l’Entrepreneur sur la base des plans guides

fournis dans le CSC.

Aussitôt après la notification du marché, le maître de l’ouvrage remet à

l’entrepreneur, sans frais et contre récépissé, le projet technique ayant servi de base à

l’appel à la concurrence, comprenant notamment le tracé en plan du plan

d’aménagement, les pièces écrites ou dessinées, et plus généralement toutes les pièces

définissant les emplacements des ouvrages.

Sauf dispositions contraires du CCTP, l’entrepreneur proposera au fonctionnaire

dirigeant ou son délégué lors de l’élaboration du projet d’exécution, les

modifications qui paraîtraient devoir être apportées au tracé du projet technique. Une

fois l’accord du fonctionnaire dirigeant ou son délégué obtenu, l’entrepreneur

implantera définitivement le tracé et procédera au piquetage. Cette opération aboutit

à l’établissement, par l’entrepreneur, du plan de piquetage de toutes les actions

projetées. Après mise au point et approbation de ce plan par le fonctionnaire

dirigeant ou son délégué, l’entrepreneur procédera à l’établissement du dossier

d’exécution comprenant :

Les plans de piquetage définitif des ouvrages à une échelle appropriée (généralement

l’échelle du dossier d’étude) comportant les indications suivantes :

· Plan de partage des sites en ilots.

· Longueur et dimensions des différents ouvrages.

· Repérage des ouvrages existants au voisinage immédiat du tracé et des

traversées spéciales (routes).

· Abattage d’arbres.

· Les profils en long et les coupes en travers correspondant à une échelle

appropriée, comportant les indications prévues sur le tracé en plan décrit

dans ce qui précède.

· Le calage des canaux et ouvrages.

Le dossier d’exécution comprendra au minimum les éléments suivants :

· Les plans d’exécution des ouvrages. Ces plans seront établis sur la base des

plans guides fournis dans le dossier.

· Dossiers d’exécution des différents ouvrages, accompagnés éventuellement

des calculs et métrés s’y rapportant, ainsi que tous plans de détails

nécessaires.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 103

· Le devis estimatif des travaux, dans la mesure où il serait justifié par des

modifications importantes par rapport au projet initial.

En complément à ce qui précède, les études d’exécution à mener par l’entrepreneur

pour la station de pompage et le réseau comprendront :

· Après nettoyage et curage du seuil et du bâtiment existant, une mise à jours

des plans et des prestations de réhabilitation du seuil et du bâtiment de la

station de pompage.

· Les plans d’exécution de l’équipement de la station de pompage comprenant :

l’ensemble des équipements hydrauliques.

les équipements de protection.

les dimensionnements des anti béliers pour le fournisseur.

les plans et les spécifications des installations électriques.

la vérification du dimensionnement du réseau d’irrigation garantissant une

charge de 3 bars à charge borne en fonctionnement.

L’Entrepreneur ne pourra exécuter les travaux qu’après avoir reçu le visa du projet ou

du fonctionnaire dirigeant ou son délégué « Bon pour exécution » sur les plans

d’exécution.

Si des modifications étaient apportées aux plans après leur notification à

l’entrepreneur, un nouveau jeu des plans modifiés, portant mention des

modifications, serait remis au fonctionnaire dirigeant ou son délégué pour

approbation.

Tous les plans d’exécution devront être remis au fonctionnaire dirigeant ou son

délégué :

· En 2 exemplaires pour vérification.

· En 5 exemplaires pour approbation.

L’entrepreneur reçoit alors 2 exemplaires des plans approuvés pour procéder aux

travaux.

2.4.1.3 Dossier de récolement

L’Entrepreneur est tenu de fournir les dossiers de récolement de tous les ouvrages en

cinq (5) exemplaires (+ 1 exemplaire sur support informatique), ils seront constitués

par les plans d’exécution mis en conformité avec les travaux réellement exécutés. La

remise de ces dossiers doit être faite avant la réception provisoire. La non remise de

ces documents en version définitive par l’Entrepreneur entraîne le non-règlement des

décomptes définitifs.

2.4.1.4 Implantation - piquetage et levé des axes des

ouvrages linéaires

2.4.1.4.1 Implantation de l'axe des fossés et des

conduites

Sur le plan au 1/2000ème figurent l’emplacement des fossés et des conduites, le sens

de leur pente, donc de leur écoulement. Par rapport aux documents remis à

l'Entrepreneur, les axes des fossés et conduites doivent être implantés généralement à

la limite des parcelles. Il appartient à l'Entrepreneur de vérifier que cette hypothèse

est respectée.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 104

2.4.1.4.2 Profilage du terrain naturel dans l’axe des

ouvrages linéaires

Avant les travaux de fouille, l’Entrepreneur préparera les emprises des ouvrages par

des travaux de nivellement afin de faciliter l’implantation du réseau et dégagera tous

les obstacles existants dans ces emprises. Ces travaux ne seront pas payés à

l’Entrepreneur à part, mais ils sont inclus dans les prix de travaux de terrassement.

L’importance de ces travaux est considérée connue et a été appréciée par

l’Entrepreneur lors de la visite des lieux et de l’établissement des prix.

A la fin du chantier, l’Entrepreneur devra procéder à la remise en état des emprises

telles qu’elles étaient au démarrage des travaux.

2.4.1.5 Normalisation

La conception et le calcul des ouvrages en béton armé et des ouvrages métalliques

seront conformes aux réglementations techniques françaises en vigueur et applicables

en Guinée, notamment :

· le Cahier des Clauses Techniques Générales applicables aux marchés des

travaux.

· les Documents Techniques Unifiés (DTU) Français.

· le Cahier des Clauses Administratives Générales applicables aux Marchés

Publics.

· le Béton armé à l’état limite (B.A.E.L).

· les Normes Françaises (AFNOR et UTE).

Les plus récentes prévalent, dans chacune des catégories, sur les plus anciennes.

Pour toutes les dispositions non prévues au présent cahier, les règles de l’art sont à

observer.

Ces normes, règles ou règlements sont considérés comme des pièces contractes.

Pour la fourniture des matériaux et l’exécution des ouvrages, il sera fait référence aux

normes et règlements locaux et/ou français.

2.4.1.6 Implantation topographiqueLes travaux topographiques sont : les implantations des axes les réseaux, les

implantations des ouvrages, les coupes en travers et tout détail topographique

nécessaire pour l’exécution des travaux

Avant tout commencement des travaux, le fonctionnaire dirigeant ou son délégué

procédera contradictoirement avec l’Entrepreneur aux implantations sur le site du

projet de lotissement (découpage en ilots et les accès aux parcelles). Les piquets de

matérialisation des parcelles doivent être foncés dans le sol par tige métallique de 70

cm dont 50 cm sous le TN et fixé par du ciment sur les 50 cm et conservés jusqu'à la

réception provisoire.

Suite aux implantations intervenant au plus tard quinze (15) jours avant le démarrage

des travaux, l’Entrepreneur procédera contradictoirement avec le fonctionnaire

dirigeant ou son délégué aux relevés topographiques. L’Entrepreneur soumettra les

résultats du levé au fonctionnaire dirigeant ou son délégué qui devra donner dans un

délai de huit (8) jours son agrément. Dès agrément du levé par le fonctionnaire

dirigeant ou son délégué, le levé aura un caractère contractuel et le démarrage des

travaux sera prononcé.

CSC GIN1701411-07 & GIN170091T-40 105

Suite à l'exécution des travaux, l’Entrepreneur procédera contradictoirement avec le

fonctionnaire dirigeant ou son délégué à un levé de contrôle. Un procès- verbal

contradictoire sera établi à la demande d’une des parties.

L’entrepreneur définira sur le terrain tous les piquetages complémentaires

nécessaires à la réalisation des travaux.

Les centres et axes principaux seront définis par des points en coordonnées x, y, z

matérialisés par des bornes en béton. Les repères et piquets placés au titre du

piquetage complémentaire seront rattachés à ceux placés au titre du piquetage

général et devront s’en distinguer.

L’Entrepreneur est tenu d’avertir au plutôt le fonctionnaire dirigeant ou son délégué

des anomalies ou contradictions éventuelles qu’il aurait pu déceler entre les

documents remis et ses constatations sur le terrain, et de lui soumettre pour accord

les rectifications d’implantation qu’il suggère.

L’Entrepreneur est tenu de veiller à la conservation des bornes principales et

secondaires ; il doit les rétablir ou les remplacer à ses frais, en particulier si

l’avancement des travaux ne permet pas de les conserver, et donner au fonctionnaire

dirigeant ou son délégué les coordonnées des nouvelles bornes ainsi qu’un plan de

repérage et de rattachement.

L’Entrepreneur est seul responsable de l’implantation nonobstant les vérifications

éventuelles du fonctionnaire dirigeant ou son délégué.

Sur la base de document de levé agréé par le fonctionnaire dirigeant ou son délégué,

un projet de métré sera soumis à l'approbation de l’Autorité contractante. Ce projet,

après approbation, aura un caractère contractuel et constituera la base des paiements

à effectuer.

Les profils en long seront réalisés à l’échelle : L = 1/2000 et h = 1/200 ou L = 1/1000

et h = 1/100 selon le type d’ouvrage.

Les coupes en travers seront réalisées à l’échelle 1/100 ou 1/50 selon les cas.

L’implantation du réseau sur terrain, les levées des profils en long des réseaux et les

coupes en travers (canaux, cours d’eau et digues) ne sont pas payé à l’Entrepreneur à

part. Ces travaux sont inclus dans les prix unitaires. Les coupes en travers seront

réalisées tous les 30 m.

2.4.1.7 Travaux imprévus

L'Entrepreneur ne devra pas entreprendre les travaux qu'il jugerait imprévus avant

d'en avoir averti l’Autorité contractante et le Fonctionnaire dirigeant ou son délégué

par écrit et d’avoir reçu au préalable la notification correspondante.

2.4.1.8 Démarrage des installations électromécaniques

L'entrepreneur assurera à ses frais le fonctionnement de toutes les installations pour

la mise en eau complète du réseau et son fonctionnement normal pendant les deux

semaines précédant la réception provisoire.

De plus, il assurera le fonctionnement des installations, hors coûts des

consommables, pendant deux mois après la réception provisoire et formera le

personnel désigné par le gestionnaire de réseau.

A l'issue de cette période, l'entrepreneur remettra un manuel de fonctionnement

simplifié décrivant les opérations courantes à réaliser et leurs fréquences pour

assurer un fonctionnement correct et durable des installations. Ce manuel sera

rédigé en français et illustré par des schémas nécessaires.

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2.4.1.9 Exigences environnementales

Les exigences d’atténuation s’appliquent à l’ensemble des interventions pour la

réalisation du Projet et sur tout le site du projet. Elles visent à atténuer les nuisances

environnementales liées au chantier :

· Les chantiers devront être signalés de manière à être visibles de jour comme

de nuit. Des panneaux d’avertissement seront disposés à distance suffisante

pour permettre aux automobilistes de ralentir.

· Les engins utilisés devront être de taille et de conception adaptées à la nature

des travaux et équipés d’avertisseur de recul. Les engins très bruyants devront

être insonorisés le plus possible.

· Les déchets solides et liquides générés par le chantier y compris emballages,

déchets alimentaires, etc., devront être collectés et évacués vers une décharge

adéquate. En particulier, les huiles de vidange seront soigneusement

recueillies dans des récipients étanches, déposées dans des lieux où elles ne

menaceront pas l’environnement et ne devront en aucun cas être déversées

dans des cours d’eau, buses ou fossés latéraux.

· Sur les zones d’emprunt, la terre végétale superficielle sera décapée et mise en

réserve avant extraction des matériaux routiers utilisables. Elles doivent être

aménagées après exploitation pour en restituer le plus possible la

morphologie d’un milieu naturel en comblant les excavations, en restituant en

surface la terre végétale mise en réserve et en revégétalisant à l’aide d’espèces

végétales (herbacées ou arbustives) à croissance rapide et adaptée à l’écologie

du milieu.

· À la fin des travaux, les sols agricoles compactés par les passages d’engins

devront être ameublis et remis dans un état propice à la culture. Tous les

objets et déchets laissés par le chantier devront être enlevés.

2.4.2 Prescriptions techniques particulières

2.4.2.1 Le réservoir tampon

Le réservoir tampon est réalisé en panneaux en résine polyester renforcée de fibre

verre (GRP) ou en acier. La rigidité doit être assurée par les clameaux, tirants,

boulons et l’ensemble des accessoires d’assemblage. Les panneaux sont en général de

taille standardisée (panneau carré de 1x1 m).

Les réservoirs de volume adapté aux besoins du réseau seront posés sur fondation en

béton armé et IPN120.

Les réservoirs seront prévus avec en équipements standards

§ Une échelle intérieure en matière PVC renforcé dimensionnée à la taille du

réservoir.

§ Une échelle extérieure en GALVA dimensionnée à la taille du réservoir.

§ Les fixations pour les échelles.

§ Une trappe de visite avec couvercle, des aérateurs et évent.

§ Un indicateur de niveau.

Le volume utile considéré est calculé en considérant la hauteur utile multipliée par la

surface de base. La hauteur utile est calculée comme la hauteur du réservoir moins 30

cm.

Les fondations sont des murets en béton armé. Ces éléments seront placés au

maximum tous les 2 m. l’espacement est adapté à la hauteur. Ces murets seront

surmontés par des IPN120 placées tous les mètres.

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L’Entrepreneur présentera une offre d'un sous-traitant spécialisé pour la réalisation

des réservoirs modulaires. Seul l'Entrepreneur sera responsable de la bonne

exécution du travail de son sous-traitant et du service après-vente et de la garantie du

matériel utilisé.

L’entrepreneur joindra à son offre :

- La présentation de son sous-traitant éventuel.

- la documentation technique des différents composants de l’installation.

- la liste détaillée exhaustive du matériel.

- Les schémas de principe de montage.

Les garanties sur le matériel devront respecter les normes belges et européennes.

A côté de l’offre de base pour un réservoir préfabriqué modulaire, l’entrepreneur a la

possibilité de proposer une variante pour des réservoirs d’un autre type.

2.4.2.2 Matériel d’irrigation individuel

Le matériel d’irrigation individuel est constitué :

- De la borne d’irrigation montée sur un collier de prise en charge sur la

conduite ;

- De porte-rampes en PEHD assemblé par compression ou par éléments de 6m

équipé de douille ;

- De rampes en PEHD en éléments de 6m équipés de douille et équipées

d’asperseurs montés sur canne en aluminium.

Les rampes seront :

- Constituées d’éléments de 6m en polyéthylène haute densité de type tropical

avec une douille en aluminium (PN de 6 bars).

- Insensible aux UV, résistants au choc et à l’écrasement.

- Insensible à la qualité de l’eau : eaux salines & chargées.

- Possibilité d’injecter des engrais.

Les jonctions entre la rampe et les émetteurs seront :

- Raccord en aluminium avec joints auto drainants étanches à 2kg/cm².

- Canne en aluminium MF extrudé et non soudé, épaisseur 0,9mm.

L’équipement respectera la norme du PEHD Irrigation : ISO/TR 10358,

spécifications internes FLI 12302.

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